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PARIS :

A GALERIE : 12 rue Léonce Reynaud 75116 Paris. Tél : 06 20 85 85 85. Lundi/Vendredi : 10h/13h et 15h/19h. Samedi : 12h/19h.

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PARIS : 

ALMINE RECH ESPACE MATIGNON : 18 avenue Matignon, 75008 Paris 

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PARIS

ARTS D'AUSTRALIE STEPHANE JACOB : 13 rue Chapon 75003 Paris. Tél : 01.46.22.23.20. 10h/18h

**** EXPOSITION COLLECTIVE : Willy Willy 

 

Willy Willy : Nom commun masculin.

(Météorologie : Tourbillon de vent sec, formé par beau temps, qui entre en rotation et soulève la poussière ou le sable du sol ». (NDLG)

« L’exposition Willy-Willy* est une invitation à un voyage renversant, sur la voie d’artistes aborigènes, d’artistes occidentaux Australiens et d’artistes insulaires du détroit de Torres, qui explorent la thématique du vent et les frontières du visible. Le vent façonne non seulement les paysages, mais aussi l’imaginaire. “Willy-Willy” capte l’essence de ce tourbillon, qui symbolise l’énergie brute et le lien intime entre la nature et l’art. 

 

Vernissage samedi 15 février à 15h.

Exposition du 13 février au 10 mai 2025

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PARIS : 

ARTISTES DE LA BASTILLE : Espace Commines 17 rue Commines, 75003 Paris. 

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PARIS : 

ATELIER VERON : 31 rue Véron, Paris. Tél : 01.55.79.01.58. Mercredi/Dimanche : 11h/19h.

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PARIS  :

BAB's GALERIE : 27 rue Casimir Périer, 75007 Paris. Tél : 06.52.8.57.42.

27/04 - 13h/19 //28/04 - 13h/19h // 02/05 - 15h/21h – Nocturne // 04/05 - 13h/19h // 05/05 - 13h/19h // 09/05 - 15h/21h - Soirée de décrochage avec la performance musical de l'auteur compositeur interprète Princess Jorge 

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PARIS :

BIGAIGNON : 18 rue du Bourg-Tibourg, 75004 Paris.  Mardi/Samedi : 12h/18h.

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PARIS :

CENTRE CULTUREL SUISSE : 38 Rue des Francs Bourgeois 75003 Paris. Tél : 01 42 71 44 50. Mardi/Dimanche : 13h/19h.

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PARIS : 

CERCLE NORVEGIEN DE PARIS : 242 rue de Rivoli, 75001 Paris. Tél : 01.42.60.76.67.Lundi/ Vendredi : 10h/18h.

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PARIS :

CLAVÉ FINE ART : 10 bis rue Roger, 75014 Paris. Lundi/vendredi : 10h/19h. Uniquement sur RDV.

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PARIS :

FONDATION CALOUSTE GULBENKIAN : 39, Bl. d

e La Tour Maubourg, 75007 Paris. Tél. 01 53 85 93 76. Lundi/Vendredi : 9h/18h. Samedi : 11h/18h.

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PARIS : 

FONDATION CARTIER pour l'art contemporain : 261  boulevard Raspail, 75014 Paris. TLJ sauf lundi : 11h/20h. Nocturne le mardi jusqu’à 22h.

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PARIS :

FONDATION D'ENTREPRISE RICARD : 12 rue Boissy d'Anglas 75008 Paris. Mardi/Samedi : 11h/19h. Sauf jours fériés.

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PARIS : 

GALERIE FREDERIC MOISAN : 46 rue Croix des Petits Champs, 75001 Paris. Code 17A85, 2e étage. Tél : 06.11.28.67.84. Sur RDV sauf jours de vernissage

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PARIS : 

FRENCH ARTS FACTORY : 19 rue de Seine, 75006 Paris. Tél : 01.77.13.27.31.

FRENCH

fête ses 10 ans !

 

10 Ans de Succès au service de l'Art Français ; 10 ans d'audace, de passion et de découverte artistique ! 10 ans de rencontres fantastiques…

Depuis une décennie, French Arts Factory s'impose comme une galerie incontournable, mettant en lumière des artistes français talentueux et créant une véritable communauté d'amateurs et de collectionneurs passionnés.

10 raisons du succès de French Arts Factory

- Une vision curatoriale exigeante avec la sélection d'artistes au talent unique, alliant innovation et excellence technique.

- Un engagement pour les artistes français en mettant en avant la création contemporaine nationale et accompagnant les artistes dans leur évolution.

- Une diversité artistique exceptionnelle : Peinture, sculpture, photographie, street art… une galerie où chaque sensibilité trouve sa place.

- Une expérience immersive pour les visiteurs avec des expositions scénographiées, des rencontres avec les artistes, des événements exclusifs.

- Une galerie de confiance : Transparence, authenticité et qualité garantissent aux collectionneurs un achat en toute sérénité.

- Une accessibilité pensée pour tous : Œuvres pour collectionneurs confirmés et amateurs souhaitant refuser leur première pièce.

- Des lieux vivants et dynamiques avec un renouvellement constant des expositions, mettant en avant les tendances et les nouvelles générations d'artistes.

