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PARIS :

A GALERIE : 12 rue Léonce Reynaud 75116 Paris. Tél : 06 20 85 85 85. Lundi/Vendredi : 10h/13h et 15h/19h. Samedi : 12h/19h.

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PARIS : 

ALMINE RECH ESPACE MATIGNON : 18 avenue Matignon, 75008 Paris 

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PARIS : 

ARTS D'AUSTRALIE STEPHANE JACOB : 13 rue Chapon 75003 Paris. Tél : 01.46.22.23.20.

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PARIS : 

ARTISTES DE LA BASTILLE : Espace Commines 17 rue Commines, 75003 Paris. 

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PARIS : 

ATELIER VERON : 31 rue Véron, Paris. Tél : 01.55.79.01.58. Mercredi/Dimanche : 11h/19h.

**** SYLVIE KATUSZEWSKI : Sculptures

 

VOIR AUSSI : TEXTES DE JEANINE RIVAIS : "LES MATER DOLOROSA" : : N° 58 de SEPTEMBRE 1996 du BULLETIN DE L'ASSOCIATION LES AMIS DE FRANCOIS OZENDA ; et "HYMNE A LA VIE" : N° 47 DE NOVEMBRE  2002 DE LA REVUE DE LA CRITIQUE PARISIENNE. Ethttp://jeaninerivais.jimdo.com/ ART CONTEMPORAIN

 

Vernissage jeudi 16 novembre à 18h.

Exposition du 16 novembre au 31 décembre 2023

 

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PARIS  :

BAB's GALERIE : 27 rue Casimir Périer, 75007 Paris. Tél : 06.52.8.57.42.

27/04 - 13h/19 //28/04 - 13h/19h // 02/05 - 15h/21h – Nocturne // 04/05 - 13h/19h // 05/05 - 13h/19h // 09/05 - 15h/21h - Soirée de décrochage avec la performance musical de l'auteur compositeur interprète Princess Jorge 

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PARIS :

BIGAIGNON : 18 rue du Bourg-Tibourg, 75004 Paris.  Mardi/Samedi : 12h/18h.

**** BERNARD JOUBERT : "Le fixe et le variable"

" « Dans ses photographies, Bernard Joubert a la volonté d’“Inventer une figure sans la fabriquer” selon ses termes : voilà le pouvoir de la photographie, et ce en quoi elle entretient avec sa peinture un cousinage. Ses photographies deviennent ainsi des rébus ontologiques. Énigmes à jamais actuelles de l’expérience du visible figural, images aujourd’hui spectrales venant hanter ce que nous savons du tableau contemporain », nous explique Michel Poivert dans la préface du livre édité pour l’occasion. L’artiste suit toujours le même protocole et invente une figure en photographiant, dans les rues de Paris, New York, Bruxelles et Venise un rectangle de 200 × 4,5 cm délimité par un ruban blanc et un ruban noir.  (NDLG)

 

**** MORVARID K

 

"La galerie Bigaignon présente la première exposition personnelle de l’artiste iranienne Morvarid K dans ses murs depuis l'annonce de sa représentation en mai 2022. Cette exposition, intitulée « This Too Shall Pass », se focalise sur la thématique des feux de forêt et l'évolution de la perception humaine face à ces désastres écologiques. L'exposition fait suite à l’acquisition par la Bibliothèque nationale de France de trois oeuvres de cette même série et permet de déployer à l’échelle de son espace l’étendue de la série, exposée partiellement à Amsterdam en septembre dernier lors d’une participation à la foire Unbound. 

Née à Téhéran en 1982, Morvarid K trouve dans son attachement à l’identité iranienne le fondement de son rapport au monde et de sa sensibilité artistique. À travers la manipulation de la matière photographique, son travail questionne notre relation au monde, la mémoire transformatrice et l’entre-deux. Le support photographique est le point de départ, il ancre son travail dans la réalité, tandis que les techniques de superposition et de transformation apportent les expressions supplémentaires que la photographie ne saurait capturer. Accablée par les images des incendies en Australie en 2019 et 2020, Morvarid K ressent le besoin impérieux de s’y rendre et de voir les paysages statiques, silencieux, vides, de constater l’absence écrasante de vie, de se confronter à ce qui subsiste malgré la dévastation. Débutée en Australie en 2020 et poursuivie en France en 2021 et 2022, la série « This too shall pass » questionne la complexité de la perception humaine, le mécanisme d’ajustement qui nous permet d’apprivoiser le brutal, le destructif, de rendre supportable le Thanatos.

La galerie Bigaignon présente la première exposition personnelle de l’artiste iranienne Morvarid K dans ses murs depuis l'annonce de sa représentation en mai 2022. Cette exposition, intitulée « This Too Shall Pass », se focalise sur la thématique des feux de forêt et l'évolution de la perception humaine face à ces désastres écologiques. L'exposition fait suite à l’acquisition par la Bibliothèque nationale de France de trois oeuvres de cette même série et permet de déployer à l’échelle de son espace l’étendue de la série, exposée partiellement à Amsterdam en septembre dernier lors d’une participation à la foire Unbound. 

