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PARIS :
A GALERIE : 12 rue Léonce Reynaud 75116 Paris. Tél : 06 20 85 85 85. Lundi/Vendredi : 10h/13h et 15h/19h. Samedi : 12h/19h.
**** BRUNO AVEILLAN : « Vu de ma fenêtre »
Exposition jusqu’au 15 novembre 2024.
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PARIS :
ALMINE RECH ESPACE MATIGNON : 18 avenue Matignon, 75008 Paris
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PARIS
ARTS D'AUSTRALIE STEPHANE JACOB : 13 rue Chapon 75003 Paris. Tél : 01.46.22.23.20. 10h/18h
**** KONSTANTINA NALA NOURA COLOURS OF COUNTRY
Exposition jusqu’au 25 janvier 2025.
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PARIS :
ARTISTES DE LA BASTILLE : Espace Commines 17 rue Commines, 75003 Paris.
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PARIS :
ATELIER VERON : 31 rue Véron, Paris. Tél : 01.55.79.01.58. Mercredi/Dimanche : 11h/19h.
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PARIS :
BAB's GALERIE : 27 rue Casimir Périer, 75007 Paris. Tél : 06.52.8.57.42.
27/04 - 13h/19 //28/04 - 13h/19h // 02/05 - 15h/21h – Nocturne // 04/05 - 13h/19h // 05/05 - 13h/19h // 09/05 - 15h/21h - Soirée de décrochage avec la performance musical de l'auteur compositeur interprète Princess Jorge
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PARIS :
BIGAIGNON : 18 rue du Bourg-Tibourg, 75004 Paris. Mardi/Samedi : 12h/18h.
**** BERNARD VENET : « Macadam 1963 » : Photographies
« la galerie Bigaignon présente pour la première fois l’intégralité de la série photographique « Macadam Noir » de l’artiste conceptuel français Bernar Venet, réalisée en 1963. C’est la première fois que Bigaignon lui consacre une exposition depuis l’annonce de la représentation de son œuvre photographique en début d’année 2024. Si Bernar Venet est incontestablement un pionnier de l’art conceptuel, son travail photographique est moins connu du public. Avec la série « Macadam Noir », Bernar Venet trouve une nouvelle manière d’explorer l’abstraction formelle avec des photographies réalisées à partir de gros plans de sol goudronné. Conçues comme la continuation de ses premières peintures monochromes noires et des « Goudrons », elles font partie d’une approche expérimentale liée à son questionnement sur l’avenir de la peinture. Tous les tirages de cette série sont rassemblés chez Bigaignon, visibles à la fois pendant Art Basel Paris et Paris Photo.
Précurseur de l’art conceptuel, figure majeure de la scène artistique internationale, Bernar Venet ne s’est, tout au long de sa carrière, privé d’aucun médium : peinture, dessin, son, sculpture, poésie, film, performance. Son œuvre polymorphe, célébrée de par le monde, s’étend sur plus de six décennies, et pourtant, rares sont ceux d’entre nous à savoir que la photographie y tient une place à part depuis ses tout débuts à Nice dans les années 60.
De 1961 à 1963, Bernar Venet a produit un certain nombre d’œuvres basées sur un «principe d’équivalence» qui lui permettait de transmettre le même contenu à travers différents médiums, avec la couleur noire comme fil conducteur, ce noir qui incarne le refus d’une communication facile tout en louant une forme d’austérité en opposition à la figuration émergente et à l’abstraction lyrique éclatante des années 1960. Cette décennie a été marquée par une approche radicale basée sur des expérimentations constantes, ce qui a conduit à de nouvelles typologies d’œuvres sculpturales, picturales, sonores et photographiques caractérisées par la neutralité, la production sérielle et le rejet de la composition… (NDLG)
Exposition du 12 octobre ay 30 novembre 2024
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PARIS :
CENTRE CULTUREL SUISSE : 38 Rue des Francs Bourgeois 75003 Paris. Tél : 01 42 71 44 50. Mardi/Dimanche : 13h/19h.
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PARIS :
CERCLE NORVEGIEN DE PARIS : 242 rue de Rivoli, 75001 Paris. Tél : 01.42.60.76.67.Lundi/ Vendredi : 10h/18h.
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PARIS :
CLAVÉ FINE ART : 10 bis rue Roger, 75014 Paris. Lundi/vendredi : 10h/19h. Uniquement sur RDV.
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PARIS :
FONDATION CALOUSTE GULBENKIAN : 39, Bl. d
e La Tour Maubourg, 75007 Paris. Tél. 01 53 85 93 76. Lundi/Vendredi : 9h/18h. Samedi : 11h/18h.
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PARIS :
FONDATION CARTIER pour l'art contemporain : 261 boulevard Raspail, 75014 Paris. TLJ sauf lundi : 11h/20h. Nocturne le mardi jusqu’à 22h.
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PARIS :
FONDATION D'ENTREPRISE RICARD : 12 rue Boissy d'Anglas 75008 Paris. Mardi/Samedi : 11h/19h. Sauf jours fériés.
**** Clémentine Adou, Madison Bycroft, HaYoung, Charlotte Houette, Lenio Kaklea, Paul Maheke et Mona Varichon : TOUS MES MESSAGES SONT EMOTIONNELS
Vernissage le 9 septembre à 18h.
