PARIS : 

BNF : BIBLIOTHEQUE NATIONALE DE FRANCE : Quai François Mauriac, 75706 Paris. Tél : 01.53.79.59.59. Mardi/Samedi : 10h/19h. Dimanche :  13h/19h (fermeture des caisses à 18h) Fermé le lundi et les jours fériés : 31 décembre et 1er janvier / dimanche de Pâques /1er et 8 mai / jeudi de l'Ascension / dimanche de Pentecôte / 14 juillet / 15 août / 1er et 11 novembre / 24 et 25 décembre. Fermeture annuelle des sites parisiens (François-Mitterrand, Richelieu et Louvois, Bibliothèque de l'Arsenal et Bibliothèque-musée de l'Opéra) : du 1er au 10 septembre 2017 inclus.

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PARIS : 

CENTRE HOSPITALIER SAINTE-ANNE : 1 rue Cabanis, 75014 Paris. Mercredi/Dimanche : 14h/19h.

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PARIS :

CENTRE POMPIDOU : 4 rue Aubry le Boucher, 75004 Paris. Tél : 01.44.78.12.33

Accès : 111, rue Saint-Martin, 75004 Paris Code : 37 A 94 Escaliers C, sur la gauche dans la cour,

Horaires : Tous les jours, sauf le mardi et le 1er mai. Musée et Expositions : 11h/21h (fermeture des caisses à 20h).

Les expositions de la galerie 1 et 2 bénéficient d'ouvertures en nocturne le jeudi jusqu'à 23h

Atelier Brancusi : 14h à 18h, du mercredi au lundi

Bpi : du lundi au vendredi (sauf mardis) de 12h à 22h, week-end de 11h à 22h

**** ROBERTA GONZALEZ : 

 

Pour la première fois, le Centre Pompidou met à l’honneur Roberta González (1909-1976), artiste franco-espagnole active sur la scène parisienne et internationale à partir des années 1930. un ensemble de peintures, dessins, livres illustrés, objets d’art et pièces d’archives est présenté à l’occasion d’une donation de tableaux et dessins de la succession de l’artiste, qui viennent enrichir les œuvres acquises par le musée du vivant de l’artiste.                

D’une grande variété stylistique et technique, les œuvres de Roberta González portent principalement sur la figure féminine, déclinée en plusieurs identités et formes. Qu’elles soient naturalistes ou avant-gardistes, peintes ou dessinées, angoissées ou stoïques, ses paysannes, maternités et portraits portent tous un regard saisissant, teinté de nostalgie, et quelque peu méfiant, mais déterminé, qui scrute, qui questionne, qui analyse, à la manière de l’artiste elle-même, qui chemine vers sa voie artistique personnelle dans un monde chamboulé.

Les œuvres présentées au Centre Pompidou, datant principalement de la période 1935-1954, ouvrent une fenêtre sur une époque charnière dans la vie et l’œuvre de l’artiste. Ses femmes en postures tordues, dont la détresse s’accentue par leurs volumes éclatés et leurs formes distordues, sont sa réponse à la guerre qui frappe d’abord l’Espagne, pays d’origine de la famille González, avant de devenir une conflagration mondiale qui atteindra plus directement Roberta González et sa famille en France.      

Après la guerre, Roberta González cherche sa place sur la scène parisienne où tout avait changé. Pour aller vers l’avant, elle délaisse progressivement l’ombre de la guerre pour s’affirmer à la lumière de son style purement personnel. Celui-ci sera basé sur la dualité et les contrastes — ombre/lumière, figuration/abstraction, statisme/mouvement, obscurité/couleur, nostalgie/joie —, à l’image de l’artiste elle-même, à la fois française et espagnole, créatrice et promotrice de l’œuvre de son père, de caractère espiègle et joueur, mais aussi hautement sensible. La sélection d’œuvres de Roberta González sera enrichie de documents d’archives personnelles de l’artiste, des photographies, des dessins d’enfance et un extrait de son journal personnel inédit.

Pour mieux représenter la communauté créatrice à laquelle Roberta González faisait partie lors de la réalisation des œuvres exposées, elles sont présentées en dialogue avec une poignée d’œuvres de Julio González, son père, et du peintre abstrait allemand Hans Hartung, son premier mari. La longévité exceptionnelle de l’exposition qui durera un an donnera cours à un roulement des œuvres, permettant au public d’en optimiser leur découverte".  (NDM)

Exposition jusqu'au 9 mars 2025.

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PARIS : 

CITE INTERNATIONALE DES ARTS : Lily Robert / 18 rue de l'Hôtel de ville, 75004 Paris. Tél : 01.43.70.03.01.Mercredi/Samedi sauf fériés : 14h/19h.

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PARIS : 

FONDATION DUBUFFET : 137 rue de Sèvres, 75006 Parie. Tél : 01.47.34.12.63. Horaires : Du lundi au vendredi (sauf fériés, août) 14h-18h ; fermeture en août.

Fermetures : Lieu fermé le samedi, le dimanche, le 1 janvier, le 1 mai, le 8 mai, le 14 juillet, le 15 août, le 1 novembre, le 11 novembre, le 24 décembre, le 25 décembre, le 31 décembre.

"Durant toute l’année 2024, la Fondation Dubuffet va fêter ses 50 ans d’existence. 

 

"La Fondation présente en ses murs rue de Sèvres, une grande exposition retraçant ses 50 ans d’activités, mettant en lumière la dotation initiale de l’artiste et dévoilant des œuvres majeures de sa collection, axées sur le portrait et la figure. Du 20 au 25 mars 2024, la Fondation Dubuffet est l’invitée d’honneur du Salon du dessin au Palais Brongniart à Paris.

Pour célébrer son cinquantenaire, la Fondation Dubuffet présente du 15 mars au 20 décembre 2024 Fondation Dubuffet : chronique de 50 ans d’activités, une exposition anniversaire scénographiée en trois temps. Après une première salle chroniquant les 50 ans d’activités de la fondation, deux salles sont dédiées à des œuvres majeures de la collection, axées sur le portrait et la figure : dons de l’artiste, legs de sa fille et acquisitions plus récentes. Le parcours de l’exposition se termine par une dernière salle évoquant l’atelier de la Cartoucherie de Vincennes et offrant un coup de projecteur sur la dotation initiale, apport essentiel lors de la constitution de la Fondation. 

À propos de la fondation

La Fondation Dubuffet est sans doute l’une des rares et toutes premières institutions en France dont le fondateur est l’artiste lui-même. Jean Dubuffet a constitué sa propre fondation pour assurer le respect de son œuvre mais également pour maintenir groupé et accessible au public un ensemble significatif de ses travaux. Les statuts de la Fondation Dubuffet ont été signés le 9 août 1973 et elle a été reconnue Établissement d’utilité publique par décret en Conseil d’État le 22 novembre 1974. Jean Dubuffet en assurera lui-même la présidence jusqu’à son décès en mai 1985. Nommée, par testament de l’artiste, titulaire de son droit moral, la Fondation Dubuffet assure le respect du nom de Jean Dubuffet, de sa qualité et de son œuvre. La Fondation est également détentrice des droits patrimoniaux, par legs de la fille de l’artiste, Isalmina Dubuffet, décédée en 2003. La Fondation Dubuffet est établie sur deux sites : l’un à Périgny-sur-Yerres dans le département du Val-de-Marne et l’autre dans le VIe arrondissement de Paris. 

À propos de Jean Dubuffet

Peintre, graveur, sculpteur, architecte et écrivain, Dubuffet est un artiste prolifique. Rétif à toute catégorie, il invente un langage plastique nouveau libre de toute norme établie. Ce n'est qu'en 1942 qu'il se consacre définitivement à l'art. Après avoir célébré l'homme du commun dans une verve enfantine, il explore de nouveaux matériaux (bitume, sable, gravier, fibre végétale). Sa production est jalonnée d'expérimentations multiples regroupées en différents cycles dont le plus long est celui de l'Hourloupe (1962-1974), projection mentale et dématérialisée du monde. (NDM)

 

Exposition du 15 mars au 20 décembre 2024.