- Une forte présence numérique : Site web, réseaux sociaux, plateformes spécialisées… French Arts Factory connecte l'art aux collectionneurs du monde entier.

- Un réseau d'acheteurs fidèles : Collectionneurs, entreprises, décorateurs et amateurs d'art se trouvent chez French Arts Factory des œuvres qui marquent

- Une fondatrice passionnée et visionnaire : Véronique Moulin, une galeriste engagée qui a su faire de French Arts Factory une référence dans le monde de l'art.

10 ans, et ce n'est que le début !

 

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PARIS :

GALERIE ART AUJOURD'HUI : 8 rue Alfred Stevens. 75009 Paris. Tél : 01 71 37 93 51. Jeudi/Dimanche : 15h/20h et sur rendez- vous.

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PARIS :

GALERIE ART' ET MISS : 14 rue Sainte Anastase, 75003 Paris. Tél : 01.84.17.59.17. Mercredi/Samedi : 12h/19h. Dimanche : 14h/19h.

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PARIS : 

GALERIE A&R FLEURY : 36 avenue Matignons, 75008 Paris. Tél : 01.42.89.42.29.

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PARIS : 

GALERIE LA GALERIE AFRICAINE AUDE MINART : 53 rue Blanche, 75009. Tél : 06.60.24.06.26.TLJ. : 12h/19h. Dimanche : 14h/19h.

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PARIS : 

GALERIE B&B : 6 bis rue des Récollets, 7010 Paris. Lundi/Vendredi : 14h/20. Samedi : 10h/20h. Dimanche : 10h/18h.

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PARIS : 

GALERIE 110 VERONIQUE RIEFFEL : 110 rue Saint-Honoré, 75001 Paris. Mardi/Samedi : 11h/19h.

 

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PARIS : 

GALERIE BESSAUD : 24 bis rue de Charenton, 75012 Paris. Tél : 03.47.66.86.07. Mercredi/Samedi : 14h/19h.

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PARIS :

GALERIE CHRISTIAN BERST : 3-5, passage des Gravilliers, 75003 Paris. Tél / Fax : +33 (0)1 53 33 01 70.Mercredi/Dimanche : 14h/19h.

**** EXPOSITION COLLECTIVE :

 

Exposition jusqu’au 21 juin 2025.

 

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 PARIS : 

GALERIE THE BRIDGE (Berst) : 6 Passage des Gravilliers 75003 Paris.

**** JOHN URHO KEMP : « Un triangle des Bermudes 2 »

 

Exposition jusqu’au 21 juin 205.

 

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PARIS : 

GALERIE CECILIA F. : 4 RUE DES Guillemites ? 75004 Paris. Jeudi, Vendredi, Samedi : 15h/20h. Dimanche : 15h/18h.

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PARIS : 

GALERIE CEYSSON ET BÉNÉTIÈRE : 23 rue du Renard, 75004 Paris. Tél : 06.70.56.63.24. Mardi/Samedi : 11h/19h. 

**** JEAN MESSAGIER : 

 

« La galerie Ceysson & Bénétière Paris présente une exposition inédite dédiée à Jean Messagier, conçue en étroite collaboration avec l’atelier de l’artiste. Les peintures sélectionnées, parmi les derniers grands formats réalisés, mettent en lumière sa création des années 1990, une période encore trop méconnue.

Associé à la Seconde École de Paris et à l’abstraction lyrique, Jean Messagier s’inscrit dans un mouvement rejeté par la génération d’artistes français lui succédant à la fin des années 1960, à une époque où l’abstraction américaine domine le champ artistique. Aujourd’hui, il est temps de reconsidérer ces artistes dont les parcours complexes, à l’image de celui de Messagier, dépassent largement les étiquettes réductrices. 

Refusant de s’enfermer dans une catégorisation figée entre abstraction et figuration, Messagier cultive un langage artistique singulier qui lui ouvre rapidement les portes de la scène artistique américaine, où il acquiert une reconnaissance internationale. Il a développé une carrière protéiforme, marquée par une philosophie d’évolution perpétuelle. Les œuvres élégantes des années 1990, dans une apparente simplicité, réalisent une synthèse de son parcours. Animé par une volonté « d’amplification poétique de toutes les manifestations de la vie », Messagier semble réinventer son langage artistique à chaque décennie.

Après l’exubérance figurative des années 1980, sa peinture des années 1990 s’oriente vers une abstraction apaisée, subtile synthèse des décennies précédentes. Ces toiles conjuguent ainsi l’équilibre des années 1950, le mouvement des années 1960, et la poésie des années 1970 et 1980. Jouant sur les épaisseurs et les transparences de la peinture, ses compositions déploient une force à la fois tellurique et empreinte de douceur. Les couleurs, appliquées à la brosse large, vibrent d’une sensualité rare, tandis que les titres évocateurs insufflent une tension entre abstraction et figuration.

 

D’une liberté totale, son travail dans les années 1990 nourrit des créations d’une intensité rare. Messagier démontre une énergie intacte et une profondeur poétique inégalée. On assiste à une explosion de couleurs vives, d’une intensité sans précédent, en témoigne une série de toiles éclatantes que l’on peut facilement relier à l’œuvre de certains artistes affiliés au Color Field painting et plus généralement à l’abstraction américaine comme Helen Frankenthaler, Morris Louis ou encore Mark Rothko qu’il avait rencontré à l’occasion de sa première exposition personnelle à New York en 1960. Les années 1990 marquent aussi un retour à une représentation plus explicite, ouvrant des pistes nouvelles qu’il n’aura pas le temps d’explorer pleinement.