Exposition du 10 septembre au 31 octobre 2024.
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PARIS :
GALERIE FREDERIC MOISAN : 46 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris. Code 17A85, 2e étage. Tél : 06.11.28.67.84. Sur RDV sauf jours de vernissage
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PARIS :
FRENCH ARTS FACTORY : 19 rue de Seine, 75006 Paris. Tél : 01.77.13.27.31.
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PARIS :
GALERIE ART AUJOURD'HUI : 8 rue Alfred Stevens. 75009 Paris. Tél : 01 71 37 93 51. Jeudi/Dimanche : 15h/20h et sur rendez- vous.
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PARIS :
GALERIE ART' ET MISS : 14 rue Sainte Anastase, 75003 Paris. Tél : 01.84.17.59.17. Mercredi/Samedi : 12h/19h. Dimanche : 14h/19h.
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PARIS :
GALERIE A&R FLEURY : 36 avenue Matignons, 75008 Paris. Tél : 01.42.89.42.29.
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PARIS :
GALERIE LA GALERIE AFRICAINE AUDE MINART : 53 rue Blanche, 75009. Tél : 06.60.24.06.26.TLJ. : 12h/19h. Dimanche : 14h/19h.
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PARIS :
GALERIE B&B : 6 bis rue des Récollets, 7010 Paris. Lundi/Vendredi : 14h/20. Samedi : 10h/20h. Dimanche : 10h/18h.
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PARIS :
GALERIE 110 VERONIQUE RIEFFEL : 110 rue Saint-Honoré, 75001 Paris. Mardi/Samedi : 11h/19h.
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PARIS :
GALERIE BESSAUD : 24 bis rue de Charenton, 75012 Paris. Tél : 03.47.66.86.07. Mercredi/Samedi : 14h/19h.
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PARIS :
GALERIE CHRISTIAN BERST : 3-5, passage des Gravilliers, 75003 Paris. Tél / Fax : +33 (0)1 53 33 01 70.Mercredi/Dimanche : 14h/19h.
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PARIS :
GALERIE THE BRIDGE (Berst) : 6 Passage des Gravilliers 75003 Paris.
**** TOMASZ MACHCINSKI : « Le rêve américain » J’ai tout fait grâce à toi.
Projection du film i ncognito
Le film Incognito est visible dans son intégralité au sein de l'espace the bridge, que nous avons transformé pour l'occasion en salle de cinéma.
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PARIS :
GALERIE CAMILLE POUYFAUCON : 19 rue Guénégaud, 75006 Paris. Tél : 06.47.66.86.07. Mardi/Samedi : 11h/19h.
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PARIS :
GALERIE CEYSSON ET BÉNÉTIÈRE : 23 rue du Renard, 75004 Paris. Tél : 06.70.56.63.24. Mardi/Samedi : 11h/19h.
**** PHILIP TAAFFE :
« La galerie Ceysson & Bénétière présente la première exposition de Philip Taaffe dans son espace parisien, en collaboration avec sa galerie new-yorkaise Luhring Augustine. Les œuvres de Philip Taaffe se distinguent par leur richesse visuelle et leur profonde exploration des motifs et des traditions culturelles du monde entier. Ses nombreux voyages, notamment au Moyen-Orient, en Inde, en Amérique du Sud ou encore Maroc ont profondément influencé son œuvre. »
Exposition du 17 octobre au 30 novembre 2024
**** CLAIRE CHESNIER : « Un rose, une rosée, un couchant
J’ai beau me déplacer latéralement devant ces encres, m’éloigner puis me retourner vers elles, je ne parviens pas à décider s’il s’agit là de monochromes qui nuancent un seul pigment ou de polychromes qui en diluent plusieurs, qui les embrasent et les disséminent, et cet indécidable agit tel un révélateur : il n’y a plus de teinte ici, plus de coloris, la définition d’une tonalité chromatique est dépassée, il n’y a plus que la couleur, c’est elle qui passe devant moi et que je rencontre, elle qui passe sur les grands papiers, glisse et transite, métamorphique sans être mutante, elle qui évolue. Je l’éprouve pleine et lente, expansive, et dans le même temps au bord de disparaître, déjà spectrale.
Ce qui se joue dans cet usage de la couleur, dans cette oscillation qui va de la densité pigmentaire à l’auréole du halo, induit de basculer dans une autre modalité du regard, autrement dit de consentir à la déprise, à la disparition des formes mais aussi d’acquiescer à l’indécidable, à l’indétermination, à la volatilité. J’ai l’intuition que la peinture se tient là, dans l’épaisseur radiante de cette ligne de suspension, sur ce bord poreux, sur cette lisière mobile, versatile, entre abstraction — je suis face à des mouvements, des forces, des élans, des flux, des présences — et figuration — je suis face à des paysages, des clartés, des ciels, des aubes, des feux, des crépuscules peut-être, je suis devant la rosée d’une prairie d’hiver, une buée de whisky, une marine du soir, un ciel brouillé, un amour fantôme. Je me tiens devant l’absence, devant ce qui est en train d’advenir et que je ne sais pas. Ce que devient en nous ce qui a disparu. La disparition.
