OANA AMARICAI

ATTACHEE AU SERVICE CULTUREL ROUMAIN

ORGANISATRICE DE L'EXPOSITION ROUMAINE DANS LE CADRE DU GRAND BAZ'ART A BEZU 2013

ENTRETIEN AVEC JEANINE SMOLEC-RIVAIS

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Jeanine Smolec-Rivais : Oana Amãricãi, nous nous étions rencontrées à Bucarest lors des expositions dans les deux musées, organisées par Laurentiu Dimisca. Vous êtes arrivée au Grand Baz'Art à Bézu avec des œuvres que je ne connaissais pas du tout. Sauf peut-être, une qui semble du même artiste que le tableau que mon mari et moi avons acheté à Bucarest, Papa Ioan Mãric.

Finalement, est-ce vous ou Jean-Luc Bourdila, qui avez choisi les artistes ?

Oana Amãricãi : Nous avons fait une sorte de coproduction ! C'est moi qui proposais les artistes, mais c'était lui qui donnait le feu vert.

J'ai rencontré Jean-Luc Bourdila le même jour que je vous ai rencontrée à Bucarest lors de l'exposition que Laurentiu Dimisca avait organisée.

 

J.S-R. : Comment ont réagi les artistes sélectionnés, lorsque vous leur avez dit que vous souhaitiez emporter leurs œuvres dans un salon hors-les-normes français ?

O. A. : Les réactions ont été différentes ; mais ce qu'elles avaient en commun, c'était la joie. Tous ont été très heureux, surtout les artistes féminines, comme Gabriela Szilagi et Aïda Radu. Tous sont des débutants. Ce n'est même pas le mot juste, parce que Gabriela n'a aucune ambition artistique. Elle a envie de créer, pas de se considérer comme une artiste. Et c'est sa toute première exposition. Jusqu'au dernier moment, elle a eu du mal à croire que ses œuvres allaient partir. Elle me disait toujours : "Si quelqu'un m'avait dit qu'un jour, mes œuvres arriveraient en France, je ne l'aurais jamais cru". Aïda, dont c'est la deuxième exposition, est une vraie autodidacte. Elle travaille comme directrice adjointe ; elle a une fonction administrative et travaille donc à plein temps. Elle réalise ses œuvres pendant son temps libre.

 

Gelu Parascan
Gelu Parascan

J.S-R. : Je voudrais que nous commencions à regarder les œuvres, par la fameuse icône que vous avez mise seule sur un mur. Je n'ai pas trop compris hier, lorsque Jean-Luc a expliqué que cet artiste s'était retrouvé en prison lorsqu'il est venu ici ?

O. A. : Il s'appelle Gelu Parascan, c'est un artiste de Bacãu. Il a en effet, passé deux jours en prison à cause de l'icône qui est ici. Si on la regarde attentivement, que l'on considère l'aménagement du bois, et le style, on peut se rendre compte que c'est une icône contemporaine. Mais la technique, la façon dont il a traité le matériau font vraiment "icône ancienne". Appartenant donc au patrimoine. Et, en Roumanie, les lois sur l'exportation des œuvres d'art, sont plutôt dures. Il faut une vraie liasse de papiers pour pouvoir sortir quelque chose !

Gelu Parascan ne fait pas uniquement des icônes. Il fait aussi des œuvres contemporaines qu'il a exposées à l'étranger. Et il n'a jamais eu d'ennuis à la douane. Parce que, pour exporter des biens culturels qui ne sont pas du patrimoine, c'est beaucoup plus facile. Il suffit de déclarer sur l'honneur que c'est une œuvre personnelle. Mais avec les biens du patrimoine, c'est beaucoup plus ardu. Et il ne le savait pas. Il a donc été arrêté par la police qui pensait qu'il était un trafiquant d'icônes.

 

J.S-R. : Et comment s'est-il tiré d'affaire ?