Née à Téhéran en 1982, Morvarid K trouve dans son attachement à l’identité iranienne le fondement de son rapport au monde et de sa sensibilité artistique. À travers la manipulation de la matière photographique, son travail questionne notre relation au monde, la mémoire transformatrice et l’entre-deux. Le support photographique est le point de départ, il ancre son travail dans la réalité, tandis que les techniques de superposition et de transformation apportent les expressions supplémentaires que la photographie ne saurait capturer. Accablée par les images des incendies en Australie en 2019 et 2020, Morvarid K ressent le besoin impérieux de s’y rendre et de voir les paysages statiques, silencieux, vides, de constater l’absence écrasante de vie, de se confronter à ce qui subsiste malgré la dévastation. Débutée en Australie en 2020 et poursuivie en France en 2021 et 2022, la série « This too shall pass » questionne la complexité de la perception humaine, le mécanisme d’ajustement qui nous permet d’apprivoiser le brutal, le destructif, de rendre supportable le Thanatos.

Le projet se divise en trois temps : la persistance du passé qui relate la difficulté première à accepter la destruction causée par le feu ; la trace du présent, le moment de prise de conscience et le souhait d’être au plus près de la problématique pour mieux la comprendre ; et, enfin, le tissage du futur, le moment où le sujet glisse en arrière-plan et notre attention se tourne vers d’autres choses, bien que les méga-feux persistent. À la première vue de ce paysage dévasté, une sorte de déni s’installe, caractérisé par une compensation visuelle, une persistance rétinienne rassurant et remplaçant le noir par du vert. Un tissage mental qui s’estompe pour laisser transparaître le réel. C’est alors le temps de prendre la mesure des choses, à en recueillir une trace tangible par le corps à corps. Morvarid K recueille les empreintes charbonneuses de troncs d’arbres calcinés en les enveloppant avec des tirages photographiques faits in situ. La voix silencieuse des arbres se mêle alors à son écriture photographique. Ces prises d’empreintes se matérialisent par le passage d’une risographie monochrome (fort contraste entre le vert et le noir) à un tirage couleur sur papier Kuzo (qui adoucit les traits et camoufle le noir), qui souligne ainsi le début du glissement du sujet vers l’oubli. Une installation de charbons provenant des divers forêts brulées, complète le propos.

 

Exposition du 24 octobre au 23 décembre 2023.

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PARIS :

CENTRE CULTUREL SUISSE : 38 Rue des Francs Bourgeois 75003 Paris. Tél : 01 42 71 44 50. Mardi/Dimanche : 13h/19h.

**** CAROLINE BACHMANN : "Le matin"

 

" Enfants ou adultes, dans un moment d’observation contemplative, nous avons tous·tes joué à trouver des formes dans les nuages ou dans le paysage environnant. Cette activité ludique nous pousse vers l’abstraction momentanée d’une forme concrète (un nuage, une colline) afin de la transformer en une autre figure reconnaissable (un château, une étoile filante, une partie du corps humain). Le nuage, la colline ou la montagne, flottent ainsi dans une perception qui relève à la fois du réel qui nous entoure et, à la fois, d’une réalité intérieure qui, si elle nous est propre, peut faire l’objet d’une expérience partagée voire universelle. Depuis 2013, Caroline Bachmann explore une peinture figurative nourrie d’une pratique artistique conceptuelle ainsi que de ses recherches menées pendant dix ans sur Marcel Duchamp avec l’artiste et historien de l’art Stefan Banz (1961‐ 2021). Ses portraits, ses natures mortes de fleurs, et ses paysages, questionnent la notion de perception, de temps et de ce que l’artiste appelle la « reconnaissance » : « le fait de retrouver quelque chose que l’on connaît déjà, qui existe en nous de façon latente, qui était comme assoupi ". (NDLG)

 

Exposition jusqu’au 17 décembre 2023.

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PARIS : 

CERCLE NORVEGIEN DE PARIS : 242 rue de Rivoli, 75001 Paris. Tél : 01.42.60.76.67.Lundi/ Vendredi : 10h/18h.

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PARIS :

CLAVÉ FINE ART : 10 bis rue Roger, 75014 Paris. Lundi/vendredi : 10h/19h. Uniquement sur RDV.

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PARIS :

 

FONDATION CALOUSTE GULBENKIAN : 39, Bl. d

e La Tour Maubourg, 75007 Paris. Tél. 01 53 85 93 76. Lundi/Vendredi : 9h/18h. Samedi : 11h/18h.

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PARIS : 

FONDATION CARTIER pour l'art contemporain : 261  boulevard Raspail, 75014 Paris. TLJ sauf lundi : 11h/20h. Nocturne le mardi jusqu’à 22h.

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PARIS :

FONDATION D'ENTREPRISE RICARD : 12 rue Boissy d'Anglas 75008 Paris. Mardi/Samedi : 11h/19h. Sauf jours fériés.

**** JOSEFA NTJAM : "La matière est devenue folle"

 

"dissidents, souvent cachés, cryptés, et la force nécessaire de les mobiliser. Il sera question du maquis, biotope révolutionnaire entrelacé dans un amas de cellules végétales observées au microscope, mais aussi de figures mythologiques, souvent métaphores des luttes passées et à venir. x dissidents, souvent cachés, cryptés, et la force nécessaire de les mobiliser. Il sera question du maquis, biotope révolutionnaire entrelacé dans un amas de cellules végétales observées au microscope, mais aussi de figures mythologiques, souvent métaphores des luttes passées et à venir." (NDLG) 

 

Vernissage lundi 13 novembre à 18h.