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PARIS : 

FONDATION LOUIS VITTON : 8 avenue du Mahatma Gandhi, Bois de Boulogne, 75116 Paris. Tél : 01.40.69.96.00. Lundi/Samedi sauf fériés : 10h/18h.

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PARIS :

GALERIES NATIONALES DU GRAND PALAIS :1 Avenue du Général Eisenhower, 75008 Paris. Tél : 01 44 13 17 30.

Mercredi/Samedi : 10h/22h, llundi et dimanche : 10h/20h. Fermeture le mardi et le 25 décembre.

Vacances de la Toussaint du 19 octobre au 2 novembre : tous les jours (sauf le mardi) de 10h à 22h. vacances de Noël du 21 décembre au 4 janvier : tous les jours (sauf mardi) de 9h à 22h.

 Renseignements : Tél : +33 (0)1 44 13 17 17 (serveur vocal)

Des visites guidées de l’exposition (90 minutes) et des ateliers pour enfants (2h en tout avec une visite spéciale) sont aussi organisés.

Métro : Franklin-Roosevelt ou Champs-Elysées-Clemenceau

Bus : lignes 28, 32, 42, 72, 73, 80, 83, 93

Stations Vélib' n° 8029 et 8001

Galerie Sud Est  entrée porte H 

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PARIS :

GRAND PALAIS : 3 avenue du Général Eisenhower, 75008 Paris. Tél : 01.44.13.17.17. Mercredi/Samedi : 10h/22h. Dimanche et Lundi :10h/20h.

GRAND PALAIS EPHEMERE 

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PARIS :

HALLE SAINT-PIERRE : 2, rue Ronsard - 75018 Paris. Tél. : 33 (0) 1 42 58 72 89.

Attention nouveaux horaires à partir de septembre 2011 : le lundi ouvert de 13h à 18h.

jusqu’à cette date : ouvert tous les jours du lundi au dimanche de 10h à 18h. Fermeture billetterie à 17h30

Expositions temporaires : 7,50€, tarif réduit 6€.

En août : ouverture de 12h à 18h, fermé le weekend.

Fermetures annuelles : 25 décembre, 1er janvier. 1er mai, 14 juillet et 15 août.

**** L'ESPRIT SINGULIER : 

COLLECTION TREGGER SAINT-SILVESTRE

Centro de Arte Oliva

 

vernissage me mardi 19 mars à 18h30.

Exôsition jusqu'au 14 août 2024.

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PARIS : 

INSTITUT DU MONDE ARABE : 1, rue des Fossés Saint-Bernard, 75005 Paris. Tél : 01.40.51.38.38. Mardi/vendredi  : 10h-18h. Samedi/Dimanche : 10h/19h. L'IMA est annuellement fermé le 1er mai.

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PARIS : 

INSTITUT GIACOMETTI : 5 rue Victor Schoelcher, 75014 Paris. Tél : 01.87.89.76.75.Mardi/Dimanche : 10h/18h. Fermé le 1er novembre, le 25 décembre 2019 et le 1er janvier 2020.

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PARIS :

INSTITUT METAPSYCHIQUE INTERNATIONAL : 11 rue Louise Weiss, 75013 Paris.

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PARIS : 

MAISON DE VICTOR HUGO : 6 place des Vosges, 75004 Paris. Tél : : 01 42 72 10 16. Mardi/Dimanche, et certains jours fériés (14 juillet et le 15 août) : 10h/18h. • 17h40 : dernière entrée. Fermé tous les lundis, ainsi que le 1er janvier, le 1er mai et le 25 décembre.

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PARIS : 

MUSEE D'ART ET D'HISTOIRE DE L'HOPITAL SAINTE-ANNE(MAHHSA) : 1 rue Cabanis, 75014 Paris. Tél :01.45.65.85.41. Mercredi/Dimanche : 14h/19h.

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PARIS : 

MUSEE D'ART ET D'HISTOIRE DU JUDAÏSME : LE MAHJ : 71, rue du Temple - 75003 Paris

Le musée est ouvert du mardi au vendredi : 11 h/18 h et le samedi et dimanche : 10  h/18 h. Nocturne des expositions le mercredi jusqu’à 21 h et le samedi, dimanche et jours fériés jusqu’à 19 h.

**** « L’enfant Didi », itinéraire d’une œuvre spoliée de Chana Orloff, (1921-2023)

 

"Le 26 janvier 2023, la sculpture de L’enfant Didi, le fils de Chana Orloff, faisait son retour dans l’atelier de l’artiste, après une absence de près de 80 ans. Volée le 4 mars 1943 – avec l’ensemble du contenu de l’atelier-logement et cent-quarante autres sculptures –, l’œuvre est ensuite passée de main en main jusqu’à sa réapparition à New York en 2008 et sa restitution à la famille en 2022.

 

Exposition du 19 novembre 2023 au 29 septembre 2024

 

**** ANDRÉ STEINER : "Le corps entre désir et dépassement" 

 

Vernissage mercredi 15 mai de 16h à 21h.

Exposition du 16 mai au 22 septembre 2024

 

**** La valise de Pinkhas-Pierre Schumann : un témoignage rarissime

 

"Parmi les dons récents au mahJ figure une valise contenant cinq cartons imprimés Thiriez et Cartier Bresson présentant divers articles de mercerie et de bonneterie. Cet objet modeste mais rarissime est emblématique du parcours d’un juif polonais ayant quitté la Pologne pour échapper à l’antisémitisme et à la misère.

Cette valise appartenait à Pinkhas-Pierre Schumann (1904-1978), arrivé à Metz vers 1920. Travaillant  dans la mercerie de son oncle, il utilise alors cette valise d’échantillons pour visiter marchands forains et petits détaillants jusqu’en 1938, date à laquelle il rachète le commerce.

Interné dans un stalag en 1940, Pinkhas-Pierre Schumann survit à la Seconde Guerre mondiale, tout comme sa femme et sa fille. Si l’appartement et la boutique familiale sont spoliés, cette valise est épargnée et transmise à son fils, Henry Schumann, né juste après la guerre.

Avant d’intégrer les collections du mahJ, cette valise a déjà été prêtée dans le cadre de trois expositions en Lorraine et à Paris.';(NDM)

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PARIS :

MUSEE DU LOUVRE :

 36 Rue du Louvre, 75001 Paris. Tél : 01 40 20 58 24 Métro Palais-Royal.

TLJ. : 9h/18h, sauf mardi et fériés suivants : 1er janvier, 1er mai et 25 décembre. La fermeture des salles commence à 17h30.
Nocturnes jusqu'à 22h mercredi et vendredi (fermeture des salles à partir de 21h30). 
Gratuit le premier dimanche de chaque mois (hors exposition du hall Napoléon).
L'accès par la Pyramide et par la Galerie du Carrousel est ouvert de 9h à 22h, sauf le mardi.
Le passage Richelieu est ouvert de 9h à 18h, sauf le mardi.

**** CHEFS-D'ŒUVRE DE LA COLLECTION TORLONIA

 

La plus grande collection privée de sculpture antique romaine se dévoile au public pour la première fois hors d’Italie, dans l’écrin restauré des appartements d’Anne d’Autriche. Un dialogue fécond avec les collections nationales françaises.

 

Exposition du 26 juin au 11 novembre 2024.

 

**** VOUS AIMEZ LES DEFIS ?

 Parcourir 15 kilomètres de galeries dans le musée. Apprendre que le sport n’a pas de tout temps été un loisir et que, dès l’Antiquité grecque, les athlètes pouvaient suivre un entraînement avec un régime alimentaire spécifique selon leur discipline. Savoir que les médailles et les trophées n’ont pas toujours existé mais que la Victoire et la Renommée nous inspirent depuis des siècles…

 Vous êtes essoufflé ? Chacune des 33 000 œuvres exposées sont autant d’occasions de prendre un temps de récupération. Mais attention ! Leur beauté et leur histoire sont à couper le souffle ! Soyez endurant, il vous faudra arpenter 73 000 mètres carrés, l’équivalent de 10 stades de football.