Cette exposition offre ainsi une opportunité rare de découvrir une période essentielle du parcours de Messagier, à travers des œuvres qui révèlent toute la richesse et la profondeur d’un peintre en mouvement permanent. Ses œuvres font aujourd’hui partie des collections permanentes de prestigieux musées en Europe et aux États-Unis comme le Musée Solomon R. Guggenheim à New York, la Fondation Maeght à Saint-Paul-de Vence ou plus récemment le Centre Pompidou à Paris. » (NDLG)

 

Exposition du 19 mars au 10 mai 2025

**** STEPHANE EDITH CONRADIE : 

 

« Grandissant dans un pays dont elle n'a pas la culture, Stephané Edith Conradie a inscrit ses réflexions identitaires au cœur de sa pratique artistique. Elle termine : « Je suis du lieu mais pas entièrement indigène du pays. (…) Mes lots ou assemblages viseront à réfléchir sur l'idée d'être à la fois étranger et indigène à un lieu. ». Elle se reconnaît dans la descendance des Rehoboth Basters qui quittent la colonie du Cap en 1868 pour s'installer en Namibie actuelle. Sa présence dans ce pays est donc le fruit de déplacements historiques, la restitution ni étrangère, ni autochtone. Dès lors, le concept de foyer apparaît comme un espace fictif que l'on s'approprie par besoin d'appartenance, une zone mouvante et instable en proie à des forces historiques et politiques.

Pour l'artiste, la domesticité se construit à travers les petits objets accessibles et mobiles que les classes populaires accumulent souvent pour décorer leurs intérieurs, pouvant être emportés lorsqu'on est contraintes de partir. Conradie les intègre dans ses assemblages, juxtaposant bibelots en porcelaine, figurines et ornements de pacotille. Collectés dans des marchés de seconde main ou des intérieurs oubliés, ces petits trésors populaires témoignent d'histoires intimes et collectives. Leur valeur n'est pas monétaire, mais affective. Ils consolent, rassemblent, apaisent. Véritable archéologue de l'intime, Conradie insuffle une nouvelle vie à ces fragments de mémoire éparpillés, les réassemblant et les accumulant, doublant le kitsch apparent d'une forte portée symbolique.

Ce principe prend une nouvelle résonance dans l'usage récent, par l'artiste, du verre à l'uranium, dont la luminescence sous lumière UV évoque une lueur surnaturelle.

Inoffensif sous cette forme, ce matériau contient des traces d'un minéral hautement toxique, extrait en profondeur — notamment en Namibie, qui en assure à lui seul 6 % de la production mondiale. Minéral extraterrestre né d'une supernova, devenu source d'énergie ou de destruction, il est ici ramené à l'échelle intime, décorative, presque innocente. Mais ce verre lumineux porte une histoire de dépossession. En Namibie, comme ailleurs, l’extraction d’uranium est entre les mains de puissances étrangères et ne profite pas aux populations locales. Elle ravive l'héritage colonial du pillage des ressources africaines, sans compensation. L'uranium devient dès lors une matière hantée : celle d'un fantôme colonial, d'une violence invisible, toujours à l'œuvre.

Vecteur d'une mémoire trouble, son travail prolonge une interrogation sur l'appropriation, les circulations coloniales, et les formes silencieuses de dépossession, en s'inscrivant dans une réflexion plus vaste menée par l'artiste sur la création d'une esthétique créole." (NDLG)

 

Exposition du 15 mai au 21 juin 2025.

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PARIS :

GALERIE CLAIRE CORCIA : 323 rue Saint-Martin, 75003 Paris. Tél : 09.52.06.65.88

Lundi-vendredi 11h30-17h/30.  Samedi 14h-19h 

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PARIS : 

GALERIE DB et ANGELARTS : 24 rue Morère, 75014 Paris. Code porte ! 83B56. TEL : 06.09.75.79.54.

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PARIS : 

GALERIE DE CAUSANS : 25 rue de Seine, 75006 Paris. TLJ. Sauf dimanche : 14h30/19h.

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PARIS : 

GALERIE D'EYLAU : 36, avenue d'Eylau, 75016 Paris.  Tél : 06.62.09.43.63. Mardi/Dimanche : 12h/19h.

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PARIS :

GALERIE DU CENTRE : 5, rue Pierre au Lard, (angle 22, rue du Renard). 75004 Paris Tél : 01 42 77 37 92. Mardi/Samedi : 14h/18h30.

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PARIS : 

GALERIE DU GENIE DE LA BASTILLE : 126 rue de Charonne, 75011 Paris. Mardi/ Dimanche : 14h/20h.

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PARIS : 

GALERIE DURST : 15 rue de la Tour, 75116 Paris. Tél : 01.45.24.73.00. Mardi/Samedi : 11h/19h.

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PARIS : 

GALERIE HERVE COURTAIGNE : 53 rue de Seine 75006 Paris. 

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PARIS : 

GALERIE HORS CADRE : 8 rue Chapon, 75003 Paris. Tél : 06.47.66.86.07.14h/20h et sur RDV.