Exposition du 14 novembre 2023 au 27 janvier 2024.

 

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PARIS : 

GALERIE FREDERIC MOISAN : 46 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris. Code 17A85, 2e étage. Tél : 06.11.28.67.84. Sur RDV sauf jours de vernissage

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PARIS : 

FRENCH ARTS FACTORY : 19 rue de Seine, 75006 Paris. Tél : 01.77.13.27.31.

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PARIS :

GALERIE ART AUJOURD'HUI : 8 rue Alfred Stevens. 75009 Paris. Tél : 01 71 37 93 51. Jeudi/Dimanche : 15h/20h et sur rendez- vous.

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PARIS :

GALERIE ART' ET MISS : 14 rue Sainte Anastase, 75003 Paris. Tél : 01.84.17.59.17. Mercredi/Samedi : 12h/19h. Dimanche : 14h/19h.

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PARIS : 

GALERIE A&R FLEURY : 36 avenue Matignons, 75008 Paris. Tél : 01.42.89.42.29.

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PARIS : 

GALERIE ART ABSOLU : 

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PARIS : 

GALERIE AUDE MINART-LA GALERIE AFRICAINE : 53 rue Blanche, 75009. Tél : 06.60.24.06.26.TLJ. : 12h/19h. Dimanche : 14h/19h.

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PARIS : 

GALERIE B&B : 6 bis rue des Récollets, 7010 Paris. Lundi/Vendredi : 14h/20. Samedi : 10h/20h. Dimanche : 10h/18h.

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PARIS : 

GALERIE 110 VERONIQUE RIEFFEL : 110 rue Saint-Honoré, 75001 Paris. Mardi/Samedi : 11h/19h.

 

**** NAJIA MEHADJI : « Lignes de vie » 

 

"  la Galerie 110 Véronique Rieffel présente les œuvres de l’artiste franco-marocaine Najia Mehadji. Cette exposition, intitulée Lignes de vies est l’occasion pour l’artiste de faire son retour sur la scène artistique parisienne. Dans cette exposition, seront présentées des œuvres emblématiques qui cohabiteront avec la série W & W (women & war), encore inédite, concernant le destin des femmes dans la guerre. Inspirée par l'abstraction sensible de la calligraphie orientale, Najia Mehadji libère son geste créateur et donne vie à ses engagements. Pionnière de la présence des femmes dans les musées, elle se bat pour une égalité des représentations"

Ses œuvres Lignes de vies sont apparues en mars 2020, lors de la pandémie, qui dans certains pays du monde a renforcé́ les inégalités femmes / hommes. Source d'émotions positives par leur dynamique libératrice et leur couleur monochrome lumineuse turquoise ou bleu, elles s'inscrivent en contrepoint de l'enfermement et de la morbidité. Une gestuelle au féminin qui est un hymne à la vie. Tenant compte, plus directement, de l'actualité, en particulier du sort des femmes en Ukraine et en Iran, la série W&W combine la peinture et la sérigraphie. Face au cauchemar de l'Histoire, c'est une réponse radicale où se conjuguent la conscience et la vie, la résistance et l'espoir". (NDLG)

 

Exposition du 6 octobre au 9 décembre 2023

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PARIS :

GALERIE CHRISTIAN BERST : 3-5, passage des Gravilliers, 75003 Paris. Tél / Fax : +33 (0)1 53 33 01 70.Mercredi/Dimanche : 14h/19h.

**** KEN GRIMES : "Space oddity"

 

"Ken Grimes, né en 1947, est fasciné par l’existence possible d’une vie extraterrestre et l’influence que celle-ci peut exercer sur notre monde. L’exposition space oddity, réalisée en collaboration avec la Ricco/Maresca Gallery (New York), présente une quinzaine d’œuvres exceptionnelles de cet artiste. Son travail a été présenté en 1998 dans la grande exposition Self-Taught Artists of the 20th Century: An American Anthology organisée par l’American Folk Art Museum. Il fait aujourd’hui partie de ses collections, ainsi que de celles du Milwaukee Art Museum, du Philadelphia Museum of Art et du Museum of Contemporary Art Chicago." (NDLG)

 

Exposition du 2 novembre 2023 au 14 janvier 2024.

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 PARIS : 

GALERIE THE BRIDGE (Berst) : 6 Passage des Gravilliers 75003 Paris.

**** TOM WILKINS : "Bad timing"

 

"Si les 35 polaroids qui constituent cet ensemble devaient initialement appartenir à la série My Tv girls, ces instants capturés ne correspondaient finalement pas à la projection que l'auteur s'en était faite. Mais, plutôt que de les détruire, il semble au contraire accorder une importance toute particulière aux fruits de cette sérendipité. 

Depuis Horst Ademeit, on a pu constater à quel point l’avènement du polaroid avait libéré les pulsions les plus scopiques. À la fois élémentaire dans son emploi et offrant de se délecter sans délai de sa « proie » photogénique, le polaroid s’est par conséquent imposé comme un vecteur du plaisir instantané".  (NDLG)

 

Exposition du 2 novembre 2023 au 14 janvier 2024.

