SCULPTURES EN CHEMIN

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Il y a cabré pour l'éternité, face à l'immensité à travers laquelle César conduisit ses légions, le magnifique cheval de Richard Brouard ; la genèse du monde de Mechthild Ehmann et celle de Christophe Allegri dont "La Fibula" noue le ruban qui l'entoure ; le personnage drapé et chantourné –"la déesse Sequana"- de Luc Denieul ; celui de Michel-Yves Girard présentant au monde sa "Grande Musicienne" ; et postés tels des "Sentinelles" à un carrefour arboré, ceux de Guy Geymann. Bois, pierre ou métal, ces sculptures monumentales se dressent le long de la Voie Romaine Sombernon-Alésia à l'entrée des deux vallées de l’Oze et de l’Ozerain ; et appartiennent désormais aux paysages devant lesquels elles attendent les visiteurs.

Vu le succès de cette première manifestation, impossible d'en rester là ! Un série de SCULPTURES EN CHEMIN sortira en 2013 des mains de quatre sculpteurs : hasard des choix effectués, deux d'entre eux viendront d'Allemagne, corroborant la réputation internationale acquise par EVA ! Et, par volonté d'enrichir les archives de cette association, Jean-Philippe Jarlaud, photographe, suivra la gestation des futures œuvres appelées à rejoindre les premières sur les chemins de cette aventure artistico-touristique.

Le but d'EVA, en initiant cette manifestation hors du commun, est essentiellement de l'associer à des projets de territoire eux-mêmes. Générer le dialogue entre la population, les artistes et les visiteurs surpris entre patrimoine et création contemporaine. Développer l’attraction touristique et économique des vallées de l’Auxois puisque comme le rappelait une élue lors de l'inauguration : "Là où l’économie et la politique trouvent leurs limites, la culture est vecteur d’espoir pour la population en lui permettant de penser la vie autrement et d’agir concrètement".

… Bien sûr, pour mener à bien un tel projet qui est forcément d'avenir, EVA espère continuer à bénéficier de la fidélité de toutes ces entités qui, d'emblée, se sont impliquées financièrement, moralement, psychologiquement…

                                Jeanine Smolec-Rivais