LES INOUÏES CURIEUSES

FESTIVAL D'ART BRUT, SINGULIER ET OUTSIDER

CHAUMONT-SUR-MARNE

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LES EXPOSANTES

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STEPHANIE BODIN

Mythes et Cultures du Monde

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  STEPHANIE BODIN ET SES SCULPTURES TEXTILES

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          Depuis la nuit des temps, le fil a fait partie de la vie des humains. Alors que se sont développées des civilisations fondamentalement différentes, ce mot a pris paradoxalement des connotations très voisines : Dans la religion bouddhique, les fils qui composent le tissu du monde sont les cheveux de Shiva. Chez les Grecs, filer et tisser sont des occupations divines pour lesquelles Athéna est sans rivale. Chez les Dogons, le métier à tisser est lié à la vie, à la mort, à la résurrection… De la légende d’Arachné à celle de Pénélope ; du tissage cosmique à celui du plus modeste tapis, il faudrait en évoquer toutes les variantes à l’aune infinie de l’univers. Ainsi, Shakespeare affirme-t-il que « la trame de la vie est un fil où s’entrelacent le bien et le mal »… Et nul n’ignore que le mot « texte » a pour origine le latin « textus » qui signifie « tissu ». 

          Par contre, ne serait-ce pas a priori réducteur de résumer la création de Stéphanie Bodin aux seuls fils de trame et de chaîne ? Alors que son imaginaire fuse de tous côtés, en tous sens, se cherche, se diversifie et se différencie d’une œuvre à l’autre depuis qu’elle a découvert la laine cardée et les possibilités offertes par le feutrage de cette matière à la fois plastique et vivante. Et telles les tisseuses de la Cordillère des Andes, n’est-ce pas, depuis lors, pour elle, en tissant le fil, cardant, feutrant la laine, créer une matière, concrétiser son « histoire » au milieu de l’inconnu ? D’où l’exigence d’une extrême concentration sur elle-même, une intimité, une résonance entre la matière et sa vie, des moments de magie où tout est cohérence. Carder, pour elle, n’est-ce pas un moment de recouvrance, de reconnaissance personnelle : les mains créatrices, les pieds au sol, et la tête dans les nuages, en somme ? Par ailleurs, consciemment ou non, elle ne peut oublier la symbolique véhiculée par l’aiguille qui va forer un passage, pénétrer dans une intimité délimitée par le fil, « fouir » un territoire. Geste chaque fois générateur de la plénitude du corps, ses sculptures sont alors pour elle une manière de remettre en question les frontières que l’homme a posées entre lui et la « nature » pour la dominer. Le feutre qu’elle obtient, issu de l‘amalgame des fibres de laine, obtenu par le foulage à l’eau pour gonfler la matière, ou l’aiguilletage, est doté de qualités isolantes, protège, conserve, abrite les personnages qu’elle crée.

          Maîtrisant désormais parfaitement son matériau, Stéphanie Bodin organise son travail selon des définitions permettant d’en différencier la configuration. Evoluent parallèlement, au gré de sa fantaisie, « L’AGE DU FEUTRE », sortes de résumés de ses actions, de ses choix,  qui l’amènent à justifier l’utilisation de ses « matériaux fétiches » ; à affirmer la connexion entre nature et univers, puisée aux sources des arts populaires, arts premiers, symbolismes picturaux et littéraires, mythes, art brut… ou encore « D’AMES SŒURS », séries au long desquelles pivotent sur des tiges fines des personnages féminins souvent blancs de pied en cape, parfois uniformément ocre ou bruns, ou décidément couverts de soleils éclatants. Toutes femmes conçues sur semblable anatomie, aux hanches larges, aux cuisses fortes collées l’une à l’autre, aux poitrines volumineuses, dotées donc des caractères de la dame de Brassempouy, cette statuette aux origines de la création humaine, au visage exceptionnellement défini contrairement à ceux des femmes de Stéphanie Bodin qui sont étonnamment couverts d’un bonnet pointillé leur tombant sur le menton ! Très différentes, sont ses HISTOIRES SINGULIERES, les fonds très colorés jouant un rôle important, sous-tendant ses personnages branchus aux yeux perçants ; ses divinités champêtres, faunes représentés avec un torse humain, des oreilles pointues, des pieds et des cornes de bouc ; ses petits individus aux pieds finement chaussés, robes à volants, petits yeux en fente ou au contraire exorbités, aux cils drus et longs ; etc. Enfin ses METAMORPHOSES avec lesquelles Stéphanie Bodin explore le thème de la mémoire et du corps en utilisant des textiles anciens comme supports, remontant à la Préhistoire avec ses vénus de laine, créant des êtres hybrides, comme son sphynx trônant tel celui d’Egypte ; à la fois humains et animaux, voire végétaux.