Claire Chesnier se tient dans la distance, elle observe l’écart, sa parole joue dans le silence, nette, temporisée, elle est en cela une réplique de sa peinture qui, elle, joue dans le blanc de la feuille, fraye sans forcer, convole avec le papier dans la strie d’un sillage, la sinuosité d’un flux, le grain d’une vaporisation.
Nous regardons, et c’est exactement comme parler ensemble, prendre langue : nos yeux sont nos bouches, nos déplacements une sorte de phrase, et bientôt nous ne faisons rien d’autre que prendre notre temps — ce temps de la peinture qui est le temps du regard. [...] À quel moment ai- je capté ce mot de « patience » ? Je commençais à piétiner et les peintures vibraient autour de nous, faseyant dans une instabilité chromatique, elles étaient presque mêmes, quasi pareilles, de ce format vertical à la mesure du corps, ou plutôt à la mesure de celui de l’artiste, ainsi qu’elle l’écrit dans Fragments d’une déposition1 : « Ma stature, mon épaulement, l'amplitude et la largesse de mes mouvements de bras sont aux mesures du papier. Je l'ai taillé à ma mesure — à mesure de femme. Aussi l'horizon du cadre se dessine-t-il dans l'extension comprise, à mon échelle (...) ». Des encres qui subitement m’ont parue la contenir tout entière, recouvrer leur nature de portraits — des autoportraits. J’ai entendu patience par ce mouvement toujours recommencé qui revenait vers la feuille, cette inclinaison du buste, cette tension de la nuque, cette extension du bras, ce lâché du poignet. Une tension souterraine qui compose avec le corps, avec la douleur, avec la jouissance aussi. Qui répète, recommence, revient encore, travaille à écoper le sens, à l’amincir, à distiller son grain le plus chétif et le plus insignifiant, qui œuvre à l’abolition de tout motif, et jusqu’à toute intentionnalité de la peinture. Cet entêtement dans la peinture. La patience comme insistance, comme résistance. La patience mutique et rebelle. Maintenant que j’y pense, j’ai sans doute perçu ce mot par celui de confiance apparu dans la foulée. Se confier à la peinture, se fier à elle, entièrement, l’accueillir sans réserve ; se délester de la maîtrise et raviver l’instinct [...] Et sans doute l’ai-je encore discerné, ce mot, par celui d’alliance qui me venait encore. La patience telle une alliance avec la durée, telle une endurance. Une disposition à se fondre dans le cours du vivant, à pactiser avec le temps, à désirer ce qui vient — amor fati. Celle qui traverse les paysages, respire, va loin. Les feuilles étaient suspendues, le sens suspendu, le langage suspendu, le temps suspendu, et la ville pulsait autour de nous tandis que je découvrais cette activation de l’abandon — ce mouvement impossible qui avait lieu ici. Une peinture de patience.Maylis de Kerangal,
Exposition du 5 décembre 2024 au 25 janvier 2025
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PARIS :
GALERIE CLAIRE CORCIA : 323 rue Saint-Martin, 75003 Paris. Tél : 09.52.06.65.88
Lundi-vendredi 11h30-17h/30. Samedi 14h-19h
**** ZAHRA ZEINALI : « Fantasmagories »
Vernissage jeudi 7 novembre de 18h à 21h
Exposition du 7 novembre au 21 décembre 2024.
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PARIS :
GALERIE DB et ANGELARTS : 24 rue Morère, 75014 Paris. Code porte ! 83B56. TEL : 06.09.75.79.54.
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PARIS :
GALERIE DE CAUSANS : 25 rue de Seine, 75006 Paris. TLJ. Sauf dimanche : 14h30/19h.
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PARIS :
GALERIE D'EYLAU : 36, avenue d'Eylau, 75016 Paris. Tél : 06.62.09.43.63. Mardi/Dimanche : 12h/19h.
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PARIS :
GALERIE DU CENTRE : 5, rue Pierre au Lard, (angle 22, rue du Renard). 75004 Paris Tél : 01 42 77 37 92. Mardi/Samedi : 14h/18h30.
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PARIS :
GALERIE DU GENIE DE LA BASTILLE : 126 rue de Charonne, 75011 Paris. Mardi/ Dimanche : 14h/20h.
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PARIS :
GALERIE DURST : 15 rue de la Tour, 75116 Paris. Tél : 01.45.24.73.00. Mardi/Samedi : 11h/19h.
**** FITZIA : Voyages en papier
Cette exposition posthume célèbre l’héritage d’une artiste qui a transformé le papier en véritable langage artistique, marquant l’histoire de l’art contemporain par sa perspective innovante du collage. Dans les années 1960, l’artiste pionnière y consacre sa carrière artistique. Pendant près de 50 ans, elle réalisera de nombreux tableaux abstraits d’une finesse étonnante, que nous vous invitons à découvrir.
Ses créations, à la fois délicates et impactantes, plongent le spectateur dans une exploration infinie de formes et de couleurs. Son approche technique et intuitive donne vie à des œuvres d’une esthétique singulière, permettant à Fitzia d’exprimer des émotions intemporelles et universelles et à ainsi influencer les scènes artistiques de Paris à New York en passant par Mexico.
Vernissage mercredi 16 octobre à 18h.