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PARIS : 

GALERIE BESSAUD : 24 bis rue de Charenton, 75012 Paris. Tél : 03.47.66.86.07. Mercredi/Samedi : 14h/19h.

****  Olivia de Bona, Julien Colombier, Makiko Furuichi, Violaine Carrère, Perrine Boudy, Victoire Kammermann, Colombe Salvaresi, Tara Msellati : JARDIN D'HIVER : 

 

" l’exposition collective Jardin d’hiver rassemble huit artistes français (dont 7 femmes) qui construisent ensemble et à leur manière tous les éléments d’un jardin d’hiver idéalisé. Vitrail, marqueterie de paille, installation végétale, céramique, tufting, pastel sec, aquarelle... : chacun y déploie une technique picturale ou des mediums différents, parfois rares, mais tous imaginent leur propre version de cet espace à la fois rassurant, intimiste, coloré et inspirant.

« [...] il eut de nouveau la sensation de pénétrer dans une serre. De grands palmiers ouvraient leurs feuilles élégantes dans les autres coins de la pièce, montaient jusqu’au plafond, puis s’élargissaient en jets d’eau. Des deux côtés de la cheminée, des caoutchoucs, ronds comme des colonnes, étageaient l’une sur l’autre leurs longues feuilles d’un vert sombre, et sur le piano deux arbustes inconnus, ronds et couverts de fleurs, l’un tout rose et l’autre tout blanc, avaient l’air de plantes factices, invraisemblables, trop belles pour être vraies. » Guy de Maupassant, Bel Ami.

Dans la lignée des orangeries apparues au XVIe siècle, les jardins d’hiver se propagent avec l’essor de l’architecture métallique industrielle et des verrières de style Art nouveau au XIXe siècle. Cette pièce d’agrément, chauffée, qui donne sur le jardin ou sur le parc, est alors en vogue dans les demeures bourgeoises. On y conserve des collections de plantes exotiques et de palmiers d’intérieur. Au fil des ans, le jardin d’hiver devient une pièce d’habitation à part entière, un lieu de réception dans lequel on peut lire, jouer aux cartes, admirer les plantes, ou tout simplement converser.

Julien Colombier et Tara Msellati posent les éléments centraux du jardin d’hiver : des compositions végétales exotiques fantasmées. Douces et apaisantes, tracées aux pastels gras, elles semblent flotter dans l’espace chez Colombier. De son côté, Msellati les rend enveloppantes et chaleureuses sous la forme d’installations faites de véritables végétaux, comme disposés sur des rochers centenaires.

Colombe Salvaresi, elle, recouvre un mur entier, du sol au plafond, avec ses « shaped canvas » de laine, œuvres hybrides entre la fresque, la tapisserie et le tableau. Elles sollicitent plusieurs sens du visiteur dont le toucher, qui permet ici d’accéder à une sensation de douceur réconfortante.

Avec ses natures mortes mélangeant photographie et vitrail, le travail de Violaine Carrère évoque la verrière, symbolique du jardin d’hiver, mais avec une esthétique ultra contemporaine, découlant de prises de vues macro et structurantes.

Perrine Boudy propose des céramiques en forme de vases et de jarres antiques, ainsi que des aquarelles à la gestuelle vive et lâchée. Ces œuvres constituent un décor de choix pour ce jardin d’intérieur qui, grâce à Perrine Boudy, prend même racine à une époque antérieure, celle de la civilisation gréco-romaine.

Visages grimaçants, petites mains voleuses, chatouilleuses, fines et espiègles, Makiko Furuichi ajoute quant à elle tout un monde vivant tragi-comique en aquarelle. Cet univers est connu au Japon sous le nom de niyari. Ici, il apporte au jardin une atmosphère habitée, teintée d’amusement et de curiosité." (NDLG)

 

Exposition du 9 novembre au 21 décembre 2023.

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PARIS : 

GALERIE CAMILLE POUYFAUCON : 19 rue Guénégaud, 75006 Paris. Tél : 06.47.66.86.07. Mardi/Samedi : 11h/19h.

**** CAMILLE SOUALEM / BERENICE VARGA BRAVO / IRENE BALIA : "EM(BODY)"

 

"L’exposition réunit le travail de trois jeunes femmes artistes : Camille Soualem, Bérénice Vargas Bravo et Irène Balia, dont les pratiques artistiques offrent une réflexion sur la complexité de l’expérience humaine. Chacune d’entre elles explore la relation entre le corps et l’esprit, ainsi que la manière dont le corps réagit et s’exprime en réponse à différentes situations.

L’exposition « EM(BODY) » illustre comment une émotion, un état d’âme ou une idée prennent vie dans notre corps, révélant ainsi le lien intime entre nos expériences intérieures et leur expression physique.

 

Camille Soualem est une artiste française née en 1993. Elle est diplômée des Beaux Arts de Paris depuis 2018. Aujourd’hui, elle vit et travaille à Paris.