 Bienvenue dans votre nouveau terrain de jeu !(NDM)

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PARIS :

MUSEE DU LUXEMBOURG : 19 rue de Vaugirard, 75006 Paris. Vendredi/Lundi : 9h/22h. Mardi/Jeudi : 10h/20h

 

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PARIS :

MUSEE DU QUAI BRANLY : 37 QUAI BRANLY, 75007PARID. TEL : 01.56.61.70.00. TLJ. SAUF LUNDIS, 25 DECEMBRE ET 1ER MAI. 

HORAIRES : Lundi, mercredi, dimanche : 11h/19h// Jeudi, vendredi, samedi : 11h/21h.

EXCEPTIONS : VACANCES SCOLAIRES : 11H/19H  : LUNDI 8, 15, 22 ET29 FEVRIER. ET LUNDI 4, 11, 18 ET 25 AVRIL 2016. //NUIT DES MUSEES : SAMEDI 21 MAI, DE 18H A MINUIT // WEEK-END DES 10 ANS DU MUSEE : DU SAMEDI 25 JUIN A 11H AU 26 JUIN A 19H // JEUDIS 24 ET 31 DECEMBRE : FERMETURE A 18H. // GROUPES : ENTREE 9H30.

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PARIS : 

MUSEE PICASSO : Hôtel Salé, 5 rue de Thorigny, 75003 Paris. Tél : 01.85.56.00.36. TLJ. Sauf lundi. Samedi/ Vendredi : 10h30/18h. 

 

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PARIS :

MUSEE SINGER-POLIGNAC, CENTRE D'ETUDE DE L'EXPRESSION

CENTRE HOSPITALIER SAINTE-ANNE : 1, rue Cabanis 75014 Paris Tél. : 01 45 89 21 51. Mercredi /Dimanche : 14 h/19 h, nocturnes les jeudis jusqu’à 21 h

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ALENCON :

HOTEL DU DEPARTEMENT DE L'ORNE : 27 boulevard de Strasbourg, 61000 Alençon.  Tél : 06.07.73.40.36. Lundi/Vendredi : 9h/18h. Dimanche : 14h30/18h.

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ANTIBES : 

CHATEAU GRIMALDI : Place Mariejol, 06600 Antibes. Tél : 06.12.81.03.92. TLJ. Sauf les lundis 16 septembre et 14 juin : 10h/13h et 14h/18h.

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ANTIBES : 

FONDATION HARTUNG-BERGMANN : 173 Chemin du Valbosquet, 06600 Antibes. Tél : 04.93.33.45.92. Lundi/Vendredi : 10h/18h.

**** Hans Hartung, Anna-Eva Bergman et Terry Haass : « Le partage du sensible »

 

" À Bergman et Hartung, voilà que s’ajoute pour la première fois au sein d’une exposition de la Fondation un troisième nom dont seuls quelques rares spécialistes et amateurs seront familiers  : celui de Terry Haass. Cette femme, née Thérésa Goldman en 1923 en Tchécoslovaquie, a produit une œuvre riche, très diverse, dominée par une remarquable pratique de l’estampe et de la sculpture, et par un langage abstractisant qui ne se coupe jamais complètement des motifs. On peut mentionner en particulier ceux des sciences physiques, des grands ailleurs géographiques et des mythes fondateurs, ce qui, d’emblée, la place dans la même famille artistique que celle de Hans Hartung et, plus encore, d’Anna-Eva Bergman qu’elle rencontre en Norvège en 1951.

Mais, à ce premier apparentement, s’en ajoute bien d’autres, d’ordres biographique et, pourrait-on dire, moral. Terry a connu, elle aussi, les drames de l’Histoire. Elle est juive, fuit les nazis qui assassineront son père, pâtit de son genre dans un milieu très masculin, travaille comme archéologue, se consacre à sa création sans avoir de descendance, s’installe en France alors qu’elle est étrangère jusqu’à sa mort en 2016.

Et puis, malgré les épreuves et les souffrances, elle ne sacrifie pas sa curiosité, ni son humour, ni ses engagements caritatifs. Surtout, stoïque et obstinée, elle ne cède rien de sa foi en la création, à laquelle elle se consacre résolument, avec abnégation et la conviction qu’elle offre une lumière, si fragile soit-elle, pour s’y retrouver dans le chaos de l’univers, et peut-être même pour réordonner un peu celui-ci.

Dans ces affinités électives qui unirent Terry, Anna-Eva et Hans, il y eut une grande complicité nimbée de respect, et certainement aussi une circulation du regard, des halos d’influences. Il faut par ailleurs souligner que Bergman, tellement reconsidérée depuis quelques années, n’a pas eu de son vivant suffisamment d’artistes qui aient manifesté leur admiration à son endroit. Excepté Hans, Terry Haass fut la seule à mener explicitement des hommages à Anna-Eva Bergman, sous les formes d’un portfolio composé de collages lithographiés et d’un sublime monument. Ce dernier est au Centre d’art Henie-Onstad d’Høvikodden  ; on en découvrira ici les origines dans d’émouvantes archives. Car, en plus d’un foisonnement d’œuvres, le « partage du sensible » (expression empruntée au philosophe Jacques Rancière) entre ces trois amis est restitué dans la présente exposition par d’innombrables documents – lettres, photographies, catalogues…

Enfin, cet événement bénéficie de deux apports cardinaux. Le premier, c’est une donation dont la Fondation fut l’heureuse destinataire, issue de la succession de Terry Haass. Nous l’avions certes déjà évoquée publiquement et en avions montré des fragments en 2023 mais grande est aujourd’hui la satisfaction de la faire pleinement vivre parmi notre fonds originel. Le second apport cardinal, c’est celui du binôme qui a orchestré tout ce travail de recherche et de monstration : Christian Manuel, médecin et exécuteur testamentaire de Terry Haass et Christine Lamothe, experte de Bergman à la Fondation. L’un et l’autre furent des intimes deTerry. Ils ont donc pu mettre leur connaissance au service de sa mémoire et de son aura posthume. C’est ainsi que la matière sensible de son œuvre et la sensibilité immatérielle qui en émane sont désormais en partage." (NDM)

 

Exposition du 15 avril au 27 septembre 2024

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AUBUSSON :

CITE INTERNATIONALE DE LA TAPISSERIE : Rue des Arts, BP 89. 23200 Aubusson. Tél : 09.72.48.15.64. 

Tous les jours de la semaine 10 h à 12 h et 14 h à 17 h.

Les week-ends de juin à septembre de 14 h à 17 h.

 

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BARBIZON : 

MUSEE MILLET ET GALERIE L'ANGELUS : 27/36 bis Grande rue Barbizon.

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BEAULIEU-EN-ROUERGUE :

ABBAYE : 1086 route de l'Abbaye, 82330 Ginals 

**** TADEO CERN : 

 

Dans le cadre du programme « Un artiste, un monument » et de la Saison de la Lituanie en France, le Centre des monuments nationaux, l’Institut culturel lituanien et l’Institut français invitent l’artiste lituanien Tadao Cern pour une création in situ à l’abbaye de Beaulieu-en-Rouergue 

Alors qu’à l’instar des abbayes médiévales, l’abbaye de Beaulieu était environnée de terres à céréales et de granges recevant les récoltes, la nouvelle création de l’artiste s’inscrira dans sa série dédiée aux parallélépipèdes monumentaux de graminées. Installée dans le chœur de l’abbatiale, cette œuvre intitulée L’Adieu élève un rectangle semé de blé vers la cime de l’église. L’artiste convie ainsi les visiteurs dans un espace introspectif, les invitant à considérer la notion d’adieu, faisant écho à la vocation religieuse de l’édifice. « Émettant une douce lueur, les herbes à longues tiges renvoient à la nature organique, au cycle du vivant et au désir existentiel de l’homme confronté au vieillissement et à la mort. J’ai tenté d’imaginer les dernières images précédant notre trépas. À mon avis, ce serait quelque chose de simple, de banal, comme l’évocation d’un champ de blé au coucher du soleil... Ce lieu commun demeure une image puissante et profonde. Ainsi, ce ciel duveteux que je suspends dans la nef est-il appelé à donner le sentiment de flotter, de voguer, d’être transporté vers les nuées ».Tadao Cern

 

Exposition du 7 juillet 2024 au 5 janvier 2025

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BEDARIEUX : 

ESPACE D'ART CONTEMPORAIN : Maison des Arts - Espace Henri Pujol  19 avenue de l'Abbé Tarroux - 34600 Bédarieux. Mardi : 14h/18h, Mercredi : 9h/12h et 14h/18h. Jeudi : 9h30/12h et Vendredi et Samedi : 9h30/12h et 14h/18h. 