Exposition du 17 octobre au 9 novembre 2024
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PARIS :
GALERIE HERVE COURTAIGNE : 53 rue de Seine 75006 Paris.
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PARIS :
GALERIE HORS CADRE : 8 rue Chapon, 75003 Paris. Tél : 06.47.66.86.07.14h/20h et sur RDV.
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PARIS :
GALERIE HORS-CHAMPS : 20 rue des Gravilliers, 75003 Paris. Mardi/Dimanche : 13h/19 h.
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PARIS :
GALERIE INSULA : 24 rue des Grands Augustins 75006 Paris. Tél : (06) 07 74 96 57 ou (01) 71 97 69 57. Mercredi/samedi : 14h/19h30. et sur rendez-vous.
**** THOMAS JORION : « Passages »
Cette sixième exposition personnelle de l’artiste au sein de la galerie, jalonne une collaboration riche et fructueuse initiée en 2012 avec leur toute première exposition Palais Oubliés.
Pour l’occasion Sylvie Hugues, correspondante à l’Académie des Beaux Arts s’est immergée dans les images de l’exposition pour nous livrer ses réflexions.
« Passages, l’exposition de Thomas JORION présentée à la Galerie Insula, est une invitation à contempler des espaces abandonnés : coursives, escaliers, passerelles, arcades… Des lieux « entre » qui jouent ici le rôle de métaphores visuelles. Ne sommes-nous pas entre deux temps, passé et présent ? L’homme s’il existe, semble être de passage lui aussi ; il a laissé quelques traces : des vêtements pendent tranquillement sur un fil, quelques bancs somnolent contre une paroi… Seule la nature semble tirer avantage de cet abandon, envahissant une architecture jadis luxuriante.
Depuis 2013 et la sortie de son ouvrage Silencio, Thomas Jorion ne cesse de traquer la poésie qui émane des ruines, tout en constituant une archive mémorielle parallèle. Qu’il pose sa chambre argentique grand format en Inde, à Cuba, en Italie ou au Liban, il émane de ses compositions au cordeau, un parfum de mystère. Figés à jamais dans une lumière naturelle soigneusement choisie, tôt le matin ou tard l’après-midi, ces lieux nous interrogent sur l’impermanence de notre civilisation et nous rappellent, avec une infinie délicatesse, la fragilité de notre condition humaine. » (NDLG)
Exposition du 24 octobre au 30 novembre 2024
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PARIS :
GALERIE KALEIDOSCOPE : 19 rue Mazarine 75006 Paris. Mardi/Samedi : 11h/19h.
**** jean Arp, Enrico Baj, Hans Bellmer, Erwin Blumenfeld, Louise Bourgeois, Victor Brauner, André Breton, Léonora Carrington, Salvador Dali, Oscar Dominguez, Max Ernst, Jacques Grinberg, Vassili Kandinsky, Frantisek Kupka, Yayoi Kusama, Wilfredo Lam, Sigalit Landau, Le Corbusier, Annette Messager, André Masson, Roberto Matta, Sabine Monirys, Francis Picabia, Anton Prinner, Man Ray, Antonio Recalcati, Carl Strüwe, Fernand Teyssier, Léon Tutundjian, Raoul Ubac… SURREEL : trois petites histoires surréalistes
Vernissage le jeudi 5 septembre à 18h3
Exposition du 5 septembre au 30 novembre 2024.
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PARIS :
GALERIE KORALEWSKI : 92 rue Quincampoix, 75003 Paris. Tél : 01.42.77.48.93. Mardi/Samedi : 14h/19h.
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PARIS :
GALERIE LELIA MORDOCH : 50 rue Mazarine, 75006 Paris. Tél : 01.53.10.88.52. Mardi/Samedi : 13h/19h.
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PARIS :
GALERIE LES YEUX FERTILES : 27 rue de Seine, 75006 Paris. Jeudi, Vendredi, Samedi : 14h/19h.
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PARIS :
GALERIE LISE CORMERY : 6 rue Lanneau, 75005 Paris. Tél : 06.81.77.93.62.
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PARIS :
GALERIE MAEGHT : 42 rue du Bac, 75007 Paris. Tél : 01.45.48.45.15. Mardi/Samedi : 10h/19h.
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PARIS :
GALERIE NEGROPONTES : 14/16 rue Jean-Jacques Rousseau; 75001 Paris. Tél : 06.75.83.56.94.
**** PORTRAITS
La Galerie Negropontes présente l’exposition Portraits, du 6 septembre au 21 décembre 2024, conçue comme une déambulation surréaliste et onirique dans l’art de l’interprétation du portrait. De l’évocation à l’abstraction, de l’interprétation à l’imagination, du clin d’œil à la symbolique, les œuvres présentées s’approprient cette thématique, si chère à l’histoire de l’art, reprenant ses différents codes pour révéler ce genre graphique sous toutes ses formes.
Perrin & Perrin, Portrait 1, Portrait 2, Portrait 3, Portrait 4, 2023, sculptures en verre, pièces uniques
Pour cette occasion, Benjamin Poulanges présente trois nouvelles toiles et trois nouvelles céramiques. Pour la première fois dans l’œuvre abstraite de l’artiste, des personnages apparaissent. Privés de figuration, l’observateur peut y projeter le portrait de son choix.