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PARIS : 

GALERIE HORS-CHAMPS : 20 rue des Gravilliers, 75003 Paris. Mardi/Dimanche : 13h/19 h.

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PARIS : 

GALERIE INSULA : INSULA SUR COUR : 20 rue des grands Augustins 75006 Paris. Tél : 06.07.74.96.57.

**** Photographies de Fabrice Domenet , Olivia Lavergne et Thomas Jorion ; œuvres sur papier de Jérôme Festy et Guacolda ; et sculptures de Sadko et Béatrice Bizot .

Les après-midis dans la cour :

 

Jeudi 24 avril / Mercredi 30 avril / Mercredi 7 mai / Mercredi 21 mai / Mardi 27 mai 2025

 

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PARIS : 

GALERIE KALEIDOSCOPE : 19 rue Mazarine 75006 Paris. Mardi/Samedi : 11h/19h.

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PARIS :

GALERIE KORALEWSKI : 92 rue Quincampoix, 75003 Paris. Tél : 01.42.77.48.93. Mardi/Samedi : 14h/19h.

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PARIS : 

GALERIE LELIA MORDOCH : 50 rue Mazarine, 75006 Paris. Tél : 01.53.10.88.52. Mardi/Samedi : 13h/19h.

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PARIS : 

GALERIE LES YEUX FERTILES : 27 rue de Seine, 75006 Paris. Jeudi, Vendredi, Samedi : 14h/19h.

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PARIS :

GALERIE LISE CORMERY : 6 rue Lanneau, 75005 Paris. Tél : 06.81.77.93.62.

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PARIS : 

GALERIE MAEGHT : 42 rue du Bac, 75007 Paris.  Tél : 01.45.48.45.15. Mardi/Samedi : 10h/19h.

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PARIS : 

GALERIE NEGROPONTES : 14/16 rue Jean-Jacques Rousseau; 75001 Paris. Tél : 06.75.83.56.94.

**** GIANLUCA PACCHIONI et MORO MORI / 3Renaissances italiennes »

 

la Galerie Negropontes présente l’exposition Renaissances italiennes réunissant deux artistes italiens, Gianluca Pacchioni et Mauro Mori. Dans la lignée des grands maîtres de la Renaissance Italienne, les deux artistes se réapproprient leur matérialité et leur justesse à un langage artistique qui tisse un rapport de l’Homme à la nature. Au travers d’une Œuvre sculpturale, ils se fondent dans les sillons des artistes du Cinquecento et tout particulièrement de Benvenuto Cellini et de Michel-Ange. L’Italie a toujours été le berceau d’une quête artistique infatigable qui est au cœur de la pratique de ces deux artistes contemporains, dont les œuvres rendent hommage à cette époque fondatrice tout en s’inscrivant dans notre siècle. 

Dès les années 1990, à Paris, Gianluca Pacchioni  se passionne pour le travail du métal. En constante expérimentation, les pièces qu’il crée donnent à voir le contraste entre les matières brutes - le métal bien sûr, mais aussi la pierre ou le béton - et la beauté qui en naît grâce à la main et à la sensibilité de l’artiste. A Milan, Pacchioni forge, martèle et cisèle le métal avec une technique aboutie. L’artiste utilise le bronze, l’acier et le laiton pour créer des œuvres, parfois monumentales, parfois délicates où se répondent puissance et raffinement. Dans ces « meubles-bijoux », il choisit des pierres comme le marbre ou les pierres semi-précieuses, qu’il préserve à la fois dans leur forme brute et transformée.

Ainsi dans les consoles Cremino, le quartz rose est délicatement enchâssé dans des structures fines en bronze. D’un côté, sa surface lisse, vibrante et colorée invite le regard à se perdre dans un jeu de nuances subtiles. De l’autre côté, la pierre brute se reflète sur une plaque d’acier poli à l’effet miroir, amplifiant la texture irrégulière et la force tellurique de la matière. Ces créations, à la fois sculpturales et raffinées, subliment le quartz rose, serti tel un bijou.

En créant la console Under the Sheets, l’artiste revisite la technique du drapé de tissu en invitant l’observateur à découvrir la forme d’un corps dissimulé dans un bloc d’améthyste. Ce jeu subtil entre la représentation du corps humain et le matériau utilisé rappelle celui des maîtres de la Renaissance.

Son panneau décoratif Fossil V, où l’élément végétal semble prisonnier du métal, pose le regard du pouvoir de l’Homme sur la Nature. De même que le grand maître Benvenuto Cellini, Pacchioni, par l’application des techniques et de la précision de l’orfèvrerie à son travail de sculpteur, présente une maîtrise des matériaux et une polyvalence artistique exceptionnelles. Artiste et artisan, Pacchioni exprime tout le paradoxe de sa personnalité dans ses œuvres imposantes et raffinées, énigmatiques et lumineuses, énergiques et élégantes.