Dans son travail artistique, l’humain occupe une place centrale. Les représentations humaines jouent un rôle prédominant dans ses oeuvres, car elle considère le corps comme un puissant vecteur de réflexion, un territoire à explorer. Elle perçoit le corps comme une forme de résistance, constamment engagé dans des mécanismes de défense face aux aléas de la vie quotidienne. Les personnages qu’elle représente se révèlent à la fois fragiles et puissants, émanant une dualité entre innocence et douceur d’une part, et force brutale incarnée par leur nudité imposante d’autre part. Au-delà de la dimension corporelle, l’artiste Camille Soualem porte un vif intérêt à l’esprit, considérant que « les corps pensent et les pensées elles-mêmes sont des corps ». Ainsi, ses créations nous présentent des personnages profondément absorbés dans leur introspection, où leurs pensées se reflètent à travers leur corps.  (NDLG)

 

Exposition du 7 novembre au 20 décembre 2023.

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PARIS :

GALERIE CLAIRE CORCIA : 323 rue Saint-Martin, 75003 Paris. Tél : 09.52.06.65.88

Lundi-vendredi 11h30-17h/30.  Samedi 14h-19h 

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PARIS : 

GALERIE XII : 14 rue des Jardins Saint-Paul; 75004 Paris. Tél : 06.62.09.43.63. Mardi/Vendredi : 14h/19h. Samedi : 12h/19h.

**** MONA KUHN "Kings Road"

 

"Galerie XII Paris dédie une exposition à l'artiste germano-brésilienne Mona Kuhn. Après avoir été présentée dans plusieurs institutions muséales aux Etats-Unis puis en Europe, l’exposition « KINGS ROAD » est pour la première fois proposée en galerie. Mona Kuhn invite le visiteur à se plonger au cœur de l’intimité de la Kings Road House, mythique maison d'architecte expérimentale imaginée par Rudolf Schindler en Californie. À travers des photographies, une projection vidéo et une installation sonore, l’artiste repousse les limites de la présentation photographique et architecturale. 

Après avoir pris place dans trois étages du Kunsthaus-Göttingen en Allemagne, lors de l’exposition organisée par Gerhard Steidl en avril 2023, « KINGS ROAD » de Mona Kuhn s’installe à la Galerie XII. Depuis plus de 20 ans, Mona Kuhn utilise la photographie et l’art médiatique pour réexaminer le discours figuratif autour de la présence physique et métaphysique dans la figure humaine. À travers son objectif, elle invite les spectateurs à contempler les subtilités de notre existence, dévoilant les profondeurs cachées de notre humanité commune. Pour sa dernière exposition, « KINGS ROAD », Mona Kuhn utilise l’amour et du destin comme ses principaux sujets d’étude. La série prend place au sein de la Kings Road House, construite par l’architecte Rudolph Schindler en 1922 à West Hollywood.

La Kings Road House, par sa fabrication en matériaux industriels tels que le béton nu, le séquoia non traité, les panneaux de toile coulissante d’inspiration japonaise ou le verre, est un modèle d’architecture radicale. Conçue comme un espace de vie et de travail coopératif pour deux jeunes familles, le projet est également social. Dès qu’elle en a franchi le seuil, Mona Kuhn a été attirée par cette demeure spartiate, dépourvue de tout ornement et construite avec des matériaux bruts.

Tourbillon de créativité artistique, culturelle et politique entre les années 1920 et 1950, la Kings Road House est un espace tourné vers le futur. Adoptée par les avant-gardes, on y croise des intellectuels ayant fui l’Europe nazie ou des artistes californiens perturbés par le formalisme ambiant de la société, tels qu’Albert Einstein, Aldous Huxley, Marlene Dietrich, Greta Garbo, Richard Neutra, Imogen Cunningham ou encore Edward Weston. Une diversité de profils qui se trouvent au cœur du projet de son créateur, qui rêvait d’une maison ouverte aux amis de toutes classes et de tous types, un lieu de rencontre démocratique, où millionnaires et ouvriers, professeurs et analphabètes, les splendides et les ignobles, se rencontrent constamment. Aujourd’hui, la Kings Road House est considérée comme le berceau du modernisme américain du milieu du siècle.é (NDLG)

 

Exposition du 6 novembre 2023 au 13 janvier 2024.

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PARIS :

GALERIE DU CENTRE : 5, rue Pierre au Lard, (angle 22, rue du Renard). 75004 Paris Tél : 01 42 77 37 92. Mardi/Samedi : 14h/18h30.

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PARIS : 

GALERIE DU GENIE DE LA BASTILLE : 126 rue de Charonne, 75011 Paris. Mardi/ Dimanche : 14h/20h.

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PARIS : 

GALERIE ESTADES : 17 Place des Vosges, 75004 Paris. Tél : 01.42.77.50.03.Lundi/Dimanche : 11h/13h et 14h30/19h

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PARIS :

GALERIE FRANCOISE DURST : 15 rue de la Tour, 75116 Paris. Tél : 01.4.24.73.00. Mardi/Samedi : 10h/19h.

**** ISABELLE GIROLLET : Photographies.

 

Vernissage jeudi 9 novembre 2023.

 

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PARIS : 

GALERIE HERVE COURTAIGNE : 53 rue de Seine 75006 Paris. 

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PARIS : 

GALERIE HORS CADRE : 8 rue Chapon, 75003 Paris. Tél : 06.47.66.86.07.14h/20h et sur RDV.