Mauro Mori propose une interprétation du portrait au travers de deux œuvres : Derrière le rideau et le Voyeur. Tel un véritable Homo faber, l’artiste sculpte ces deux œuvres tel le galbe d’une figure humaine et une perspective des formes tridimensionnelles. La troisième pièce, Good nose, présente un clin d’œil humoristique à l’élément central du visage et donc de tout portrait.
Plus encore qu’un portrait, l’œuvre Présence Black Purple d’Ulrika Liljedahl présente une véritable silhouette tourbillonnante doté d’une couleur onirique. Avec cette œuvre, l’artiste étonne encore en associant le crin de cheval et une teinte de violet aux reflets satinés.
Ulrika Liljedahl, Présence Black Purple, 2021, scultpture en crin de cheval, pièce unique/ Mauro Mori, Derrière le rideau, 2011, bois d'albizia, pièce unique
Pour Portraits, Éric de Dormael, sculpteur et designer, s’est emparé de ce thème avec l’élément portraitiste le plus à portée de main : le miroir. Au travers de sa réflexion est créé un nombre infini de portraits. Black lines est un miroir unique, comme une œuvre fonctionnelle.
Gianluca Pacchioni, sculpteur sur métal, aime le contraste et le défi entre la nature brute des métaux et la sensibilité humaine, qui est capable de les transformer en beauté. La table basse Under the Sheets, évocation d’un corps se réveillant sous un drap, représente sa recherche de matériaux étendue ici aux minéraux. Ici, l’onyx blanc apporte de nouvelles tonalités, une physicalité dense et façonnée de manière spectaculaire.
Black storm est, pour Étienne Moyat, le portrait d’une tempête prenant des allures florales comme un changement naturel en écho avec son amour pour les éléments terrestres. Pour cette œuvre, il utilise son matériau de prédilection, le bois, et le magnifie par la sculpture.
Agnès Baillon, renommée pour ses sculptures figuratives, utilise les codes classiques et les déconstruit en décomposant deux éléments figuratifs du portrait : les yeux et la bouche. Comme une mise en scène surréaliste, les yeux observent l’observateur et le place en acteur principal.
Perrin & Perrin, Flotaison, 2020, sculpture en verre et base en bronze, pièce unique
Atlantis est le portrait de deux grandes inspirations de Jean-Christophe Malaval : l’œuvre de Jules Vernes et la mythologie grecque. Ces deux univers ont donné naissance à ce vase aux formes vivantes figées dans le temps, réalisé d’abord en bronze puis en céramique.
Selon Garo Minassian, le portrait de cette sculpture est à travers ce volet mi-clos, la révélation de la lueur de vie qui témoigne du passé. Comprendre l’itinéraire des larmes suspendues, lire sur ces lèvres muettes, ce qu’a pu être l’existence disparue. Imaginer les joies et les tristesses, la voix et les humeurs d’une inconnue qui demeure, au-delà du blanc et du noir, une âme haute en couleurs, sous des traits d’éternité.
Pour Martine et Jacki Perrin, « le portrait n’a pas à imiter le réel mais à le considérer d’un point de vue novateur et original. » Ainsi, en élargissant les champs d’exploration tels que les matériaux ou encore la fragmentation, le portrait se libère des contraintes de la ressemblance visuelle. Le couple d’artistes recherche une représentation contemporaine qui peut et doit être déstabilisante comme l’ont fait en leur temps le sculpteur Arman avec le Portrait-robot d’Iris ou Man Ray avec Les larmes.
Enfin, l’œuvre de Mircea Cantor Add verticality to your seat est une représentation symbolique du moment où Socrate, acceptant sa sentence, s’élève et transcende sa condition. C’est aussi un hommage à la Colonne sans fin de Brancusi.
Chaque artiste avec le portrait qu’il présente s’inscrit dans l’histoire de l’art par son hommage, par ses références et par les codes utilisés.(NDLG)
Exposition du 6 septembre au 21 décembre 2024
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PARIS :
GALERIE PIERRE-MARIE VITOUX : Marais, 3 rue d’Ormesson Place du Marché Sainte-Catherine, 75004 Paris. Tél : 01.48.04.81.00. Mercredi /Samedi : 14h/19h.
**** CIRO RIZZO :"Fleurs de ruine »
Ciro Rizzo dans cette nouvelle exposition Fleurs de ruine nous renvoie à une identité picturale essentielle, celle d’une technique libre, énergique et d’une écriture sensuelle, charnelle, vagues d’émotions soulevées par la nature.
Les fleurs deviennent son thème de prédilection. Des motifs délicats, transparents, esquissés, lumineux mais contrastant avec des violentes retombées de pétales ou de pétioles éclatés. » (NDLG)
Exposition du 3 octobre au 9 novembre 2024
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PARIS :
GALERIE RAPHAËL DURAZZO : 25 rue du Cirque, 75008 Paris. Tél : 06.75.83.56.94. Lundi/Vendredi : 10h/19h. Samedi : 10h/18h
**** LE SURREALISME AU SERVICE DE LA DISTRACTION
Dans le cadre du partenariat avec le Centre Pompidou
" la Galerie Raphaël Durazzo présente l’exposition Le Surréalisme au service de la distraction, en collaboration avec la commissaire d’exposition et spécialiste du surréalisme Alyce Mahon. Cette exposition, dédiée aux femmes surréalistes telles que Leonor Fini, Leonora Carrington et Dorothea Tanning, ainsi qu’à leurs héritières contemporaines comme Sarah Antsis et Piper Bangs qui créeront des oeuvres spécialement pour l’exposition ainsi que Ginny Casey. Alyce Mahon repense le statut de la femme artiste surréaliste en suivant le fil qui relie les deux générations.