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BEGLES :

MUSEE DE LA CREATION FRANCHE : 58, avenue du Maréchal de Lattre de Tassigny 33130 BEGLES. Tél : 05-56-85-81-73. 

LE MUSEE EST ACTUELLEMENT FERMÉ.

**** MECENAT CITOYEN : En septembre 2024, un oiseau prendra son envol...

 

La tête de "l'Oiseau euphorique" de Jean-Luc Johannet fera l'objet de la future collecte de financement participatif du musée de la Création Franche. Monumentale, poétique, cette sculpture est néanmoins fragile. Une restauration est aujourd'hui nécessaire afin d'en assurer la perennité et la présentation au public.

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BIRON : 

CHATEAU : 24540 Biron. Tél : 05.53.63.13.39. Du 05 février au 08 avril : 10h/ 12h30 et 14h/17h30. Du 09 avril au 06 juillet : 10h/13h et 14h/18h. Du 07 juillet au 26 août : 10h/19h. Du 27 août au 06 novembre : 10h/13h et 14h/18h. Du 7 novembre au 31 décembre : 10h/12h30 et 14h/17h. Dernière admission : 1h avant la fermeture. Fermé le lundi (hors vacances scolaires et jours fériés)

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BORDEAUX : 

MECA FRANC NOUVELLE AQUITAINE : 5 Parvis Corto Maltese, 33800 Bordeaux.  Mercredi/Dimanche : 13h/18h30 (entrée gratuite le 1 er dimanche du mois), et le 3 e jeudi de chaque mois)

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BOURGES :

BOURGES CONTEMPORAIN : 

BOURGES : 

CENTRE D'ART TRANSPALETTE : 26 route de la Chapelle, 18000 Bourges. Tél : 02.48.50.38.61. Mercredi/Samedi : 14h/19h.

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 BROU : 

MONASTERE ROYAL :63 boulevard de Brou, 01000  Brou. Tél : 04.74.22.83.83. TLJ. sauf fériés : 9h/12h et 14h/17h. 

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CAEN : 

MUSEE DES BEAUX-ARTS : Le Château, 14000 Caen. Tél : 02.31.30.47.60. TLJ. sauf mardi :  9h30/18h. 

Fermé le 1er janvier, dimanche de Pâques, 1er mai, Ascension, 1er novembre et 25 décembre.

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CANNES :

ANCIENNE CHAPELLE SAINT-ROCH  : 18 Avenue Saint-Roch, 13930 Aureille 

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CANNES : 

POLE ART MODERNE ET CONTEMPORAIN (PAMoCC) : 47 boulevard de la Croisette, 06400 Cannes. Tél : 04.97.06.45.21. Lundi/Vendredi : 9h/17h.

**** KEHINDE WILEY, OLIVIER MASMONTEIL ET LOUIS CANE

"Déployée sur trois lieux, la programmation d'art contemporain de la Ville de Cannes pour l'été 2020 témoigne de la volonté de montrer les diverses facettes de la création contemporaine. Trois artistes vivants, deux générations, deux continents, tous viscéralement attachés au langage de la figuration, mais qui cherchent à en repousser les limites : le parcours d'art contemporain cannois propose, à travers ces trois expositions profondément différentes, des approches à la fois radicales et complémentaires de l'art de notre époque." (NDM)

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CANNES : 

CENTRE D'ART LA MALMAISON : 47 boulevard de la Croisette, 06400 Cannes. Tél : 04.97.06.45.21. Lundi/Vendredi : 9h/17h.

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CANNES : 

LA VILLA DOMERGUE : 15 avenue Fiesole 06400 Cannes. Tél : 04.97.06.44.90. Ouvert uniquement pendant l'exposition d'été.

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CANNES : 

LE SUQUET DES ARTISTES : 7 rue Saint-Dizier, 06400 Cannes. Tél : 04.97.06.44.90.  Tous les week-ends. : 10h/ 13h et 14h /18h.

**** JULIEN DES MONSTIERS : "Dessus/Dessous"

 

Une aura d’étrangeté imprègne les toiles de Julien des Monstiers. Paysages altérés, motifs, déchirés, les peintures semblent à la fois contemporaines et s’extraire d’un passé lointain. Cette sensation tient, sans doute, à la superposition de strates de matière qui interroge et perturbe le regard du visiteur. L’artiste semble se jouer des certitudes trop rapidement acquises. Car, si de prime abord, celui qui se confronte à son travail, peut avoir l’impression que le peintre creuse dans les différentes couches qui recouvrent la toile, en observant attentivement les surfaces peintes, il apparaît que c’est le processus inverse qui est à l’oeuvre. L’artiste devient illusionniste et le spectateur victime de son mensonge. Son œuvre rappelle que les sens sont faillibles et peuvent entrainer sur une fausse route celui qui s’y fie sans discernement. L’impression de duperie est renforcée par l’idée qu’une partie de l’image est cachée et ne sera jamais accessible à celui qui la contemple. Le peintre, en choisissant ce qui sera dévoilé dans la construction de son tableau, convoque l’imagination car on ne peut rêver que ce qui est absent. Jouant, ainsi, avec la frustration des visiteurs, il les plonge au coeur de la magie de la création et leur permet de retrouver, pour un instant, un émerveillement enfantin.

La construction minutieuse des œuvres mise au point par l’artiste, lui permet de faire coexister différentes temporalités dans un même espace. Il parvient à associer passé et présent, renversant, par cela, l’ordre établi. Ce qui apparaît en premier est, en réalité, ce qui a été réalisé à la fin. Ainsi, suivant la voie ouverte par Marcel Proust, le peintre parvient à faire coexister des périodes distinctes dans un même temps. L’artiste imagine une œuvre où passé et présent se confrontent et se mélangent, nous rappelant que la vision d’une histoire linéaire est un mythe voué à rassurer les hommes. En effet, il est possible que différentes versions de nous même se superposent et cohabitent au même moment. Il suffit d’une odeur, d’une image ou d’un son, pour que, pendant un instant, nous retrouvions la personne que nous avons été autrefois. Pendant ces quelques secondes, les versions anciennes et actuelles de notre être coïncident grâce au souvenir qui s’est imposé. Julien des Monstiers réussi à fixer sur la toile cette impression éphémère. Sa peinture, si elle ne décrit pas les choses visibles du monde contemporain, permet d’ouvrir une porte sur le moi profond et l’expression de cette fragile sensation ancre son œuvre dans la réalité.