O. A. : Finalement, il a démontré que c'était lui qui avait fait cette icône. Et la police qui travaille avec une entité du Ministère de la Culture, s'est renseignée, s'est rendu compte que ce n'était pas une icône ancienne. Et il a finalement été relâché. Et Mihai Docea a fait preuve de courage en acceptant de transporter l'icône jusqu'à Bézu, bien que connaissant l'histoire et les possibles difficultés.

 

 

Gabriela Szilagi
Gabriela Szilagi

J.S-R. : Puis, dans votre installation, vient Gabriela Szilagi, qui fait des anges. Au premier abord, ces anges sont tellement décoratifs que l'on peut se demander si c'est un problème religieux qu'elle évoque ? Parce qu'en plus, elle ne fait parfois que des détails, comme le tableau qui ne représente que deux gros yeux. A ce moment-là, comment décide-t-elle qu'elle va réaliser un ange "complet", ou seulement deux yeux ou une paire d'ailes ? Deux yeux qui, à la limite pourraient n'être que deux yeux d'oiseau !

O. A. : En fait, c'est exactement cela : ce sont des yeux de hibou ! Mais cet ange-là a une histoire tout à fait particulière. C'est le plus étrange de tous ses tableaux. Au moment où je lui ai dit que j'aimerais emporter quelques-uns de ses anges en France pour les exposer, elle a été tellement surprise qu'elle voulait que je prenne ceux que j'appellerai les plus "techniques". Les plus artistiques dans la manière commune de comprendre l'art. Elle voulait vraiment me donner ce qu'elle estimait être le mieux. Pour le dernier qu'elle a fait, elle a parlé avec son confesseur qui est aussi un ami ! C'est un moine qui vit dans un couvent. Elle lui disait qu'elle était un peu soucieuse parce qu'elle voulait vraiment faire un ange très beau pour cette exposition. Et le moine lui a répondu en toute simplicité, qu'il n'est pas difficile du tout de peindre des anges, parce que les anges n'ont pas de visage. Ils ont juste des ailes et des grands yeux de hibou ! Finalement, elle a fait exactement ce qu'il lui avait suggéré.

 

Aïda Radu
Aïda Radu

J.S-R. : La suivante Aïda Radu, me semble plus humoristique, plus linéarisée. Les personnages présentent ce qui peuvent être des antennes, des protubérances ? Comment faut-il voir ces sortes de dépassements ?

O. A. : Je pense qu'en fait, ce sont des cheveux. Oui, Aïda est la plus joyeuse des artistes que j'expose au Grand Baz'Art. En fait, c'était son père qui dessinait pour elle quand elle était petite. Il lui dessinait des visages féminins, des filles qui étaient belles, avec de longs cheveux, de grands yeux, des belles lèvres. Elle a toujours essayé de dessiner comme son père. Sauf qu'elle n'arrivait jamais à faire de belles femmes. Jusqu'au jour où elle a décidé : "Si c'est tout ce que je sais faire, puisque j'aime tellement le faire, je vais le faire de toute façon" ! D'où les protubérances à la place des cheveux.

Mais, pour elle, c'est la couleur qui est importante, plutôt que le dessin. Pour elle, les couleurs coulent dans ses veines. Ses visages, ses personnages –parce qu'il y a aussi des petits dragons- sont conçus sur le même principe.

 

J.S-R. : Elle dessine au feutre ? Ou c'est de la peinture ?

O. A. : C'est du feutre ou de l'acrylique. Parfois, c'est même du fluo. C'est ce qu'elle a sous la main. Par exemple, celui qui est intitulé "Conseil de classe" parce qu'elle est la mère d'un petit garçon : Elle l'a réalisé pendant un conseil de classe qui traînait un peu ! Elle l'a donc fait avec ce qu'elle avait dans son sac !

 

Catinca Popescu (1 et 2) et Salomia Andronic (3 et 4)
Catinca Popescu (1 et 2) et Salomia Andronic (3 et 4)

J.S-R. : Venons-en à une artiste, Salomia Andronic, que je classerais plutôt dans les artistes naïfs,. C'est une villageoise, apparemment ?