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PARIS : 

GALERIE HORS-CHAMPS : 20 rue des Gravilliers, 75003 Paris. Mardi/Dimanche : 13h/19 h.

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PARIS : 

GALERIE INSULA : 24 rue des Grands Augustins 75006 Paris. Tél :  (06) 07 74 96 57 ou  (01) 71 97 69 57. Mercredi/samedi : 14h/19h30. et sur rendez-vous.

**** FABRICE DOMENET // THOMAS JORION // OLIVIA LAVERGNE // CAROLINE POKIKAR : Photographies.

 

Exposition du 9 novembre au 2 décembre 2023.

 

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PARIS : 

GALERIE KALEIDOSCOPE : 19 rue Mazarine 75006 Paris

**** TEREZA LOCHMANN : "Dans les bois".

 

Vernissage le jeudi 16 novembre à 17h.

Exposition du 17 novembre 2023 au 13 janvier 2024 puis du 23 janvier au 24 février 2024.

 

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PARIS :

GALERIE KORALEWSKI : 92 rue Quincampoix, 75003 Paris. Tél : 01.42.77.48.93. Mardi/Samedi : 14h/19h.

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PARIS : 

GALERIE LE MENIL'8 : 8 rue Boyer, 75020 Paris. Lundi/Vendredi : 16h/19h. Weekend : 15h/19h.

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PARIS : 

GALERIE LES YEUX FERTILES : 27 rue de Seine, 75006 Paris. Jeudi, Vendredi, Samedi : 14h/19h.

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PARIS :

GALERIE LISE CORMERY : 6 rue Lanneau, 75005 Paris. Tél : 06.81.77.93.62.

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PARIS : 

GALERIE MAEGHT : 42 rue du Bac, 75007 Paris.  Tél : 01.45.48.45.15. Mardi/Samedi : 10h/19h.

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PARIS : 

GALERIE NEGROPONTES : 14/16 rue Jean-Jacques Rousseau; 75001 Paris. Tél : 06.75.83.56.94.

**** ’Erwan Boulloud, Éric de Dormael, Dan Er. Grigorescu, Daniel Humair, Hervé Langlais, Ulrika Liliedahl, Jean-Christophe Malaval, Etienne Moyat, Gianluca Pacchioni, Perrin & Perrin, Pinton et Benjamin Poulanges : ALCHIMIES : 

 

" la Galerie Negropontes explore à travers l’exposition « Alchimies » l’idée essentielle des alchimistes que d’« élever ce qui est imparfait au rang de la perfection ». Déployée en deux temps, l’exposition présente en premier lieu une sélection d’œuvres, sculptures, tableaux, installations et pièces rares de mobilier de onze artistes, enrichie par la suite d’un second volet avec une présentation de créations de bijoux. À partir du 5 octobre, le dialogue entre les œuvres des artistes de la galerie et les bijoux crée une réunion inédite de formes et de matières, tendant vers la recherche de la perfection, forme d’alchimie." (NDLG)

 

Exposition du 15 septembre au 22 décembre 2023

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PARIS : 

GALERIE ORBIS PICTUS :  7 rue de Thorigny, 75003 Paris. Tél : 06.75.83.56.94. Mardi/Samedi : 11h/19h.

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PARIS :

GALERIE PARIS-BEIJING : 62 RUE TURBIGO, 75003 Paris. Tél : 01.42.74.32.36.

PARIS :

GALERIE PIERRE-MARIE VITOUX : Marais, 3 rue d’Ormesson Place du Marché Sainte-Catherine, 75004 Paris. Tél : 01.48.04.81.00. Mercredi /Samedi : 14h/19h.

**** OLIVIER DE SAGAZAN : "Peindre c’est danser"

 

Vernissage le 26 octobre à 18h.

Exposition du 26 octobre au 9 décembre 2023.

 

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PARIS :

GALERIE PIXI. MARIE VICTOIRE POLIAKOFF : 93 Rue de Seine. Tél : 01.44.61.10.53. Mardi/Samedi : 14h30/19h., 75006 Paris.

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PARIS : 

GALERIE RAPHAËL DURAZZO : 25 rue du Cirque, 75008 Paris. Tél : 06.75.83.56.94. Lundi/Vendredi :  10h/19h. Samedi : 10h/18h

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PARIS :

GALERIE ROBILLARD : 106 rue de la Folie Méricourt, 75011 Paris  Tél : 06 12 46 38 00. 10h/19h dimanches inclus.

 Galerie sur cour, codes d'accès 28a12 puis 12a28, au rdc face au petit jardin.

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PARIS :

GALERIE ROUSSART : 13 rue du Mont Cenis, 75018 Paris. Jeudi/Dimanche : 14h30/19h.

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PARIS : 

GALERIE SABINE BAYASLI : 99 rue du Temple, 75003 Paris. Tél : 06.34.29.40.82.du mardi au samedi, de 12h à 19h

le dimanche de 14h à 18h30

Dans le LAB PROJECT :

 **** DORIAN BALSEGUR : "Pollywood"

 

**** ANDREJ AUCH : "Hidden flames" 

 

" Andrej Auch est un artiste de 26 ans, qui est né et a grandi à Dachaut, en Allemagne. Il étudie à l'Académie des beaux-arts de Karin Kneffel depuis 2015.