Cependant, cette recherche, minutieuse et conceptuelle, ne débouche pas sur un discours pontifiant et abscons. L’aspect ludique de son œuvre, apparaît très vite. Le hasard, la délégation du geste, la construction par strates, on devine, sous bien des aspects, le plaisir de créer et la liberté du peintre. Ses différentes expérimentations témoignent d’une créativité renouvelée et attestent de la vitalité de la peinture contemporaine. Sa pratique, va de pair avec un refus des cadres et conventions traditionnelles. Explorant les marges de son art, il brouille les séparations établies entre les différentes techniques et navigue dans un univers situé entre peinture, sculpture et gravure. Pour se faire, il se libère du pinceau et imagine de nouveaux outils. Dans le même temps, il imagine des formes de monstration singulières. Investir un lieu n’est jamais chose aisé pour un artiste. Les œuvres y acquièrent une nouvelle vibration, et, il n’est pas rare que toiles et espace entrent en dissonance. Est-ce pour cela que Julien des Monstiers s’attache à occuper les interstices des endroits dans lesquels il expose ? L’artiste se libère des carcans imposés par les hiérarchies artistiques et les accrochages institutionnels classiques. En présentant une œuvre au sol, un tableau sortant du mur, son travail se confond à l’espace et incite le visiteur à interroger ses habitudes et son regard.

Les rares figures qui parcourent les toiles de Julien des Monstiers révèlent, elles aussi, par d’étonnantes associations, son goût pour la fantaisie. Les inspirations du peintre trouvent racine tant dans l’Histoire de la peinture que dans la littérature ou la pop culture. La figure de Fantômas semble avoir une place particulière dans son oeuvre. Ce personnage témoigne du coté obsessionnel de l’artiste. Le peintre ne s’est pas contenté de le convier sur une toile. C’est toute une série qui est consacrée à ce maître du crime. La muse est reconnaissable, il s’agit de Jean Marais, incarnation cinématographique du criminel. Les portraits se superposent dans une accumulation qui tend vers l’absurde. Comme lorsque que l’on cherche à se libérer d’une mélodie entêtante en la répétant. Julien des Monstier réussi à briser le sortilège en rendant le monstre saugrenu grâce à une confrontation sérielle.

Au-delà de Fantômas, licornes, drones ou encore chevaux se croisent dans les différents tableaux empêchant, ici encore, toute classification temporelle précise. Cette confusion d’époques tient également à l’obsession du peintre pour le motif. Tapis, papiers peints, peintures murales, les formes qui parsèment les toiles font appel à une mémoire collective construite qui renvoie à des périodes temporelles diverses. Car l’artiste ne tend pas à se détacher complètement de ce qui est advenu avant lui. Perché sur les épaules des géants, il s’approprie de façon personnel ce qui a été édifié avant lui. Son œuvre contient, ainsi, des signes d’un passé à la fois intime et universel. Cependant, il s’amuse à mixer ces traces avec des réminiscences inventées. Les toiles faussement abimées, comme soumise aux affres du temps deviennent, alors, des témoins d’existences fantasmées. Par cette réappropriation de l’histoire de l’art, la peinture de Julien des Monstiers devient exo-fiction." Hanna Baudet, Janvier 2024

 

Exposition du 11 mai au 22 septembre 2024 

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CASTRES : 

MUSEE GOYA : CHATEAU : rue de l'Hôtel de Ville. 81108 Catres. Tél : 05.63.71.59.27. 

Horaires : D'octobre à mai, hors vacances scolaires (zone C) : Du mardi au dimanche de 10h à 17h

De juin à septembre et vacances scolaires (zone C) : Tous les jours de 10h à 19h

Fermeture : 1er janvier, 1er mai, 1er novembre, 25 décembre

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CERET : 

MUSEE D'ART MODERNE : 8 boulevard Maréchal Joffre, 66400 Céret. Tél : 06.75.83.56.94. Mardi/Dimanche : 10h/18h.

**** MAX JACOB, LE CUBISME FANTASQUE

 

"L'exposition dresse un portrait renouvelé de l’une des plus importantes figures de la modernité picturale et littéraire de la première moitié du XXe siècle. Le parcours explore la fantaisie et les paradoxes d’une personnalité aux multiples facettes se situant au cœur de la galaxie cubiste.

À la fois poète, peintre, critique, romancier et épistolier à l’origine de l’une des plus riches correspondances de son temps, Max Jacob est l’un des premiers soutiens de Pablo Picasso lorsque le peintre arrive à Paris en 1901. Il est également le témoin privilégié de la naissance du cubisme en 1907, puis de l’éclosion du cubisme synthétique auquel lui aussi participe. Aux côtés d’Eva Gouel, de Pablo Picasso et de Manolo à Céret en 1913, l’artiste réalise un exceptionnel ensemble de dessins et de gouaches qui reflètent ses expérimentations cubistes.

Artiste prolifique, le poète s’empare du cubisme pictural pour le traduire en littérature. « Le cubisme en peinture est l’art de travailler le tableau par lui-même en dehors de ce qu’il représente [...] ne procédant que par allusion à la vie réelle. Le cubisme littéraire fait de même en littérature, se sert seulement de la réalité comme d’un moyen et non comme d’une fin » écrit-il en 1917.

Recourant aux calembours et à la satire, Max Jacob place sa poésie dans l’aire du jeu pour exprimer ses réflexions sur l’existence. La légèreté et la gravité apparaissent indissociables dans son œuvre comme dans sa vie.

L’exposition met en lumière cette dualité propre à l’artiste, en parcourant son rapport au monde du spectacle vivant, mais aussi à l’ésotérisme et à la religion. Grand amateur de théâtre et de cirque, son œuvre reflète le bouillonnement culturel du début du siècle. Animé par une profonde spiritualité, Max Jacob cultive plusieurs croyances astrologiques qu’il fait dialoguer à sa foi chrétienne. 

Forte de plus de 120 pièces parmi lesquelles plusieurs documents inédits, l’exposition réunit les travaux de Max Jacob et de ses contemporains, de Pablo Picasso à Juan Gris, en passant par Manolo, Jean Metzinger, Marie Laurencin, Jean Cocteau, Marie Vassilieff, Alice Halicka, Serge Férat, ou encore la baronne d’Oettingen.

À l’occasion du quatre-vingtième anniversaire de la déportation et de la mort de l’artiste au camp de Drancy, la proposition du musée d’art moderne de Céret présente la vie et l’œuvre de celui qui n’a « jamais poli » son style, entre littérature et arts graphiques, à travers ses collaborations avec les plus grands peintres, poètes, intellectuels et musiciens de son temps." (NDM)

 

Exposition du 29 juin au 1er décembre 2024.

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CHAMARANDE : 

CHATEAU : 38 rue du Commandant Maurice Arnoux, 91730 Chamarande. Tél : 01.60.82.52.01. Lundi/Dimanche : 9h/18h.

"Déployée dans l’ensemble des espaces d’exposition du château, cette nouvelle exposition offre une traversée au sein de neuf univers artistiques  qui, chacun à leur manière, illustre une relation particulière à la notion de « territoire ».

Que ce soit par le dessin, la peinture ou la sculpture, mais aussi par la performance, la vidéo ou un travail textile, chaque artiste invite le visiteur à s’immerger dans une nouvelle forme de « territoire », qui ne se laisse pas enclore dans les catégories traditionnelles. Le rêve et le réel, le vécu et le mémoriel, le sensible et l’intelligible, l’espace et le temps s’agencent dans leurs œuvres au sein de nouvelles constellations, brèves et inédites." (NDM)

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CHAMBORD : 

DOMAINE NATIONAL : 41250 Chambord. Tél : 02.54.50.40.00

**** JULIEN DES MOUSTIERS : "Dehors dedans"

 

" les œuvres de Julien des Monstiers animent les murs de Chambord de motifs contemporains issus d’un passé lointain. La construction minutieuse des œuvres à travers la superposition d’aplats de couches de peinture fait coexister différentes temporalités dans un même espace. Des images brouillées se recomposent en un entrelacs de motifs et de couleurs dominées par le couple complémentaire orange et bleu.

La démarche consiste en un travail autour de la peinture, Julien des Monstiers adopte des formes et des gestes empruntés aux grands récits, mais aussi à l’histoire de ses motifs : scènes de chasse, décors floraux, tapisseries, avec une certaine prédilection pour les scènes animalières. L’artiste travaille ses tableaux avec la technique du report : il peint ses dessins sur une plaque de plexiglas puis, via un premier transfert de la peinture encore fraîche sur un papier cristal, reporte le motif obtenu sur la toile par pression dans d’incessants allers-retours.