          Fasciné par cette diversité sans hiatus, le visiteur se perd un peu pour différencier ces étapes que semble s’imposer Stéphanie Bodin. Mais il admire l’histoire délicate de ces femmes en miniature, de ces objets puissamment psychologiques, situés entre peinture et sculpture par les jeux de couleurs ; et tactiles par la texture de ses laines. Ainsi peut-on la rapprocher de ces femmes artistes du passé, Marie Laurencin qui, se réclamant de l'influence du fil, exécuta non pas des tableaux mais des costumes de théâtre ; Bona de Mandiargues, proche des Surréalistes, qui déclarait "puisqu’une femme ne peut faire de la peinture alors je ferai de la couture", et contribua à l’élaboration "d’un art textile reformulé" désigné ultérieurement sous le label "Soft-Art"… Tant d’autres…Toutes celles qui ont pris à bras le corps, ces mutations ; qui se sont rencontrées dans le désir d’articuler leur travail de tissu, de peinture et de terre. Elles ont trouvé entre elles un sens, du familier, des résonances…". Ce mélange entre l'expression et la forme au moyen de la manipulation des textiles, du dessin parfois, de l'écriture souvent. Ces éléments figuratifs qui précisent la signification de l'œuvre, l'orientant vers de nouvelles sensations, permettant à chacun d'y lire ses propres histoires, créent, en somme, un lien entre eux et le spectateur.

          Ainsi, Stéphanie Bodin a-t-elle généré une esthétique personnelle qui déclenche un tel enthousiasme identitaire que son art textile est devenu presque un art autobiographique, par lequel elle peut panser ses blessures au fil des mots ; se créer un monde nouveau ; constituer avec des appliques cousues ou collées une approche par laquelle elle transmet certes ses connaissances mais surtout ses sensations, ses rêves, ses visions.

 Jeanine RIVAIS

CE TEXTE A ETE ECRIT en 2024, APRES UNE VISITE A L’OCRERIE DE POURRAIN(Yonne) où SREPHANIE BODIN proposait une gamme complète de toutes les tendances pour lesquelles elle a opté ; et UNE VISITE A LA BIENNALE LES INOUÏES CURIEUSES DE CHAUMONT-SUR-MARNE où prédominaient les créatures hybrides de ses METAMORPHOSES

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VIRGINIE CHOMETTE

Monde fantasmagorique

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 Créatrice sur textile

Entretien avec Jeanine Rivais

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Jeanine Rivais : Virginie Chomette, quelle est votre définition de votre travail ?

            Virginie Chomette : C'est un travail qui s'exprime avec des matériaux divers, mais de plus en plus sélectifs. Travail conçu essentiellement avec des tissus, des papiers et des matières que je trouve et que je décompose ensuite.

 

             J.R. : Qu'entendez-vous par "je décompose" ?

            V.C. : Je vais complètement modifier leur vocation de départ.

 

             J.R. : Donc, des matières que vous détournez, plutôt que décomposez ?

            V.C. : Oui. Mais en plus, je les décompose parce que je vais les déchiqueter, les découper, les déchirer, les imbiber. En fait, ces tissus donnent la couleur et la matière. Cela ne sort pas du tube, mais c'est la même fonction.

 

                J.R. : On peut dire que, quels que soient la forme et le matériau que vous employez, c'est toujours l'homme, l'humain !

            V.C. : Ici, en effet, le thème est assez récurrent, c'est celui du visage. Des portraits en général, même si ce ne sont pas des choses académiques dans le sens où cela appartiendrait à un portrait existant ; et encore une fois un peu détourné. Par exemple, le triptyque est parti de l'idée des "Trois singes" : ne rien voir, ne rien dire, ne rien entendre. Alors qu'ici, c'est l'inverse : j'ai tout vu, j'ai tout dit, j'ai tout entendu.

            Mon principe est donc, souvent, de partir d'une chose qui existe soit dans l'histoire, soit dans MON histoire, et ensuite de la modifier.

 

POUR LIRE L'ENTRETIEN COMPLET : http://jeaninerivais.jimdo.com/ : ENTRETIEN AVEC JEANINE RIVAIS : FESTIVALS BANNE 2012

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FRANCOISE CUXAC

Reliquaire

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Sculpteur d'Art-récup'

 

Entretien avec Jeanine Rivais

 

          Jeanine Rivais : Françoise Cuxac, peut-on dire que vos œuvres sont des sculptures ?

          Françoise Cuxac : Moi, je les appelle des compositions.

 

          JR. : Des compositions toutes en relief ?

          FC. : Oui.

 

           JR. : Apparemment, uniquement des œuvres composées à partir de récupérations, mais pas n'importe lesquelles : des os, des insectes

          FC. : Toutes les matières, en fait, y compris le végétal, l'animal, le minéral… Parfois même des matières façonnées par l'homme, du métal rouillé par exemple.