Pour nourrir son expérience du monde, Mauro Mori a beaucoup voyagé et a développé son penchant naturel pour la créativité manuelle. La découverte de cultures et de lieux différents, ainsi que son intérêt pour l’environnement naturel et organique, sont les clés de son processus de recherche, qui réinvente des techniques ancestrales selon une approche personnelle. Aux Seychelles, Mori travaille ses sculptures en utilisant du bois d’Albizia Rosa, une espèce locale à la croissance envahissante, dont Mori sculpte la densité et la structure en respectant la richesse et l’histoire de l’arbre. Dans ce bois est façonnée Red Variations, sculpture murale composée de quatre parties s’inspirant de la biologie et de la représentation organique. L’œuvre s’appuie sur l’utilisation d’un mélange d’huile et de roucou qui crée une nuance de rouge rubis.

À Carrare, il choisit lui-même différents types de pierres pour créer des œuvres qui relient et exaltent les imperfections naturelles de la matière. Il s’inspire de Michel-Ange qui s’y rendait également pour choisir sa pierre. Comme lui, il y sélectionne les plus beaux blocs qu’il transformera en pièces sculpturales en utilisant également la technique de la soustraction. Ainsi, sont réalisées la série d’œuvres en pierre calcaire Good Nose, The listener et Figlio di Audiface. En Belgique, il a trouvé un marbre noir dont il s’est servi pour sculpter la série de portraits Hoor incarnant le prince de Nubie.

Souvent extraites et sculptées dans leur lieu d’origine, chaque pièce nait d’une dimension relevant de l’énergie et l’authenticité de la rencontre entre l’artiste et la matière. La philosophie artistique de Mori repose sur l’utilisation exclusive de matériaux naturels, la création de pièces sculpturales et fonctionnelles par un travail artisanal empreint d’humilité.

Avec cette nouvelle exposition, la Galerie Negropontes invite à dialoguer : dialoguer avec deux artistes aux origines communes et aux modes d’expression se conciliant harmonieusement ; dialoguer avec des œuvres uniques où l’émotion est au cœur de la découverte ; dialoguer avec la Galerie Negropontes dont la mission est de promouvoir l’Œuvre de ces deux artistes. »(NDLG)

 

Exposition du 10 janvier au 10 mai 2025.

 **** Gianluca Pacchioni, Pinton et Perrin & Perrin

 

« la Galerie Negropontes, en collaboration avec Heritage Asset Management, présente à Venise « Architectural Landscapes », une exposition qui invite à explorer un paysage architectural unique. Les œuvres de Gianluca Pacchioni, Pinton et Perrin&Perrin dialoguent avec les espaces emblématiques de la Palazzina Masieri, chef-d’œuvre du maître Carlo Scarpa. Cette nouvelle exposition a été conçue en écho à la 19e  Biennale d’Architecture de Venise. Elle met en lumière le lien subtil entre création contemporaine et héritage historique, transformant la Palazzina en une scène où l’art et l’architecture dialoguent pour raconter une histoire de formes, de matières et de continuité.

Au rez-de-chaussée, l’exposition recrée un jardin imaginaire où les sculptures monumentales de Gianluca Pacchioni côtoient une tapisserie foisonnante réalisée par la manufacture Pinton. Ce paysage étonnant, où la matière trouve son équilibre entre l’œuvre et son contexte, évoque un chapitre méconnu de l’histoire du lieu. Les sculptures de Pacchioni nous parlent de désirs abstraits et d’intentions organiques et nous emmènent dans un monde sensoriel complexe où la beauté nous maintient en vie contre toutes les formes de contrôle et d’autorité.

Le concept de ce jardin s’inspire d’un article paru le 10 avril 1954 dans l’hebdomadaire Minosse, où l’architecte vénitien Duilio Torres répond aux critiques adressées au projet de Frank Lloyd Wright proposant une « greffe contemporaine » sur le Grand Canal. Contrairement à l’approche monumentale de Wright, Torres imagine alors une « pause architecturale » : un espace soustrait plutôt qu’ajouté, qu’il nomme « Giardino Masieri » dans son interview. 

Soixante-dix ans plus tard, cinq sculptures en bronze de Gianluca Pacchioni jaillissent de blocs en béton armé et s’imposent face au Grand Canal. Cette scénographie réinterprête la forêt imaginée par Torres et dialogue avec la tapisserie de la manufacture Pinton représentant un paysage luxuriant d’après un carton du peintre Roger Mühl.

Au premier étage, l’exposition invite les visiteurs à découvrir un dialogue subtil entre la matérialité du verre et l’héritage architectural de Carlo Scarpa. Les sculptures en verre de Perrin & Perrin, représentent des fragments de villes et des parcelles urbaines qui sont mises en valeur par une présentation des géométries et des graphismes de Carlo Scarpa.

Connu pour leur travail original du verre, le duo Perrin & Perrin explore les limites entre transparence, opacité et fragilité. Ils donnent naissance à des compositions architecturales miniatures. Ces œuvres trouvent un écho puissant dans une installation texturée et inspirée des motifs de Carlo Scarpa. Les lignes géométriques et les détails subtils des sculptures sont réinterprétés dans un langage contemporain créant un paysage immersif.

L’œuvre de Perrin & Perrin, par son équilibre entre modernité et intemporalité, s’inscrit parfaitement dans cet hommage à Scarpa. Leurs sculptures établissent une continuité esthétique avec les tracés précis et les lignes architecturales du maître. Elles offrent une réflexion sur la manière dont les paysages, qu’ils soient naturels ou bâtis, évoluent et interagissent avec leur environnement. Ce niveau de l’exposition constitue un carrefour où se rencontrent architecture, design et urbanité, transformant la matière en un langage universel, chargé d’émotion et de mémoire.