Grâce à son approche virtuose et novatrice de la peinture à l’huile, Julien des Monstiers est aujourd’hui considéré comme une figure montante de l’art contemporain.

« Avec Julien des Monstiers, c’est l’un des peintres les plus doués de sa (jeune) génération que le Domaine national de Chambord invite à exposer sous les voûtes à caissons et dans les salles adjacentes du second étage du château. Un peintre dont les motifs rencontrent très évidemment l’esprit des lieux : que ce soient ses tableaux animaliers, ses scènes de chasse, parfois empruntées à de grands artistes du passé comme Oudry, ou encore ses tapis ou tapisseries, les œuvres de Julien des Monstiers résonnent de façon très étroite avec les murs du château, sa décoration ou son activité cynégétique. 

C’est à cette rencontre qu’invite l’exposition. Elle permet aux visiteurs de se familiariser avec une technique particulière, faite d’ajouts de différentes couches de peinture, pour donner à voir le travail d’un coloriste hors pair. Colorés, balafrés, denses et énigmatiques, les tableaux de Julien des Monstiers donnent à voir une joie de peindre communicative, mais aussi une manière d’interroger les images qui nous submergent aujourd’hui. » Pierre Dubreuil Directeur général du Domaine national de Chambord

 

Exposition du 26 mai au 3 novembre 2024.

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CHARENTON-LE-PONT : 

ESPACE ART ET LIBERTE : Centre commercial La Coupole, 3 Place des Marseillais, 94220 Charenton-le-Pont. Tél : 01.46.76.48.97. Mardi/Vendredi : 13h/18h.  Samedi : 10h/12h et 13h/18h.

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CHÂTEAUDUN : 

CHÂTEAU : Place Jehan de Dunois, 28200 Châteaudun. Tél :  06 12 81 03 92

**** SUZANNE HUSKY : 

 

L'exposition, intitulée « Histoire des alliances avec le peuple castor », s’inscrit également dans le cadre du Printemps du Dessin. Elle fait aussi écho à l'Année du Castor, période de célébration et de sensibilisation entre le printemps 2025 et l'été 2025, qui célèbre le 50e anniversaire de la réintroduction de l'animal sur les bords de la Loire. 

Pour son exposition au château de Châteaudun, Suzanne Husky nous invite à reconsidérer le temps profond des rivières à travers l’histoire des alliances entre humains et castors. Mettant en avant la figure du castor, crucial pour la santé des cours d’eau en France, endommagés à 90%, l’artiste souligne son rôle inattendu en tant qu’allié face aux changements climatiques. Pendant huit millions d’années, les castors ont façonné les paysages aquatiques et les zones humides. Il fut vénéré, parfois déifié, on retrouve la trace de sa présence dans de nombreux lieux et cours d’eau de France. Progressivement, la géographie humaine prit la place de celle des castors, conduisant à leur quasi-disparition et à l’effondrement de tout un écosystème. Le château de Châteaudun se situe sur un territoire où les castors d’Europe, espèce protégée, se sont réinstallés durablement. Dominant les bords du Loir, le monument abrite également la deuxième plus importante collection de tapisseries anciennes en France, faisant écho à l’une des sources d’inspiration de Suzanne Husky : la tapisserie de Bayeux. Dans ce contexte, l’artiste travaille à la conception d’une tapisserie monumentale sur l’histoire géopolitique de l’alliance entre les castors et les humains. 

Une autre tapisserie de Suzanne Husky (« Bièvre, bâtisseur de mondes ») ainsi que des bâtons de castors et un castor naturalisé, seront présentés dans le parcours de visite afin de renforcer la dimension pédagogique de son travail en présentant l’écosystème dans lequel évolue le castor. À travers cette exposition, l’artiste souhaite sensibiliser à la nécessité de réintroduire les castors pour restaurer nos milieux naturels face au changement climatique. Elle perpétue l’histoire de la mise en scène esthétique du savoir scientifique en restaurant le castor à sa juste place et en encourageant une nouvelle alliance avec le vivant. Cette exposition est pensée en collaboration avec le philosophe et chercheur Baptiste Morizot, spécialiste des relations entre l’humain et le vivant, qui développe un manifeste en vingt points sur les urgences climatiques dans le catalogue de l’exposition".(NDM)

 

Exposition jusqu'au 3 novembre 2024.

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CHERBOURG :

LE POINT DU JOUR : 107 avenue de Paris, 50100 Cherbourg. Tél. 02 33 22 99 23. Mercredi/Vendredi : 14h/18h. Samedi, Dimanche : 11h/19h

 

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CLAMART :

CENTRE D'ART CONTEMPORAIN CHANOT : 33 rue Brissard 92140 Clamart. Tél : 0147 36 05 89. Mercredi, Vendredi, Samedi, et Dimanche : 14 h/18 h, sauf fériés. Entrée Gratuite.

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CLERMONT-FERRAND :

MUSEE BARGOIN : 45 rue Ballainvilliers, 63 Clermont-Ferrand. Tél : 04.43.76.25.50. Jusqu'au 6 juillet : Du mardi au samedi : 13h - 17h. Dimanche : 14h - 19h // À partir du 7 juillet : Du mardi au samedi : 10h - 12h / 13h - 17h. Dimanche : 14h - 19h. Fermeture les 1er janvier, 1er mai, 1er novembre et 25 décembre

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COMPIEGNE : 

MUSEE ANTOINE VIVENEL : 17 rue James de Rothschild, 60200 Compiègne. (Entrée côté parc Songeons). Mardi, Samedi, Dimanche : 10h/13h et 14h/18h. Mercredi, jeudi, vendredi : 14h/18h

**** OLA MIRECKA : SO GREEK ! 

 

" Lumière sur la collection de vases grecs d’Antoine Vivenel », organisée dans la salle dédiée du Centre Antoine Vivenel (CAV), met en lumière le fleuron des collections du musée Antoine Vivenel rassemblant la deuxième plus importante collection de vases grecs après celle du musée du Louvre. Adressée à tous les publics, celle-ci est programmée avec l’intention de rendre une partie de cette riche collection accessible dans l’attente de la réouverture, dans le parcours permanent du musée, de la salle des Antiquités méditerranéennes fermée pour rénovation. Immersive mais sans artifice, l’exposition fait la part belle aux dieux, héros et monstres visibles sur les vases : un voyage dans le temps guidé par la voix des peintres qui les ont exécutés avec talent et minutie. La scénographie, sensible et originale, nous invite dans l’univers de l’illustratrice Manon Mahdavi, qui a également réalisé un diorama en 3D du Banquet présenté à l’Office du tourisme en écho à l’exposition, ainsi qu’une illustration des Jeux d’Athènes. Ces derniers sont évoqués à travers la présentation des vases panathénaïques que le musée conserve. Ces amphores remplies d’huile provenant des oliviers sacrés d’Athéna étaient jadis remises aux vainqueurs. Elles sont ornées de scènes illustrant certaines épreuves représentées sur l’une des faces, l’autre face présentant Athéna, la déesse tutélaire de la cité. Au fil du parcours, le visiteur est plongé dans l’atmosphère du Banquet annonçant la présence du dieu Dionysos et reconstitué pour proposer une expérience plus immersive ; puis dans celui du demi-dieu Héraclès, le héros favori des potiers d’Athènes. Un peu plus loin, le voici invité à la découverte d’autres thèmes (le quotidien des Grecs, la guerre…) développés à travers les scènes peintes sur les vases, dont l’étude est actuellement renouvelée par une équipe de chercheurs de l’Institut National de l’Histoire de l’Art (INHA) objectivant la réactualisation des connaissances que nous en avons. Les résultats de leurs travaux seront présentés à l’occasion d’une journée d’études prévue en octobre 2024 et nourriront le nouveau catalogue en projet." (NDM)

 

Exposition du 15 juin au 29 décembre 2024.