Parallèlement à cette exposition, la galerie s’associe à la grande exposition sur le surréalisme présentée au Centre Pompidou du 4 septembre 2024 au 13 janvier 2025, à travers l’itinéraire Le Paris surréaliste. Trente-six galeries membres du Comité des Galeries d’art prolongent l’exposition du Centre Pompidou par des expositions inédites qui célèbrent le centenaire du surréalisme et mettent en lumière les artistes de ce mouvement historique. Ces expositions offrent un aperçu inédit de l’exceptionnelle effervescence créatrice du mouvement surréaliste, né en 1924 avec la publication du Manifeste fondateur d’André Breton.
Le titre de l’exposition fait allusion à la revue surréaliste Le Surréalisme au service de la révolution avec le titre Surréalisme au service de la distraction. Dorothea Tanning (1910-2012), Leonor Fini (1907-1996) et Leonora Carrington (1917-2011) sont venues au surréalisme non pas par formation artistique mais par découverte, reconnaissant dans ses textes et ses images un moyen de maîtriser leurs propres ambitions en tant qu’artistes et femmes modernes. Chacune d’entre elles a joué un rôle essentiel dans l’expansion du surréalisme au-delà des premières décennies d’expérimentation grâce à leur travail en peinture à l’huile, en design et en sculpture. Ces femmes artistes ont été reconnues très tôt grâce à leur participation à de grandes expositions internationales telles que l’exposition Fantastic Art Dada Surrealism d’Alfred Barr au MoMA de New York en 1936 ou l’Exposition internationale du surréalisme à la Galerie Maeght à Paris en 1947, ainsi qu’à de nombreuses expositions individuelles et collectives ultérieures à l’échelle internationale. Dans leur art, elles ont osé mettre en scène une vision surréaliste du monde qui donnait du pouvoir à la femme. Ce faisant, elles ont remis en question les attentes sociales, morales et familiales du monde dans lequel elles sont nées, d’une manière proto-féministe ; leur vision artistique a transcendé l’atelier et a ouvert la voie aux jeunes générations pour activer de nouvelles images de la femme, libérées du rôle traditionnel de muse et d’« autre ».
Le titre de l’exposition fait allusion à la revue surréaliste Le Surréalisme au service de la révolution avec le titre Surréalisme au service de la distraction. Dorothea Tanning (1910-2012), Leonor Fini (1907-1996) et Leonora Carrington (1917-2011) sont venues au surréalisme non pas par formation artistique mais par découverte, reconnaissant dans ses textes et ses images un moyen de maîtriser leurs propres ambitions en tant qu’artistes et femmes modernes. Chacune d’entre elles a joué un rôle essentiel dans l’expansion du surréalisme au-delà des premières décennies d’expérimentation grâce à leur travail en peinture à l’huile, en design et en sculpture. Ces femmes artistes ont été reconnues très tôt grâce à leur participation à de grandes expositions internationales telles que l’exposition Fantastic Art Dada Surrealism d’Alfred Barr au MoMA de New York en 1936 ou l’Exposition internationale du surréalisme à la Galerie Maeght à Paris en 1947, ainsi qu’à de nombreuses expositions individuelles et collectives ultérieures à l’échelle internationale. Dans leur art, elles ont osé mettre en scène une vision surréaliste du monde qui donnait du pouvoir à la femme. Ce faisant, elles ont remis en question les attentes sociales, morales et familiales du monde dans lequel elles sont nées, d’une manière proto-féministe ; leur vision artistique a transcendé l’atelier et a ouvert la voie aux jeunes générations pour activer de nouvelles images de la femme, libérées du rôle traditionnel de muse et d’« autre ».
Le Surréalisme au service de la distraction présente les dessins érotiques de Fini, les paysages kaléidoscopiques de Tanning et pour la première fois en France les sculptures subversives et mythiques de Leonora Carrington montrent une liberté de création qui unit le sensuel et le fantastique dans le plus pur esprit surréaliste. Leur sens commun du surréalisme sera présenté comme la manifestation d’une nouvelle compréhension de la liberté de la femme à travers l’autoportrait, le nu abstrait et l’imago matriarcale ou mythologique. Cet héritage se retrouve dans l’art de jeunes artistes contemporains sélectionnées pour l’exposition : Sara Anstis, Piper Bangs, Ginny Casey.