O. A. : En fait, dans cette colonne, il y a trois artistes très proches les uns des autres. Il y a Papa Ioan Maric qui a son style bien à lui, très clairement défini. Salomia Andronic, et Catinca Popescu. Leurs histoires sont tout à fait différentes.

De l'autre côté, Salomia Andronic est une institutrice à la retraite. Elle vit à la campagne, elle s'occupe de son petit monde avec ses oiseaux, ses chèvres, son petit jardin. Elles n'expose pas. Elle ne fait que dix/douze tableaux par an. Parfois, elle vend ses toiles dans les "foires à tout" (c'est à peu près comme les vide-greniers français) et elle ne s'intéresse pas du tout à ce que le monde pense de ses œuvres, ni de la dimension esthétique.

Catinca Popescu est une dame bien établie dans le monde de l'Art naïf roumain. Elle est connue. Elle expose. Elle organise des écoles d'été pour les enfants, pour propager l'art. Elle n'est donc pas une débutante. Elle est appréciée comme une bonne artiste naïve.

 

J.S-R. : Il y a, derrière cet aspect rural de ses œuvres, un très fort humour. Dans l'un de ses tableaux, les deux familles voisines sont sur le point de se battre, et pendant ce temps, le renard vient attaquer le chien de l'une d'elles…

O. A. : Non ! Le tableau s'appelle "Les voleurs de poules vont payer avec leur fourrure". On peut déduire du titre que ces familles chassent…

 

J.S-R. : Je n'avais pas vu les choses sous cet angle ! Le titre change, en effet, l'histoire.

 

Papa Ioan Mãric
Papa Ioan Mãric

Passons à Papa Ioan Maric : peut-on dire qu'il est dans le monde du cirque ? Des voyages ? Peut-être dans les traditions du monde rural ? Un villageois, en tout cas ?

O. A. : Oui. Ses travaux plus anciens étaient plus liés aux traditions roumaines, aux ancêtres, aux Noëls… aux traditions religieuses comme Pâques, le mariage, le baptême, etc. Les travaux plus récents sont de plus en plus allégoriques, et ce sont ceux ce que je préfère. Il est difficile de comprendre son travail, pour quelqu'un qui n'est pas immergé dans ce type de spiritualité. Parce qu'en fait, les animaux qui apparaissent dans ses œuvres ne sont pas vraiment des représentations des animaux ; ce sont des allégories pour un vice, pour une folie. Ce qu'il peint, c'est de la dérision du monde du village duquel il est parti. Parce qu'il est aussi quelqu'un qui a travaillé comme machiniste dans une usine. L'art n'était donc pas sa profession. Par exemple le très grand poisson qui se trouve là est une manière de se moquer des pêcheurs qui se vantent toujours d'avoir attrapé d'énormes bêtes dans la rivière, ce qui n'est pas tout à fait possible ! D'autant que, là où il vit, c'est une région de collines, donc les rivières sont petites !

 

J.S-R. : Mais en France aussi, nous avons les pêcheurs de sardines qui bouchent le port de Marseille !

Le tableau que je trouve le plus amusant est celui des fonds baptismaux où le pope est en train de baptiser deux enfants en même temps : l'un est dans le bon sens, à l'autre il est en train de tremper la tête !

O. A. : Oui, là, il s'agit d'une satire contre les popes ; parce qu'il faut dire qu'en Roumanie, l'orthodoxie est toujours très répandue, très présente dans la conscience des gens. Mais de plus en plus, il y a ce mécontentement contre les popes qui deviennent moins spirituels, moins éthiques dans l'accomplissement de leur profession. Ils ne respectent plus les rituels et tendent à devenir des commerçants.

 

J.S-R. : Lorsque j'étais en Roumanie, j'ai eu l'impression que, comme en Russie, depuis que la religion n'est plus interdite, il y a un regain de religiosité. Par exemple, dans la rue où nous logions, il y avait une église à peu près à mi-longueur. Et les gens se signaient en entrant dans la rue ! Ces scènes m'ont beaucoup impressionnée.