 

          JR. : Que faut-il, pour qu'un objet qui traîne attire votre attention au point de vous donner envie de le ramasser, et de le faire apparaître dans une œuvre ?

          FC. : Quand je récupère, je ne vois pas forcément l'objet dans une œuvre. Je classe, je range dans des boîtes, dans des cartons. Puis, un jour, une évidence surgit, et l'objet entre dans une composition. Par exemple, un jour j'ai eu envie de faire une sirène, et je disposais d'un gros poisson trouvé près de la Rochelle. Il est donc entré dans une œuvre qui s'intitule " Le rêve de la sirène ",

 

           JR. : Vous procédez donc par association d'idées ? Un thème apparaît à partir d'un objet principal, et les autres se greffent dessus ?

          FC. : Voilà ! C'est en effet souvent, à partir de tel objet récupéré que je travaille.

 

POUR TEXTE COMPLET : ENTRETIEN AVEC JEANINE RIVAIS : http://jeaninerivais.fr : COMPTES-RENDUS DE FESTIVALS : Banne 2009

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GHISLAINE DAGORNE

L'image et les mots

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RÊVES, RÉALISME OU SOUVENIRS INTIMES DE GHISLAINE DAGORNE

Texte de Jeanine Rivais

           ...Souvenirs campagnards fixés à la fraction de seconde où, dans le rêve, la scène était à son apogée : celle où l'oiseau blanc vient se poser sur la main du garçonnet ; celle où des jeunes filles et leurs chiens batifolent dans les bois ; celle ou le cerf brame au milieu de la clairière, appelant ses biches qui s'approchent au long d'une allée ; celle en somme où elle fait appel à tout ce qui jusqu'alors a apparemment marqué sa vie. Sa peinture est de ce fait éminemment psychologique, sorte de journal extrait du plus profond d'elle-même. Chaque œuvre est une petite aventure, où il semble bien que nulle personne du menu peuple qui revient de façon récurrente sur ses toiles ne puisse être seule : un ou plusieurs protagonistes -oiseaux, animaux, autres individus- accompagnent toujours le personnage central.

Mais il arrive que les scènes "revécues" dépassent la réalité. Qu'elles soient des réminiscences de lectures, de tableaux admirés ; ou tout bonnement fantasmatiques… que Ghislaine Dagorne présente avec la même simplicité que les précédentes. Et ce sont alors des émules de Nils Holgersson chevauchant des oiseaux, voguant au-dessus d'épaisses forêts ; c'est le couple des mariés de Chagall volant sous le ciel étoilé ; c'est le garçon longiligne devenu tronc d'arbre à la ramure automnale autour duquel des enfants lancent des fleurs aux oiseaux, etc. Car l'enfance et les oiseaux sont omniprésents dans l'œuvre de cette artiste. 

 

POUR LIRE LE TEXTE COMPLET : TEXTE DE JEANINE RIVAIS :  "RÊVES, RÉALISME OU SOUVENIRS INTIMES DE GHISLAINE DAGORNE" : http://jeaninerivais.jimdo.com/FESTIVALS BIENNALE LA BAUME D’HOSTUN 2024 

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AGNES FRANCESE 

Cosmogonie marine

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VOIR AUSSI : FRANCESE Agnès : ENTRETIEN AVEC JEANINE RIVAIS : FESTIVALS

 

AGNES FRANCESE ET LA TERRE

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Que peut signifier, dans l'esprit d'Agnès Francese, cette dichotomie qui caractérise toutes ses œuvres ? S'agit-il de générer une pratique opposant revers/face, dedans/dehors, réel/factice; présence/absence qui solliciteraient du visiteur un imaginaire et une sensibilité, une réflexion sur les rapports qui existent entre l’homme et la machine, par extension entre l’art et l’artisanat ? 

Il semble bien que ce procédé répétitif ait un tout autre but ; que loin de s'opposer comme il arrive la plupart du temps quand des éléments similaires ou très proches se font vis-à-vis, les deux éléments qui, unis à la base,  se déploient, se séparent, puis se retrouvent en haut de la sculpture, pas forcément à se toucher, mais se rapprocher suffisamment pour former un écrin précieux dans lequel l'artiste fait vivre ce qui pourrait être tantôt des éléments végétaux, évasés à leur sommet, ou au contraire bulbeux, ce qui donne à l'ensemble, une connotation sexuelle ; tantôt de petits éléments de formes aléatoires qui semblent s'agripper du haut en bas de ces deux demi-coques ;  témoignant des recherches formelles de l'artiste… Ces demi-coques se rapprochent de manière à former un cou, se dichotomisent à nouveau, donnant naissance à une tête formée de fleurs intimement enchevêtrées ; si bien qu'au final, ce visiteur a l'impression de se trouver devant un couple accroupi face à face. 