Le troisième niveau de la Palazzina accueillera plusieurs expositions. Dans un premier temps, les photos de l’artiste Garo Minassian viendront illustrer le concept du jardin imaginaire.

Ensuite, en collaboration avec l’IUAV, une nouvelle exposition occupera l’espace de mai à juillet. « Scarpa- Zanon, Dialoghi » rend hommage à l’alliance exceptionnelle entre l’architecte vénitien et les artisans Gino, Paolo et Francesco Zanon. Cette collaboration unique, née d’une rencontre fortuite, a donné naissance à certains des détails les plus emblématiques de chefs-d’œuvre architecturaux tels que la Gypsothèque Antonio Canova de Possagno, la boutique Olivetti, les salles de la Fondation Querini Stampalia ou encore le complexe funéraire Brion. En septembre, de nouvelles installations prendront place à la Palazzina à l’occasion de la Venice Design Biennale et de la Venice Glass Week. Ces dernières mettront à l’honneur des objets de design ainsi que des bijoux d’artistes. » (NDLG)

 

Exposition du 17 avril au 22 novembre 2025.

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PARIS :

GALERIE PIERRE-MARIE VITOUX : Marais, 3 rue d’Ormesson Place du Marché Sainte-Catherine, 75004 Paris. Tél : 01.48.04.81.00. Mercredi /Samedi : 14h/19h.

**** NATHALIE BOURDREUX : « Suaire d’un oiseau »

 

« Nous retrouvons dans cette nouvelle exposition de Nathalie Bourdreux des corps empreints de beauté et de solitude. Les drapés, comme à l’antique, dissimulent la tête, le visage pour étouffer la voix du corps ; à ne plus entendre seulement les bavardages de son écho. Le médium à l’huile, parfaitement maîtrisé, leur donne vie. Le rouge-gorge sera-t-il révélateur de couleur ? Marie Vitoux Une Ophélie, encore des crânes, toujours, comme résurgence d’une vie que je retiens, dans l'échafaudage d’une peinture que l’hiver prolonge en sentiment d’isolement. De ce même hiver découlait pourtant une lueur toute particulière, que le rouge-gorge brandissait d’un poitrail inoffensif et valeureux. Je le voyais comme il distinguait mon visage ébloui de notre rencontre, à envisager une nouvelle peinture, dont l’onctuosité de l’huile reflète les possibles. Nathalie Bourdreux

 

Vernissage jeudi 20 mars à 18h.

Exposition du 20 mars au 28 mai 2025.

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PARIS : 

GALERIE RAPHAËL DURAZZO : 25 rue du Cirque, 75008 Paris. Tél : 06.75.83.56.94. Lundi/Vendredi :  10h/19h. Samedi : 10h/18h

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PARIS :

GALERIE ROBILLARD : 106 rue de la Folie Méricourt, 75011 Paris  Tél : 06 12 46 38 00. 10h/19h dimanches inclus.

 Galerie sur cour, codes d'accès 28a12 puis 12a28, au rdc face au petit jardin.

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PARIS :

GALERIE ROUSSART : 13 rue du Mont Cenis, 75018 Paris. Jeudi/Dimanche : 14h30/19h.

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PARIS : 

GALERIE SABINE BAYASLI : 99 rue du Temple, 75003 Paris. Tél : 06.34.29.40.82.du mardi au samedi, de 12h à 19hle dimanche de 14h à 18h30

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PARIS : 

GALERIE TEMPLON : 28 Rue du grenier Saint-Lazare, 75003 Paris. Mardi/Samedi : 10h/19h.

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PARIS :

GALERIE TEMPLON : 30 rue Beaubourg 78003 Paris. Mardi/Samedi : 10h/19h.

**** PRUNE NOURRY 

 

Le projet Vénus est né d’une rencontre de Prune Nourry avec Ghada Hatem, gynécologue obstétricienne, fondatrice de la Maison des femmes de Saint-Denis, un centre d’aide et d’accompagnement pour les femmes victimes de violences. Rattachée à un hôpital, la Maison propose aux femmes en difficulté en Seine-Saint-Denis une prise en charge pluridisciplinaire. À travers leurs ateliers (alphabétisation, théâtre, danse…), l’artiste a rencontré huit femmes qui ont accepté de poser nues, en dépassant avec courage les tabous sociétaux liés à leur culture, ou ceux personnels liés à leurs traumas. Comme pour Projet Phenix en 2021, Prune Nourry renoue avec la tradition du portrait et a sculpté ici dans un contexte encore plus intime, entre une femme sculpteure et une femme modèle. À partir de leur histoire unique - chaque femme partageant si elle le souhaitait son parcours durant les séances de pose - et de leur forme de corps variés, l’artiste a modelé en terre leur buste à la manière des vénus préhistoriques. Leurs mots, autant que les détails de leur corps, inspirant chaque œuvre. Réalisé en taille humaine ou en petit format, le portrait a ensuite été moulé, puis tiré en bronze recouvert d’une peau de terre, ou tiré en terre cuite.  

