DIVAGATIONS PARALLELES ET SINGULIERES.

 

MAI 2010 : Un double PANNEAU DE BIENVENUE et les SCULPTURES réalisées par les élèves des écoles, accueillaient les visiteurs.

 

Le Festival GRAND BAZ’ART A BEZU 2009 donna à tous les intervenants (organisateurs, artistes, et surtout ceux que l’on a désignés sous le titre de « bénévoles », ce mot cachant toutes les personnes concernées par cette manifestation et qui avaient quitté la tranquillité de leurs occupations habituelles pour le tourbillon de ces quatre jours festifs) une idée des mots « convivialité », « amitié »…

les artistes
les artistes

La remise des trophées avait donné aux organisateurs le goût de renouveler cette expérience lors du Festival 2010. Mais a aussi suscité des vocations : Les 7 « bénévoles »  ont organisé un jury parallèle pour décerner deux prix. Ils ont eux-mêmes choisi les artistes et les noms des prix : Manuela FEKIH a remis le Prix Poésie à Jean-Louis SALVADORI, et, Fabrice QUERE a remis le Prix Humanité à Gaëla FERNÁNDEZ qui représentait le Creative Growth art center.

jean-louis salvadori prix poésie et gaëla Fernandez Prix Humanité
jean-louis salvadori prix poésie et gaëla Fernandez Prix Humanité

 

Autre idée maîtresse du GRAND BAZ’ART A BEZU : Créer un spectacle « statique » sur les cimaises et un spectacle « vivant » dans la salle. L’objectif étant d’ouvrir d’autres personnes à l’Art singulier par des centres d’intérêts différents et faciliter le contact entre artistes et visiteurs, faisant d’eux « tous » et « ensemble », les spectateurs de ces animations.

Il faudrait donc trouver le mot juste qui résumerait l’ambiance du festival. Parmi les diverses propositions de Jean-Luc Bourdila et Catherine Henri, organisateurs de cette manifestation, il est possible de retenir : Parallèles singuliers / Divagations singulières / Divagations parallèles et singulières. L’idée de « divagations » ne contient-elle pas la variété des propositions et des créativités, en même temps que la diversité des publics auxquels elles s’adressent ?

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Avant le vernissage, LES TROPHEES réalisés par le CREATEUR VERRIER FRANCIS LEFEVRE, furent attribués à :

trophées 2010.
trophées 2010.

André ROBILLARD, Invité d’honneur : Prix spécial du Jury.

Laure KETFA, peintre : Prix Tendresse.

Simon-Richard HALIMI, peintre : Prix Couleur.

DIMISCA, peintre : Prix Mouvement.

Lana GUERRA, sculptrice : Prix Expression.

Marcel BENAÏS, peintre : Prix Psychologie.

Stéphane CERUTTI, sculpteur : Prix Humour.

 

D’une pierre deux coups : D’abord les lauréats, les membres du jury et les invités ; puis tous les artistes venus rejoindre Jean-Luc Bourdila sur l’estrade, signèrent le panneau sur lequel ANAKA, peintre sur plexiglas, avait eu l’idée de dessiner des sortes de modules. Au cours des jours suivants, les artistes qui le désiraient vinrent peaufiner leur signature ! Ce panneau a été offert à l’Association dont il constituera désormais la mémoire 2010.

 

le panneau original
le panneau original
le panneau du dernier jour
le panneau du dernier jour

                Toujours avec la volonté de faire découvrir au plus grand nombre l’Art singulier contemporain, les organisateurs avaient invité un orchestre de jeunes musiciens de la région, qui animèrent pendant un moment la salle, face à un public de jeunes et de moins jeunes !

Et également au chapitre de la musique, ANAKA, décidément artiste aux multiples talents, chanta tandis que le musicien JACKY MOUVILLAT jouait du Stick Chapman, instrument dont il existe moins de 20 exemplaires au monde. Tout cela devant la fusée d'André Robillard, prête à décoller vers les étoiles.

Puis ANDRE ROBILLARD joua de l’harmonica et de l’accordéon.

Le dernier jour, vint la danse moderne, exécutée par LANA GUERRA.

 

Mais tout au long du festival, JESSE RENO, peintre américain qui, pour la seconde fois avait traversé les océans pour revenir à Bézu-Saint-Eloi, étonna les visiteurs, en créant devant eux un tableau. Tous ceux qui en suivirent la gestation, furent sidérés de voir les modifications, effacements, re-créations, repentirs, etc. qui, au soir du dimanche avaient généré une œuvre surprenante. En plus de l’originalité du tableau, ce spectacle a permis de comprendre mieux comment les sous-couches de ses œuvres exposées, peuvent à un tel degré, faire vibrer les couches finales ! Finales ? Le sont-elles ?

quelques étapes de la gestation du tableau
quelques étapes de la gestation du tableau
le tableau final
le tableau final

                Un grand merci à toutes ces personnes, qui, chacune avec sa personnalité, et tout au long du festival, en ont enrichi la formulation, grâce à leurs… divagations parallèles et (tellement) singulières !

                A l’année prochaine !

Jeanine Rivais.