Le travail de « distraction » est tout le contraire de la concentration - la distraction permet au spectateur de dialoguer avec l’oeuvre et de l’englober plutôt que d’être englobé par elle ; de cette manière, l’oeuvre d’art remodèle notre monde, en nous détournant de la réalité. Deux générations de femmes artistes dialoguent dans l’exposition et toutes ont été sélectionnées par Alyce Mahon, qui a travaillé sur Leonora Carrington et en collaboration avec succession de Leonor Fini, pour leur recherche surréaliste de la distraction, alors qu’elles explorent le pouvoir séducteur et subversif du féminin, le paysage ou l’intérieur inquiétant, et le besoin de se réapproprier les mythes matriarcaux. Ensemble, les oeuvres exposées au sein de l’exposition Le Surréalisme au service de la distraction ne commémore pas tant le surréalisme qu’elles ne poursuivent son oeuvre libératrice, à l’heure où nous célébrons le 100e anniversaire du premier manifeste. L’exposition est réalisée en collaboration avec rossogranada, les représentants exclusifs du Conseil Leonora Carrington en Europe." (NDLG)
Exposition du 26 septembre au 13 novembre 2024.
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PARIS :
GALERIE ROBILLARD : 106 rue de la Folie Méricourt, 75011 Paris Tél : 06 12 46 38 00. 10h/19h dimanches inclus.
Galerie sur cour, codes d'accès 28a12 puis 12a28, au rdc face au petit jardin.
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PARIS :
GALERIE ROUSSART : 13 rue du Mont Cenis, 75018 Paris. Jeudi/Dimanche : 14h30/19h.
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PARIS :
GALERIE SABINE BAYASLI : 99 rue du Temple, 75003 Paris. Tél : 06.34.29.40.82.du mardi au samedi, de 12h à 19h
le dimanche de 14h à 18h30
**** FABIO RIETI (1925-2020) : Hommage
« PEINDRE ENTRE DEUX SIÈCLES
Lorsque j’ai rencontré Fabio Rieti, je ne savais pas que nous serions amenés à collaborer ensemble et qu’il deviendrait un de mes meilleurs amis. De cette communauté d’esprit et de cette relation privilégiée sont nées plusieurs expositions.
4 ans après sa disparition, il me semblait important de lui consacrer un hommage à travers les tableaux provenant de son fond d’atelier dont certains n’ont jamais été exposés. C’est également une façon de mettre en avant la personnalité d’un créateur qui jusqu’à la fin de ses jours, n’a cessé de produire.
Né à Rome en 1925, les affres de l’histoire et notamment les lois raciales instaurées par Mussolini, obligeront la famille Rieti à s’installer à New-York. Il y poursuivra ses études d’art et fréquentera assidûment l’atelier du peintre Corrado Cagli, lui aussi exilé aux Etats-Unis. Dans cet environnement où la culture et l’art prédominent, le jeune Fabio bénéficiera d’un apprentissage digne des fils des grandes familles d’artistes.
Outre la peinture, la musique, le théâtre, la littérature forgeront de façon constante et déterminante la personnalité de l’artiste.De cet entourage, de ce foisonnement naitra cette volonté de décloisonner l’art, de s’ouvrir aux autres et d’aller bien au-delà des cercles fermés, au grand public.
Fabio Rieti se confrontera autant aux tableaux de chevalets qu’aux fresques et autres peintures murales qui marqueront l’urbanisme des années 60-90. Il pratiquera l’art de la mosaïque et celui de la peinture sur toile. On peut même considérer qu’il est l’un des précurseurs du street-art, il a accompagné plusieurs grands projets architecturaux où la géométrie des formes et les combinaisons de couleurs habillaient le tissu urbain.
Fabio rencontre Gilles Aillaud à New-York dans les années 45. IIs deviendront amis pour toujours. Si proche que Fabio épouse la sœur de Gilles, Laurence Aillaud sculptrice. Ils collaborent très étroitement avec leurs père l’architecte Emile Aillaud, pour les ensembles tels que Grigny La Grand Borne, la cité Pablo Picasso à Nanterre, La Noé à Chanteloup les Vignes, la cité des Coutillères à Pantin et Bobigny.
Il suffit de voir les Tours Nuages de Nanterre pour constater à quel point l’art et l’architecture peuvent fusionner dans un projet commun. Les expressions “pionnier du trompe-l’œil”, “illusionniste de la ville” reviendront souvent à propos de son travail.
Représenté par la galerie Detais à Paris depuis les années 60 avec les artistes de la figuration narrative (Arroyo, Aillaud, Cueco, Recalcati, Titina Masseli, …) c’est donc avec grand plaisir que j’ai continué à l’exposer lorsque j’ai repris la galerie.Et si des œuvres collaboratives telles que La Datcha fait partie de la collection permanente du centre Pompidou, d’autres ont été acquises par le Musée Reina Sofia (Vivre et laisser mourir ou la fin tragique de Marcel Duchamp) de Madrid, et plusieurs autres tableaux au musée de Barcelonnette et au musée d’art moderne.
Fabio Rieti avait la célébrité modeste, donnant moins d’importance à sa notoriété qu’à son œuvre, à l’insu de ses contemporains plus concentrés sur leur carrière qu’à une démarche artistique humaniste. Il a produit des œuvres aussi surprenantes qu’attachantes, cette exposition en est l’illustration. Cette modestie ne devrait en aucun cas affecter la place importante et même innovante qu’il occupe dans l’art contemporain. Que ce soit dans l’espace public ou à travers ses tableaux, il reste une référence pour de nombreux jeunes artistes.