Forte de ses recherches et rencontres (dont Catherine Schwab, conservatrice en chef du patrimoine, chargée des collections du Paléolithique et du Mésolithique au musée d’Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye, qui est originaire de Seine-Saint-Denis) autour des vénus du Paléolithique (période gravettienne) entamées fin 2022 pour la réalisation de son œuvre en tandem avec Kengo Kuma pour la gare de Saint-Denis - Pleyel, Prune Nourry a demandé aux femmes modèles de prendre les mêmes poses, debout et statique, que les vénus du passé. 

Un lien fort entre le passé et le présent, entre le personnel et l’universel, opère dans ce projet ; ce thème fait partie des élans d’inspiration de la sculpteure, comme cela a pu être remarqué dans son exposition au Musée national des arts asiatiques - Guimet à Paris en 2017. Les mythes de création et la matière terre sont également au cœur du travail de Prune Nourry. En 2023, elle inaugure au Château La Coste l’installation permanente Mater Earth qui évoque la racine latine de « mère », de « maternité », mais aussi la matière (en anglais, « matter ») de l’argile. En parallèle, depuis 2022, elle travaille sur un projet collaboratif Statues Also Breathe, avec l’Université d’Ile-Ife au Nigéria, inspiré du mythe de création yoruba. Ce mythe oral, antérieur aux religions monothéistes écrites, raconte que l’humain a été créé à partir de l’argile d’Ife. À partir de 2011, elle développe aussi son projet Terracotta Daughters, une armée de petites filles réalisées en terre cuite à taille humaine enfouie dans un lieu secret en Chine jusqu’en 2030. » (NDLG)

**** ODA JAUNE : « Oil of Angels »

 

la galerie Templon Paris ouvre ses portes à l'univers complexe et fascinant d'Oda Jaune, une artiste dont l'œuvre transcende les frontières de l'imagination. À travers un éventail d'une vingtaine d’huiles sur toile, elle questionne un thème intemporel et universel : l'amour inconditionnel.

"And suddenly we see 

that love costs all we are

and will ever be.

Yet it is only love

which sets us free."

Touched By An Angel, Maya Angelou

Ce printemps, la galerie Templon à Paris ouvre ses portes à l'univers complexe et fascinant d'Oda Jaune, une artiste dont l'œuvre transcende les frontières de l'imagination. À travers un éventail d'une vingtaine d’huiles sur toile, elle questionne un thème intemporel et universel : l'amour inconditionnel.

Originaire de Bulgarie et formée en Allemagne, Oda Jaune a su, en plus de dix ans, bâtir une œuvre audacieuse, libérée des conventions. Sa peinture, à la fois poétique et visionnaire, parcourt les méandres de l'inconscient et tisse un langage qui flirte avec le surréalisme, invitant les spectateurs à explorer des émotions rarement mises en lumière. Inspirée du poème « Touched by an angel » de Maya Angelou, l'exposition se concentre sur le pouvoir de l'amour à travers le prisme fascinant des anges, un symbole à la fois de l’immortel et paradoxal. Les êtres de type angélique sont reconnus par les humains depuis l'aube de la civilisation. Archétype de la communication entre les mortels et le divin, les anges existent dans presque toutes les religions et cultures, apparaissant dès 3 000 ans avant J.-C. dans l'art pékinois, juif, islamique et, plus tard, dans l'art chrétien.

À travers son exposition « Oil of Angels », Oda Jaune éloigne l'Ange du religieux et le place comme l'être que nous portons en nous, creusant profondément notre nature humaine et la notion d'ange comme incarnation du bien qui est en nous.

L'œuvre maîtresse de l'exposition est une toile magistrale de 5 mètres de long. Hommage touchant et monumental à l'amour maternel, elle met en scène un corps hybride au ventre arrondi, niché entre quatre jambes féminines, trônant nonchalamment sur une table. Au-dessus, un bras ailé protège un nourrisson fragile, évoquant à la fois la douceur et la puissance de l'amour maternel inconditionnel et sa capacité à tout surmonter. La peinture d’Oda Jaune crée un rapport sensoriel captivant. Le spectateur est attiré par la délicatesse de la peau de porcelaine avant d'être confronté à des éléments plus austères, tels qu'un paysage de chair tendrement rosé, évoquant l'idée du placenta, et un pot de lait d'un blanc pur, représentant le tout premier repas, la source de la vie et le moment où l'on fait partie du monde matériel vivant, dans toute sa splendeur et sa cruauté. Ce contraste saisissant évoque inévitablement la dualité et la puissance de l'amour, nourrissant et pourtant si fragile. » (NDLG)

 

Exposition du 8 mars au 3 mai 2025.

**** PHILIPPE COGNEE : « Paysages fragmentés »

 

Après ses expositions remarquées aux Musées Bourdelle et de l’Orangerie en 2023, Philippe Cognée présente une nouvelle interprétation du paysage à la galerie Templon. Forêts, champs ou vues marines témoignent de la puissance de sa pratique, de son amour inconditionnel pour le medium peinture et de son regard acéré sur notre époque désenchantée.