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COLMAR : 

MUSEE UNTERLINDEN : Place Unterlinden 68000 Colmar. Tél : 03.89.20.15.50. Lundi/Mercredi : 9h/18h. Jeudi/dimanche : 9h/18h.Pemier jeudi du mois : 9h/20h. Fermé le mardi.

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CORBIGNY : 

ALTER EGO : Musée des mondes imaginaires : 7 rue de l'Anguison. Mardi/Samedi : 15h/19g. Vendredi : 9h/12h et 15h/19h.

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COSSE-LE-VIVIEN : 

MUSEE COMMUNAL ROBERT TATIN, Salle La Grange  : La Frénouse, 53230 Cossé-le-Vivien. Tél : 02.43.98.80.89. Du 1er avril au 30 septembre : TLJ. 10h/19h. Du 1er octobre au 31 mars : TLJ. 14h/18h.Fermeture le 25 décembre et tout le mois de janvier.

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CROIX : 

VILLA CAVROIS : 60 avenue du Président John Fitzgerald Kennedy 59170 Croix. Tél : 06.12.81.03.92.

**** FABRICE HYBER : "Humeurs"*

 

"Après avoir installé ses hommes verts dans le bassin du Domaine national du Palais Royal pour les trente ans de l’Homme de Bessines, Fabrice Hyber expose ses créations à la villa Cavrois. 35 hommes et femmes de Bessines occupent ainsi l’ensemble de l’espace du miroir d’eau. Ses POF (Prototype d’Objets en Fonctionnement) occupent quant à eux l’ensemble des salles de la villa. 

L’artiste imagine en parallèle un potager de 500 m² sur la parcelle en friche au fond du parc, pouvant être entretenu de façon pérenne après l’exposition, en poursuivant un objectif pédagogique. Présent depuis une vingtaine d’années sur la scène artistique internationale, Fabrice Hyber procède par accumulations, proliférations, hybridations et opère de constants glissements entre les domaines du dessin, de la peinture, de la sculpture, de l’installation, de la vidéo mais aussi de l’entreprise et du commerce.

À propos de Fabrice Hyber

 

Né en 1961 en Vendée, Fabrice Hyber intervient dans des domaines variés tels que le dessin, la peinture, la sculpture ou la vidéo. Attaché à la nature, à l’économie, au commerce et aux sciences, il a créé des systèmes autour de la production artistique avec les entreprises, des scientifiques et des laboratoires à travers le monde. Fabrice Hyber revendique un attachement aux mathématiques, aux sciences, mais également à la philosophie de Gilles Deleuze." (NDM)

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DEAUVILLE :

LES FRANCISCAINES : 145 bis avenue de la République, 14800 Deauville. Tél : 02.61.2.29.20. Mardi/Dimanche : 10h30/18h30.

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DICY :

LA FABULOSERIE : 1 rue des Canes, 89120 Dicy. Tél : 03.86.63.64.21. Ouverture du 1 avril au 2 novembre : Avril, mai, juin : Samedi, Dimanche et fériés / 13H30/18H.

Juillet/Août : TLJ. : 11h/19h.

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DIJON : 

MUSEE DES BEAUX-ARTS : Palais des ducs et des Etats de Bourgogne : CS73310 21033 Dijon. Tél : 03.80.74.52.09. Ouvert tous les jours sauf le mardi :

du 1er octobre au 31 mai : de 9h30 à 18h

du 1er juin au 30 septembre : de 10h à 18h30

Fermé les mardis, ainsi que les 1er janvier, 1er mai et 8 mai, 14 juillet, 1er et 11 novembre, 25 décembre.

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DINARD : 

PALAIS DES ARTS ET DU FESTIVAL : 2 boulevard Wilson, 35800 Dinard. Tél : 02.99.46.50.63.

et VILLA DES ROCHES BRUNES: 1 allée des Douaniers, 35800 Dinard

**** ELISABETH ET GERARD GAROUSTE ; "L'art à la source"

 

 "La ville de Dinard réunit pour la première fois la designer Elizabeth Garouste et le peintre Gérard Garouste dans une même exposition, déployée sur deux espaces : la Villa « Les Roches Brunes » et le Palais des Arts et du Festival. À la croisée de diverses disciplines artistiques, l’exposition « Elizabeth & Gérard Garouste. L’art à La Source » offre un dialogue inédit entre les œuvres de ce couple de créateurs exceptionnels. Par une approche plurielle qui fait appel au design, à la sculpture, au dessin, à la gravure et, bien sûr, à la peinture, la rencontre des deux artistes explore un creuset fertile, où s’épanouissent deux processus créatifs qui ne cessent de s’alimenter, dans un complexe et passionnant échange. Une exposition en dialogue avec les œuvres des enfants de La Source Garouste et des artistes associés.

Comment la vie de couple participe-t-elle au développement des individualités ? Comment l’œuvre se construit-elle et quelle est l’influence subjective de l’autre dans la recherche plastique ? Défricheurs de liberté, créateurs de « curiosités », Elizabeth et Gérard Garouste placent l’absence de tiédeur au centre du langage plastique pour éprouver nos habitudes et convoquer l’insolite. Dans une vision contemporaine nourrie par une beauté étrange à la frontière entre le connu et l’imaginaire poétique, le travail de la designer dialogue avec celui du peintre par la recherche d’une esthétique familière et déroutante. 

Rassemblant plus d’une centaine d’œuvres issues de collections privées et publiques, l’exposition offre une plongée dans l’univers inclassable de deux créateurs inspirés. Du Palais des Arts et du Festival à la villa Les Roches Brunes, le projet ambitionne de retrouver la joyeuse cohabitation des œuvres hétéroclites des deux artistes, à l’image de leur atelier familial normand. Aux grands formats et œuvres graphiques qui rayonnent autour de La Dive BacBuc, monumentale installation de Gérard Garouste présentée au Palais des Arts, une scénographie plus intimiste est proposée dans l’écrin des Roches Brunes. Objets décoratifs, peintures, sculptures ou mobilier construisent de nouveaux récits familiaux, jouant avec le concept muséographique de « period rooms », ou revisitant la notion de « maison d’artistes ».

Il y a trente ans, les deux artistes créent un projet commun qui prend dans leur vie une place tout aussi importante que leurs créations : l’association La Source Garouste. Convaincus que la création artistique peut soutenir l’action sociale dans sa lutte contre l’exclusion sous toutes ses formes, La Source Garouste porte l’idée que l’art est un acteur fondamental dans la construction de la société et contribue à la valorisation de l’individu dès son plus jeune âge. L’exposition valorise ainsi également l’action de La Source Garouste et plus particulièrement son antenne dinardaise, La Source Garouste - Hermine, en présentant des témoignages de partages et de rencontres avec les jeunes générations. À cet effet, des œuvres réalisées par les jeunes sourciers en atelier sont exposées face aux œuvres des artistes qui ont conduit ces projets.' (NDM)

 

PALAIS DES ARTS ET DU FESTIVAL 9 juin au 1er septembre 

 VILLA LES ROCHES BRUNES 9 juin au 6 octobre 2024.

DUNKERQUE : 

LIEU D'ART ET D'ACTION CONTEMPORAINE : LAAC : 302 avenue des Bordées, 59140 Dunkerque  Tél : 03.28.29.56.00. Mardi /Vendredi : 9h30/18h. Samedi et Dimanche : 10h/18h.

Fermé exceptionnellement : Le 1er janvier, le 1er novembre, 24 décembre après-midi, 25 décembre, 31 décembre après-midi. L'après-midi de Mardi Gras et le dimanche du Carnaval, 1er mai et 15 août.

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DUNKERQUE : 

FRAC GRAND LARGE HAUTS DE FRANCE : 503 avenue des Bancs de Flandres 59140 DUNKERQUE. Tél : 03.28.65.84.20. Mercredi/Vendredi : 14h/18h. Weekends (octobre/Mars) : 10h/18h.