O. A. : Oui. Pour moi, c'est un mélange entre la vraie religiosité et une mentalité très superstitieuse. Ce n'est pas pour tout le monde un ressenti très religieux ; il s'agit plutôt d'habitude, de superstition. Mais il est vrai qu'en Roumanie, la religion a regagné beaucoup du terrain qu'elle avait perdu sous le régime Ceausescu.

 

Aurel Gheorghui
Aurel Gheorghui

J.S-R. : Nous en venons ensuite à un artiste qui me semble complètement différent des autres, Aurel Gheorghiu. Déjà, par sa façon de ne traiter que des visages ; et de les traiter dans un cercle. C'est une façon de les enfermer ? D'autant que, comme dans les livres de médecine où l'on montre les "écorchés", il montre semblable situation pour beaucoup de ses personnages.

O. A. : Aurel est un artiste tout à fait particulier, comme personnage. Il vit dans un monde très renfermé. Il est presque autiste. Il a vraiment beaucoup de mal à communiquer avec les gens. Même moi, je dois faire un gros effort pour comprendre ce qu'il dit. Pour Jean-Luc Bourdila, par exemple, il aurait été absolument impossible de communiquer avec lui. Il peint toujours des séries comme celles-ci. Il ne peint pas toujours des visages, mais il ne fait jamais un unique tableau sur un thème. Il en fait dix, douze… Parce qu'en faisant ses tableaux, il comprend ses propres pensées. Un jour, une idée jaillit dans sa tête et commence à l'obséder. Il renonce à ce qu'il faisait juste avant. Il prend une feuille de papier et commence à dessiner pour comprendre, pour lui-même, cette idée. Et il la poursuit. Il la développe au long de cette série de tableaux. C'est ce qui s'appelle "les totems". Mais le cercle qui entoure les visages est en fait une représentation de l'esprit de quelqu'un. Et si l'on regarde bien ce qui "se passe dans la tête", ce sont des choses très bizarres, ou des choses tout à fait habituelles… tout ce qui peut peupler l'univers mental de quelqu'un. C'est comme une dissection de la vie du personnage. Il y a aussi de petites scènes de vie quotidienne. En fait, c'est assez drôle, parce que pour le dernier qu'il a fait et que j'ai apporté, il m'a dit de le lui rapporter absolument. Quand je lui ai demandé pourquoi il était plus attaché à celui-là qu'aux autres, il m'a dit dans sa manière tout à fait particulière de parler, qu'il n'était pas question d'attachement, mais qu'il n'en a pas fini avec ses idées, et qu'il doit encore les poursuivre. Pour cela, il lui faut la dernière "étape" de la série. Par contre, il est capable de peindre dans des techniques tellement différentes, qu'il pourrait être schizophrène ! Même si, dans ses travaux récents, ce type de création /dissection anatomique, est de plus en plus récurrent. Il est très technique. Tout à fait autodidacte. Il lit beaucoup. Il explore sans cesse de nouvelles manières de dessiner. Il est un personnage tout à fait exceptionnel.

 

J.S-R. : Mais dans votre disposition murale, le "personnage" central représente sans ambiguïté un cochon. Etait-il à ce moment-là dans une phase animalière… je ne sais pas comment qualifier cette période ?

O. A. : Il est, aussi, très attaché à sa commune natale. Il a essayé de s'établir à Bucarest, parce qu'il pensait qu'être dans une grande ville pourrait l'aider. Mais il a fermé son atelier et est retourné dans son village. Il dit que s'il n'a pas ses champs sous les pieds, cela ne va pas du tout. Le cochon représente plus qu'un animal dans le monde rural de la Roumanie. C'est un des animaux que l'on consomme le plus. La fête de Noël est très liée au cochon, et tous les repas comprennent un plat lié au cochon. Le sacrifice du cochon pour Noël est une fête en elle-même. Le cochon dans ce tableau, n'est pas forcément l'animal, c'est plutôt le monde du village. Poulet, vaches… sont optionnels au village, mais le cochon est incontournable.

