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     Le festival de Praz-sur-Arly se réclamant de la l'Art hors-les-Normes, un débat était prévu, à partir de ses définitions :

          “L’ART ASILAIRE, “l’Art des fous” comme il était autrefois brutalement appelé, s’est développé à l’intérieur de murs d’asiles et de prisons, ou dans l’anonymat de jardins de campagne. Il est entré au musée sous l’impulsion de Jean Dubuffet qui a créé pour lui l’expression ART BRUT. Mais il était depuis plus de cinquante ans systématiquement exploré ; et depuis plusieurs siècles au centre des intérêts et des perplexités de nombreux philosophes et médecins...

          Au fil des années, l’expression s’est élargie. Ont été créés les deux termes synonymes ART SINGULIER, ART HORS-LES-NORMES. De nouvelles dénominations sont apparues : Art immédiat, Friches de l’Art, Création franche, Art du bord des routes, Art naïf qui est depuis toujours en marge des autres singularités, etc. Elles concernent des artistes la plupart du temps autodidactes, de toutes tendances hormis conventionnelles, situées hors du temps et hors des modes.  Créant, à l’origine,  sans se douter que leurs œuvres, porteuses de tant de psychologie, tant de poésie, d’inventivité, s’imposeraient en une esthétique, une universalité, dont l’évidence accompagnerait la fin du millénaire. Bien sûr, ces états d’esprit ont changé. 

     C’est pourquoi, Jeanine Rivais propose un DEBAT : 

"Où se situe, à l’aube du XXIe siècle,  l’Art hors-les-normes par rapport à l’Art dit "contemporain" qui ne l’a même pas inclus dans ce label ?

 Comment le Festival hors-les-normes de PRAZ-SUR-ARLY,  fondé par Louis CHABAUD, lui-même créateur fort singulier, et qui propose une gamme très large d’artistes, s’inscrit-il dans cette mouvance singulière ?"

CONFERENCE  ET  DEBAT  se sont déroulés sous une tente, près de la Mairie.