Andrej Auch considère que la peinture atteint sa plus grande fécondité lorsque l'on parvient à préserver son essence. Son travail l'emmène vers une frontière floue entre le sujet et la non-objectivité. Il se concentre sur les questions de la relation entre l'objet et sa représentation, la peinture servant de filtre ou de traducteur de styles sur la toile. Son intérêt principal porte donc sur l'étude des véritables méthodes de construction picturale.

Plus il se rapproche de l'objet, plus il le perçoit comme une surface de projection associative, une aire où le spectateur peut librement se déplacer, définie par les caractéristiques de l'image. La lisibilité de cette image joue un rôle crucial non seulement dans le processus artistique en lui-même, mais aussi dans la création numérique ou graphique,

À mesure qu'il déconstruit l'objet, le processus se simplifie, se concentrant sur les états agrégés et les conditions lumineuses. Le point de départ conceptuel réside dans la définition des règles du jeu, c'est-à-dire le principe de recherche, servant de point d'ancrage à un peintre “flexiblement” controversé. La limitation est la clé de la liberté, et tout le reste émerge directement sur le terrain de la peinture, contribuant à développer une pensée indépendante pour la création d'images basée sur la question subjective du matériel et des éléments de base.

L'artiste travaille dans un contexte de tension créative, résultant de la déformation des habitudes visuelles. Son objectif n'est pas de dérouter complètement le spectateur, mais plutôt de lui offrir une expérience visuelle différente, adoucissant ainsi la consistance de ses perceptions habituelles. Il cherche à créer une forme de cohérence dans cette transformation visuelle.

La peinture à l'huile le fascine en raison de sa relation particulière avec les matériaux et sa capacité à les altérer de manière subtile. Il s'intéresse aux constructions picturales qui peuvent sembler chaotiques, mais qui forment néanmoins une unité organique. Ces motifs et leurs irrégularités le fascinent, et son travail devient une tentative d'explorer sa conscience visuelle et sensorielle de la nature, parfois en cherchant à visualiser des éléments "crédibles" qui n'ont jamais été observés auparavant, comme dans un rêve de science-fiction.

L'artiste évoque également un intérêt croissant pour la narration et la thématique des contenus qui le touchent en tant que personne ayant grandi au milieu de contradictions entre diverses idéologies et cultures. Cependant, il cherche à examiner ces expériences et histoires personnelles à travers des indicateurs fictionnels qui échappent parfois à la logique conventionnelle, fonctionnant comme des métaphores. Il mentionne l'influence d'écrivains tels que Franz Kafka et de réalisateurs comme Yorgos Lanthimos dans cette démarche.

Parfois, la dimension anarchique de ses réflexions le conduit à créer des images qui peuvent sembler difficiles à interpréter. Il considère que ces images lui correspondent le mieux, car elles laissent place au règne du subconscient, où des souvenirs anciens et puissants émergent de manière chaotique, influençant la création artistique. Il évoque une affinité avec le surréalisme classique dans cette démarche.

Finalement, l'artiste vise à créer des images directes plutôt qu'énigmatiques. Son objectif est de produire des œuvres où l'apparence physique communique clairement, incitant le spectateur à chercher le point précis où l'œuvre le touche de manière profonde et personnelle." (NDLG)

 

Vernissage jeudi 9 novembre à 17h.

Exposition du 9 novembre au 2 décembre 2023. 

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PARIS : 

GALERIE TEMPLON : 28 Rue du grenier Saint-Lazare, 75003 Paris. Mardi/Samedi : 10h/19h.

**** GREGOZY CREWDSON "Eveningside"

 

" Pionnier de la « photographie de mise en scène », Gregory Crewdson développe depuis trente ans un langage photographique unique, où chaque prise de vue est le résultat d’un long travail de production en amont, avec story board, acteurs, construction de décors, plateau technique, effets spéciaux et système d’éclairage sophistiqué.

Avec l’exposition « Eveningside », montrée cet été dans le cadre d’une rétrospective aux Rencontres de la Photographie d’Arles, Gregory Crewdson pousse encore plus loin la frontière entre réalité et fiction. Il invente des paysages suburbains ambigus, où l’immobilité des personnages, figés dans leurs activités quotidiennes les plus banales, est à la fois fascinante et inquiétante. Portrait fictif d’une Amérique entre deux âges, ces scènes campent des figures solitaires, souvent saisies à travers le jeu complexe de miroirs, de devantures de magasins, ou de lieux de passage : ponts, porches, superette ou quincaillerie. Jouant avec virtuosité avec un ensemble d’effets spéciaux – brouillard, fumée, projecteurs, pluie – sa palette en noir et blanc décline des atmosphères à la fois sombres et gothiques, évoquant aussi bien le cinéma classique, que le film noir ou la peinture réaliste d’un Edward Hopper.

Son œuvre oscille entre le poétique et le politique, entre une vulnérabilité de la condition humaine et les paradoxes du rêve américain. La complexité des nuances monochromatiques, leur étrange beauté, agit comme une formidable métaphore des limites insoutenables de de notre monde hyperconnecté, digital et aveuglé. Jamais didactique, Crewdson laisse au spectateur toute liberté pour imaginer les histoires cachées sous la surface et rêver d’autres possibles. " (NDLG)

 

Exposition du 8 novembre au 23 décembre 2023.