**** GERARD DUCHENE : "L'Appel du large"

 

« Comme une trace de la présence de l’absence1 »

 

Première rétrospective muséale de l’œuvre de l’artiste lillois Gérard Duchêne, cette exposition revient sur les rencontres qui ont façonné l’artiste, depuis sa participation à des collectifs d’artistes et écrivains tels que Textruction jusqu’à ses dernières séries d’œuvres. Au travers des pièces rares ou inédites issues du fonds d’atelier et d’œuvres de collections privées et publiques régionales, l'exposition révèle le lien intime entre le poète et le peintre, transformant les mots et les textes en matière picturale par des gestes de destruction et d’effacement.

« Dix années après le décès de Gérard Duchêne, il est temps de porter un regard neuf sur l’ensemble de l’œuvre singulière de cet artiste, empreinte des préoccupations de son époque. Le projet se construit dans un parcours de quatre salles, donnant toute leur place aux différents aspects de son œuvre.

Gérard Duchêne (1944-2014) fut très jeune porté par le désir d’écrire de la poésie. Ses premières références ont, entre autres, été Henri Michaux, les surréalistes et Samuel Beckett. Malgré une certaine reconnaissance, l’artiste ne se retrouve pas dans la réception de ses textes : les interprétations littéraires qui sont faites lui semblent trop éloignées de ses préoccupations personnelles, bien plus littérales. Phrases et narration ne sont pas ses enjeux. Les mots s’équivalent, se découpent ou se couplent ; les vides ou espaces sont tout autant constituants ; les pages et leur succession sont des territoires à réinventer et seule l’intention de continuer à trouver ce qui pourrait encore être écrit compte.

« Dix années après le décès de Gérard Duchêne, il est temps de porter un regard neuf sur l’ensemble de l’œuvre singulière de cet artiste, empreinte des préoccupations de son époque. Le projet se construit dans un parcours de quatre salles, donnant toute leur place aux différents aspects de son œuvre.

Gérard Duchêne (1944-2014) fut très jeune porté par le désir d’écrire de la poésie. Ses premières références ont, entre autres, été Henri Michaux, les surréalistes et Samuel Beckett. Malgré une certaine reconnaissance, l’artiste ne se retrouve pas dans la réception de ses textes : les interprétations littéraires qui sont faites lui semblent trop éloignées de ses préoccupations personnelles, bien plus littérales. Phrases et narration ne sont pas ses enjeux. Les mots s’équivalent, se découpent ou se couplent ; les vides ou espaces sont tout autant constituants ; les pages et leur succession sont des territoires à réinventer et seule l’intention de continuer à trouver ce qui pourrait encore être écrit compte.

À la même époque en France continuent de se propager de nombreuses réflexions esthétiques : le lettrisme, la poésie sonore, la poésie-action, le Nouveau Réalisme, le Nouveau Roman, BMPT, Supports/Surfaces, la revue TXT, etc.

La déconstruction des éléments constitutifs de la création permet l’émergence de nouvelles pratiques. Le travail s’organise principalement en collectif autour d’une idée précise des choses. Gérard Duchêne trouve là un élan qui l’incite à dialoguer avec d’autres artistes de sa génération et à initier ses premières expérimentations au-delà de la page et du livre." (NDM)

 

Exposition jusqu'au 13 octobre 2024

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ECOUEN :

MUSEE NATIONAL DE LA RENAISSANCE : 94440 Château d'Ecouen. Tlj. sauf le mardi : 9h30/ 12h45 et d14h/ 17h45 (17h15 à partir du 01/10/13)

accès : par le train (SNCF) : gare du Nord banlieue : ligne H (voie 30 ou 31) 25 minutes direction Persan-Beaumont / Luzarches par Monsoult, arrêt gare d'Écouen- Ezanville, puis autobus 269, direction Garges-Sarcelles (5 min), Arrêt Mairie/Eglise (ou rejoindre le musée à pied depuis la gare (20 min) par la forêt) par la route : (à 19 km de Paris) autoroute A1 depuis la Porte de la Chapelle suivre Roissy CDG, sortie Goussainville / Cergy- Pontoise par la Francilienne (D104), direction Cergy- Pontoise, puis RD 316 (N16) en direction de Paris.

Tarifs : 7 €, TR 5,50 €. Gratuit pour les moins de 26 ans et pour tous le 1erdimanche du mois ainsi que le WE des journées du Patrimoine

 

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EPINAL :

MUSEE DE L'IMAGE : Cité de l'image, 42 quai de Dogneville, 88000 Epinal. Tél : 03.29.81.48.30.

Du 1er septembre au 30 juin : tous les jours 9h30-12h /14h-18h sauf lundi 14h-18h(fermé le matin), vendredi9h30-18h, dimanche et jours fériés (sauf lundi férié)10h-12h / 14h-18h

En juillet et août : tous les jours 10h-18h, sauf lundi 14h-18h (fermé le matin).

Fermeture exceptionnelle du Musée de l’Image les 25 décembre et 1er janvier.

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ESCOLIVES-SAINTE CAMILLE :

MUSEE PIERRE MERLIER : Moulin du Saulce, Chemin du Saulce, 89290 Escolives-Sainte-Camille. Tél : 06.75.12.87.04. TLJ. sauf mardi : 14h/19h. 

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FONTENOY :

CENTRE REGIONAL D'ART CONTEMPORAIN : Château du Tremblay, 89520 Fontenoy. Tél : 03.89.44.02.18. Fermé le lundi, sauf férié : 14h/19h.

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GINALS : 

ABBAYE DE BEAULIEU-EN-ROUERGUE : 82330 Ginals Tél : 06.62.09.43.63. Juin/Septembre. TLJ. : 10h/18h.

GIVERNY :

MUSEE DES IMPRESSIONNISMES : 99 rue Claude Monet, 27620 Giverny0 Tél : 02.32.51.94.65.

Ouvert du 28 mars au 2 novembre 2014 : TLJ. : 10h/18h. Ouvert les jours fériés. Gratuit le 1er mai.

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HAUTERIVES :

PALAIS IDEAL DU FACTEUR CHEVAL : 8 rue du Palais Idéal, 26390 Hauterives. Tél : 04.75.68.81.19. TLJ. : 9h30/18h30.

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HYERES : 

BANQUE MUSEE DES CULTURES ET DU PAYSAGE D'HYERES : 14 avenue Joseph Clotis, 83400 Hyères. Tél : 06.75.83.56.94. Mardi/Vendredi : 11h/19h. Samedi : 15h/19h. Dimanche : 10h/14h.

**** MIRO

 

Né à Barcelone en 1893, Joan Miró s’affirme comme une figure centrale de l’art du XXe siècle. Après un début de carrière marqué par des compositions cubistes et une adhésion au surréalisme dans les années 1920, son parcours artistique est animé par une quête incessante d’innovation, il explore une multitude de techniques et de supports, repoussant constamment les limites de l’expression artistique.

Cette exposition réunit plus de 73 œuvres, dont 23 sculptures, des peintures, des céramiques, des lithographies, des collages, des gravures, des gouaches, des fusains, des dessins à l’encre de Chine et des lavis, réalisées entre 1956 et 1977.

Fasciné par la poésie, Miró développe à partir des années 1960 un lyrisme vibrant où formes et couleurs explosent dans une épopée visuelle où tout devient signe et langage. Joan Miró amorce une phase décisive de son parcours artistique. Marquée par une rupture franche avec les conventions picturales traditionnelles, cette période voit l’éclosion d’un langage visuel unique et puissant, qui le propulsera au rang de maître incontesté de l’art moderne.

 

L’exposition Miró du Musée des Cultures et du Paysage d’Hyères invite le public à un voyage dans l’univers foisonnant et poétique de cet artiste visionnaire. À travers un parcours chronologique et thématique, l’exposition dévoile les multiples facettes de son génie et s’efforce d’offrir au public une meilleure compréhension de son processus créatif révolutionnaire". (NDM)

Exposition du 13 juillet au 24 novembre 2024.