Son œuvre est généreuse, solaire, humaniste, profondément méditerranéenne comme s’il voulait renouer avec ses racines italiennes. Aller de l’avant, se réinventer, créer sans jamais oublier son passé. Voilà ce qu’on pourrait retenir de cet artiste hors du temps tout comme le sont ces nuages qui colorent les tours de Nanterre.
Fabio Rieti n’est pas un artiste d’une mode, s’accordant avec l’éphémère. C’est au contraire un artiste dont l’intemporalité précède de nouveaux mouvements artistiques. Quel que soit l’angle sous lequel on regarde son travail on décèle une luminosité, une inventivité qui bouscule les époques, les lieux, les espaces qu’il habille.
Qui sait, si voyager sur deux siècles, l’artiste ne faisait pas un pied de nez au monde de l’art avec cette singularité dont il ne se déparait pas. Fabio a été, et restera l’artiste italo-américain français qui marquera autant nos paysages urbains que notre intériorité, parce que son art marque nos esprits, nous parle et nous éclaire." Sabine Bayasli
VERNISSAGE : Le mardi 08 octobre de 17h à 21h
EXPOSITION : Du 04 octobre au 02 novembre 2024
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PARIS :
GALERIE TEMPLON : 28 Rue du grenier Saint-Lazare, 75003 Paris. Mardi/Samedi : 10h/19h.
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PARIS :
GALERIE TEMPLON : 30 rue Beaubourg 78003 Paris. Mardi/Samedi : 10h/19h.
**** ANTOINE ROEGIERS : « La grande parade »
l’artiste belge Antoine Roegiers investit pour la toute première fois l’espace parisien de la galerie Templon. Depuis 2018, l'artiste pense et réalise son projet de « Narration picturale » : une série de tableaux dont l'ensemble raconte une seule et même histoire. Un fil narratif libre, à chronologie variable et sans fin déterminée. L'humour, la gravité et la poésie se côtoient pour mener une réflexion sur le monde contemporain tout en nous offrant la possibilité de rire de nous-même. Dans sa première exposition avec la galerie Templon à Bruxelles en 2023, nous avions laissé cette narration à un moment critique et brûlant. La nature reprenait ses droits après un énorme incendie.
Ce nouveau chapitre : « La grande parade » est composé de treize huiles sur toile qui s’inscrivent dans la tradition du mouvement Romantique. On y retrouve les incendies, les chiens errants, les masques, les corneilles et la forêt mais ici de nouveaux éléments viennent enrichir son histoire.
Un grand duc irréductible , une mystérieuse éclipse et un retour des hommes en fanfare. Une humanité grotesque qui marche au pas, machinalement, des musiciens masqués dans la veine de James Ensor, qui se voilent la face quant à l’état du monde qui l’entoure. Ici s’exprime toute la Malice de l’artiste qui nous présente, avec une grande dérision, le décalage du défilé haut en couleur évoluant bruyamment dans un monde détruit sous le regard médusé des chiens hagards.
« Je souhaitais faire revenir les hommes dans mon récit pour exprimer mon propre désarroi face à la folie de notre société et le sentiment d’impuissance qui nous sidère parfois. Le tableau La solitude du déserteur (autoportrait) dévoile un individu désemparé ne sachant que faire de son audace de s’être échappé du groupe. L’éclipse quant à elle vient nous rappeler que nous ne sommes qu’un petit confettis dans ce si grand univers. » (NDLG)
Exposition du 30 octobre au 21 décembre 2024.
**** OMAR BA
« Omar Ba revient à Paris après 6 ans d’absence avec un projet inédit. Invité par la figure de proue du livre d’art en France, Diane de Selliers, Omar Ba illustre le célèbre conte peul Kaïdara, tel que collecté et retranscrit par l’écrivain malien Amadou Hampâté Bâ. Omar Ba s’est investi pendant plus d’un an dans la création d’un corpus magistral de près d’une quarantaine d’œuvres inspirées par ce désormais classique de la littérature africaine. Suivant le poème allégorique en vers libres de 1968, l’exposition raconte le cheminement de trois compagnons, guidés par une voix mystérieuse et omnisciente vers le pays caché des génies-nains. Rencontrant onze figures énigmatiques — un caméléon, un scorpion, une source intarissable… — porteuses de sens philosophique et spirituel qui les incitent à poursuivre leur voyage, ils rencontrent enfin Kaïdara, dieu de l’or et de la connaissance. Sur le chemin du retour, seul survivra celui qui, n’aspirant qu’au savoir et à la sagesse, se sera dépouillé de ses biens matériels. » (NDLG)
Exposition du 30 octobre au 21 décembre 2024
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PARIS :
GALERIE VALLOIS : 35 rue de Seine, 75006 Paris. Tél : 01.43.25.17.34. Mercredi/Vendredi : 10h/19h. Lundi 14h/19h. Samedi : 10h/13h et 14h/19h.
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PARIS :
GALERIE W. LANDAU : 5 rue du Grenier Saint-Martin 75003 Paris. Tel : 01.42.54.80.24. Mardi/Samedi : 14h/19h.
HORAIRES D'ETE : 12h/18h. FERMETURE ESTIVALE : 8 au 15 août inclus.
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