**** ALIOUNE DIAGNE : 

 

"Pour sa toute première exposition dans l’espace parisien de la galerie Templon, le peintre Alioune Diagne, sélectionné pour représenter le pavillon sénégalais à la biennale de Venise 2024, dévoile une sélection de six tableaux sur le thème de la migration clandestine en mer. Alioune Diagne a recours à une technique qu'il a mise au point et progressivement affinée : de petits modules, qu'il nomme « signes inconscients », s'agrègent les uns aux autres pour constituer une cohérence figurative finale. À partir de ces signes, réminiscences de calligraphies disparues, il compose de manière complexe des tableaux dynamiques qui dépeignent le quotidien au Sénégal, comme celui de la diaspora africaine à travers le monde." (NDLG)

Exposition du 6 janvier au 24 février 2024.

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PARIS :

GALERIE TEMPLON : 30 rue Beaubourg 78003 Paris. Mardi/Samedi : 10h/19h.

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PARIS : 

GALERIE VALLOIS : 35 rue de Seine, 75006 Paris. Tél : 01.43.25.17.34. Mercredi/Vendredi : 10h/19h.  Lundi 14h/19h. Samedi : 10h/13h et 14h/19h.

**** ERIC BOTTERO ET GOPAL AMAH : 

 

"  La Galerie Vallois présente - dans son espace au 41 rue de Seine - une série d’œuvres en lien avec le Bénin et la notion du sacré de deux photographes : Eric Bottero et Gopal Amah, jeune artiste béninois vivant et travaillant à Paris. Eric Bottero, propose une série de photographies noir et blanc prises dans la forêt sacrée de Ouidah, dont certaines imprimées sur feuille d’or. Gopal Amah a quant à lui réalisé un travail en couleur autour des Eguns, les âmes des revenants que l’on célèbre au Bénin au cours de cérémonies où les costumes, chatoyants, occupent une place primordiale.

Des Masques et des Dieux

Dans cette série photographique, je m'immerge profondément dans l'univers culturel et spirituel des Égungún ; une pratique ancestrale qui tisse un lien unique entre les vivants et les morts au sein des communautés Yoruba d'Afrique de l'Ouest.

Mon travail explore avec passion les mystères et les contradictions des Égungún, mettant en lumière leur dualité distinctive, celle de la coexistence des éléments de la mort et du costume.

Les Égungún sont des esprits ancestraux vénérés lors de rituels et de célébrations spéciales, et le point central de ces cérémonies est sans contester les costumes. Ces costumes sont des œuvres d'art complexes et chatoyantes qui incarnent simultanément la splendeur des ancêtres et la dévotion des vivants. Riches en motifs, couleurs et formes, ils portent en eux l'héritage culturel des ancêtres et racontent l'histoire vibrante de la culture Yoruba.

Toutefois, ces costumes sont aussi des symboles de la fragilité de la vie humaine, conçus intentionnellement pour se détériorer, se décomposer et disparaître au fil du temps. Cette déstructuration délibérée est une métaphore puissante de la nature éphémère de l'existence humaine et de la complexité des liens entre les vivants et les morts. Les costumes, en tant que médium entre ces deux mondes, incarnent le passage inéluctable du temps.

Ma série photographique capture la dualité profonde inhérente aux Égungún. J'utilise la photographie pour explorer la beauté fugace de ces costumes tout en documentant leur transformation progressive. Mes images révèlent la texture, la couleur et les détails somptueux des costumes, tout en montrant comment ils se transforment et se dégradent au fil des rituels et au fil du temps. Chaque photo devient ainsi une méditation visuelle sur le cycle ininterrompu de la vie, de la mort et de la renaissance.

En explorant ces rituels, je cherche à transcender la dimension temporelle et montrer une autre facette des photos de Egungun, invitant le spectateur à méditer sur des questions universelles telles que la mémoire, l'héritage, la perte et la persistance. Ma série rend hommage à la tradition tout en suscitant une réflexion profonde sur la transformation constante de l'existence humaine, où passé, présent et futur s'entrelacent dans une danse spirituelle et artistique.

Pour finir, mes photographies aspirent à évoquer une profonde réflexion sur la manière dont les cultures Yoruba perpétuent leur mémoire, honorent leurs ancêtres et embrassent l'inéluctabilité de la transition. Mon travail est une célébration visuelle de l'âme humaine, à la fois dans sa splendeur éphémère et dans sa résilience intemporelle.- Gopal AMAH

 

Exposition du 2 novembre au 2 décembre 2023.

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PARIS : 

GALERIE 24 BEAUBOURG : KALEIDOSCOPE : 24 rue Beaubourg, 75003 Paris.TLJ. : 13h/19h.

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PARIS :

GALERIE W. LANDAU : 5 rue du Grenier Saint-Martin 75003 Paris. Tel : 01.42.54.80.24. Mardi/Samedi : 14h/19h.

HORAIRES D'ETE : 12h/18h. FERMETURE ESTIVALE : 8 au 15 août inclus. 

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