Si vous regardez ce tableau, vous voyez tout ce qui va se passer avec lui, les repas qu'ils vont faire avec sa viande, l'instrumentaire avec lequel il est préparé… C'est presque un hommage à cet animal qui est tellement important.

 

 

Stefan Mocanu
Stefan Mocanu

J.S-R. : Nous terminerons par Stefan Mocanu qui, à mon avis, est dans une connotation beaucoup plus contemporaine. Le personnage peut être allemand ? Mais sûrement appartient-il à la Gestapo ?

O. A. : Oui. C'est bien un Nazi.

 

J.S-R. : Juste à côté se tient un ange. Faut-il y voir le Bien et le Mal ? La confrontation du Bien et du Mal ? Entre les deux, est-ce le Christ ?

O. A. : Oui, c'est le Christ. En fait, les trois sont des Christ, même le petit au milieu qui se couvre le visage avec les mains. Ils ont les stigmates et la couronne d'épines. C'est donc toujours une représentation du Christ.

En fait, la crucifixion, et les horreurs du régime nazi sont deux thèmes récurrents dans son œuvre. Horreurs nazies, mais aussi staliniennes, etc. Il est vraiment perplexe devant ce type de création.

 

J.S-R. : Quel âge a-t-il ? A-t-il vécu ces périodes noires ?

O. A. : Je pense qu'il est dans la trentaine.

 

J.S-R. : Il n'a donc pas connu la guerre.

O. A. : Il est cuisinier et a commencé à peindre à la mort de sa mère il y a environ cinq ans. Il ne fait que des choses qu'on ne peut pas considérer comme très gaies, parce qu'il ne comprend pas la volupté de tuer, de détruire, la volupté du carnage. Pour lui, les crucifixions n'ont aucune connotation religieuse. Le Christ est la représentation la plus haute de l'Humanité la meilleure, la plus parfaite, la plus noble, la plus généreuse. Qui se fait tuer, qui se fait massacrer avec volupté par ses semblables. Il en va de même pour les camps nazis, puisque ce tableau s'intitule "L'ange de la mort à Auschwitz". C'est toujours lié au génocide nazi.

 

Oana Amãricãi lors du vernissage (2e gauche)
Oana Amãricãi lors du vernissage (2e gauche)

J.S-R. : Maintenant que nous avons fait ce tour d'horizon, y a-t-il d'autres sujets dont vous auriez aimé parler ? D'autres thèmes que vous auriez aimé évoquer ?

O. A. : C'est difficile à dire, parce que pour moi, l'art marginal est une découverte tout à fait récente. Je suis fascinée par ce monde, mais je viens juste de le découvrir. Chaque jour, j'apprends un peu quelque chose de nouveau sur ce monde. C'est un peu, aussi, la situation en Roumanie, parce que l'on ne parle pas des arts marginaux, même si, bien sûr, il y a des créations marginales. Mais cette création marginale doit exister partout dans le monde. Partout où il y a des gens, il y a forcément quelqu'un viscéralement, pour exorciser ses propres pulsions.

 

J.S-R. : Pour certains, cela va même jusqu'à une question de survie.

O. A. : Oui. Cela existe donc aussi en Roumanie, mais pas au niveau du discours public. Les termes ne sont pas bien compris. Tout cela reste un peu chaotique. Et pour moi, il en va de même. Je dois vous avouer que c'est maintenant seulement que j'essaie de comprendre les différences entre les tendances de l'Art marginal. Et ce n'est pas du tout facile, parce qu'il y en a de si nombreuses ! Et parfois, les différences sont tellement subtiles, qu'elles sont difficiles à comprendre ! Je conclurai donc en disant qu'en ce moment, j'apprends ; en étant à ce festival, j'apprends ; en regardant les autres, j'apprends…

 

J.S-R. : Je vais donc vous souhaiter "bonne route picturale" !

 

ENTRETIEN REALISE A BEZU-SAINT-ELOI, LE 19 MAI 2013.

 

VOIR AUSSI ENTRETIEN DE JEANINE RIVAIS AVEC MIHAI DOCEA PRESENT AU GRAND BAZ'ART A BEZU