Depuis plus de vingt ans, Philippe Cognée s’empare de sujets associés à la banalité de notre civilisation - supermarchés, autoroutes, architectures impersonnelles – pour les sublimer dans une peinture originale à base de cire fondue et écrasée jusqu’au flou. Nourries par notre culture technologique – de la photographie en passant par la vidéo ou le numérique - ses toiles, souvent réalisées par séries, interrogent la pertinence de la peinture figurative aujourd’hui. Elles proposent une déconstruction du regard contemporain dans une interrogation existentielle sur « l’épuisement de l’image ».

Avec « Paysages Fragmentés », Cognée a troqué la palette chatoyante de ses « paysages insomniaques » de 2022 pour une palette plus restreinte couplée à un accrochage audacieux. Installées en une gigantesque frise, les toiles déroulent un panorama inattendu, aux réminiscences de scènes marines de Matthieu van Plattenberg ou Vincent Van Gogh. Comme toujours chez Philippe Cognée, virtuose de sa technique à l’encaustique, le sujet semble englouti par la cire, presque méconnaissable, flouté jusqu’à l’abstraction. Les scènes fascinent autant qu’elles inquiètent. La surface en dripping ou grattée, diluée, liquéfiée, confronte le spectateur à un dilemme : contempler une majestueuse nature en perdition ou agir. Chaque paysage se fait le constat d’un irréconciliable malentendu entre nature et humanité : une célébration de la beauté du monde hantée par l’angoisse climatique de nos sociétés ». (NDLG)

 

Exposition du 8 mars au 3 mai 2025

**** IVAN NAVARRO

 

« Alors que son projet du Grand Paris Express concocté pour la ville lumière depuis près de dix ans s'apprête à voir le jour en 2026, l'artiste chilien Iván Navarro célèbre pour ses œuvres électriques investit ce printemps pour la première fois l'espace parisien du grenier-Saint-Lazare. Pour « Cyclops », il choisit de dévoiler un ensemble éclectique d'une dizaine de sculptures transformant l'espace par de subtils jeux d'optique, autour de thèmes variés des phénomènes célestes à la question du pouvoir.

La pièce phare de l'exposition, un cyclope monumental de plusieurs mètres de haut, resplendissant de sa multitude de néons aux couleurs explosives et de tailles variées sous la verrière de l'espace du Grenier-Saint-Lazare. Pour la première fois, Navarro a travaillé une sculpture destinée à être montrée sous la lumière du jour. « Le cyclope est une créature fantastique, présente dans presque toutes les mythologies du monde » explique-t-il. « Lorsque j'ai commencé à m'intéresser aux phénomènes astraux, j'ai croisé le chemin de ce véritable symbole des forces de la nature. Il représente la puissance brute. Dans les écrits légendaires, c'est lui qui provoque les éclairs et le tonnerre… Il s'inscrit dans la continuité de mon exploration des phénomènes naturels ». » (NDM)

**** JEANNE VICERIAL

 

De retour de sa résidence à la Villa Kujoyama au Japon, Jeanne Vicerial dévoile à la Galerie Templon ses dernières créations. Avec « Nymphose », elle déploie son univers de fil noir, aboutissement de deux ans de réflexion autour de la métamorphose et des représentations du corps féminin.

Jeanne Vicerial revisite l'espace historique de la rue Beaubourg pour le transformer en chambre ; chambre de naissance, au coucher ou de veillée funéraire, « Nymphose » met en scène ses sculptures de fil noir, crocheté ou lissé, si caractéristiques de sa pratique. Entre installation, dessin dans l'espace et costume, sa statuaire noir ébène évoque des coquilles hybrides d'où émergent des figures féminines entre extraterrestres et guerrière. Pour l'artiste, il s'agit d'évoquer les différentes étapes de la vie d'une femme, de la première étreinte amoureuse au dernier souffle en passant par la maternité. « Tout au long de sa vie », explique l'artiste, « une femme se voit en transformation permanente. De jeune fille à femme, elle devient mère ou créatrice, puis matriarche au crépuscule de sa vie. Elle est capable d'accueillir un nombre important de changements corporels, se renouvelle partiellement chaque mois, transmettre un peu de ses cellules et de son patrimoine génétique à chaque mise au monde alors qu'elle en a hérité elle-même de ses propres ancêtres à sa naissance. En soi, le corps de la femme est un lien intergénérationnel. »(NDLG)

 

« Exposition du 17 mai au 19 juillet 2025

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PARIS : 

GALERIE VALLOIS : 35 rue de Seine, 75006 Paris. Tél : 01.43.25.17.34. Mercredi/Vendredi : 10h/19h.  Lundi 14h/19h. Samedi : 10h/13h et 14h/19h.

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PARIS :

GALERIE W. LANDAU : 5 rue du Grenier Saint-Martin 75003 Paris. Tel : 01.42.54.80.24. Mardi/Samedi : 14h/19h.

HORAIRES D'ETE : 12h/18h. FERMETURE ESTIVALE : 8 au 15 août inclus. 

**** 1 ● Regard2moi - L'art au service de l'autisme

 

« J'ai eu la chance de croiser des enfants autistes qui reviennent régulièrement à la galerie. À travers eux, j'ai appris autrement, j'ai découvert une autre façon d'appréhender l'art.

Très fier de soutenir l'association Regar2moi avec les œuvres de Chris Morin-Eitner. Des éditions, catalogues et cartes postales seront offerts lors de la soirée de soutien. » (NDLG)

 

Vernissage le 2 avril 2025

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