 

 

POUR LIRE LE TEXTE COMPLET  : TEXTE DE JEANINE RIVAIS  "AGNES FRANCESE ET LA TERRE" : http://jeaninerivais.jimdo.com/ SAINT-ETIENNE BIENNALE DES ARTISTES SINGULIERS ET INNOVANTS 2022. Rubrique FESTIVALS LIEUX ET EXPOSANTS

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SARAH GUIDOIN

Monde hybride

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     LES THERIANTHROPES DE SARAH GUIDOIN

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    "Il était une fois…". Ainsi pourrait commencer l'aventure de Sarah Guidoin. A en juger par le nom donné à ses créatures, elle semble, en effet, appartenir aux artistes qui, depuis la nuit des temps, tentent de reproduire les animaux s’éveillant en eux dès que leur raison sommeille et qui hantent leurs rêves les plus fous ; et pour qui, dans toutes les formes d’art, les créatures fabuleuses ont été une puissante source d’inspiration. C'est pourquoi, le spectateur s'attendrait à rencontrer licornes, dragons, loups-garous et autres vouivres ou salamandres… Auxquels il pourrait, selon sa subjectivité, prêter tour à tour des caractères rassurants ou amusants, leur imputer inquiétude ou malheur …

          Or, rien de tel chez Sarah Guidoin qui, (pétrissant plâtre, papier mâché, tissu), ne présente les êtres qu'elle appelle ses "thérianthropes" que sous leur forme humaine ! Au mieux (ou au pire !) les accompagne-t-elle de quelque hibou dont la petite tête se dresse entre une aile et une main, posé sur l'épaule d'une belle jeune fille aux yeux hardis, tandis qu'une tête de renard émerge de sa chemise ; ou d'un petit lapin pointant son bec (!) hors de la poche de la robe surbrodée d'une autre jeune femme ; ou encore d'un oiseau posé sur l'échine d'un personnage androgyne dont le haut de la tête disparaît sous un bonnet à bec et longues oreilles, etc. Parfois tout de même, une tête aux traits fins émerge d'un arbre sur le tronc duquel sinuent d'étranges tiges, (tel le lierre courant sur quelque vieil arbre), tandis que le cimier est constitué de branches largement écartées, terminées par des sortes de pinces ; d'autres fois, de petits personnages, apparemment surveillant un corbeau, regardent le visiteur, de leur tête de chat ou de chien ; un gentil Nounours étale ses ailes de part et d'autre de sa tête couronnée… 

 

Les années ont passé; Sara Guidoin a décidé de joindre au blanc, du noir ! de la couleur, des dessins !! Ne dit-on pas qu'un artiste a toujoujours besoin de changer sa création ? 

 

POUR LIVRE LE TEXTE COMPLET : GUIDOIN SARAH : TEXTE DE JEANINE RIVAIS "LES ETRES THERIATHORPES DE SARAH GUIDOIN" : http://jeaninerivais.jimdo.com/FESTIVALS LES SARABANDES 2019 PAGES TEXTES

 

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ANKA GIRLS

Droit des femmes et corps féminin

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MURIEL GABILAN

Monde onirique

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GABILAN MURIEL : Entretien Festival http://jeaninerivais.jimdo.com/ Bann'Art 2012.

         MURIEL GABILAN PEINTRE

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          Quels voyages fabuleux aux pays de quelles irréalités ont charmé l’enfance de Muriel Gabilan, pour que leur rémanence soit si forte ; que leur transposition s’effectue avec une telle intensité, une telle sûreté, dans son oeuvre peinte ? 

          Où qu’ils aient pu être situés dans le cosmos, il s’agit en tout cas de pérégrinations à travers des mondes heureux, aux polychromies éclatantes. Situés au centre de la toile, en une sorte d'abri (triangulaire, ovoïde…) ils sont peuplés chacun d’allochtones homomorphes aux anatomies inattendues ; ou d'oiseaux dont les plumes s'étalent jusqu'à former les bords de cet abri. Tout autour de ce qui pourrait être un refuge ? un cocon ? s'épanouissent telles des méduses ouvrant tous leurs tentacules, des ornementations involutées, des "fleurs" inconnues… agrémentant les abords de ce lieu bien clos. 

          Ce qui frappe de prime abord dans cette création, c’est une grande explosion de couleurs, les complémentarités et les oppositions des bleus qui s’enchevêtrent, des rouges sombres disposés avec parcimonie pour faire vibrer ces bleus ; des verts denses qui s’interposent. Agglutinés en strates de peintures ils deviennent des couches aléatoires qui vont engendrer les reliefs, les brillances et les vibrations, les accidents, les repères... 

 POUR LIRE LE TEXTE COMPLET : TEXTE DE JEANINE RIVAIS : http://jeaninerivais.jimdo.com/FESTIVALS : "Art brut et outsider, Singulier, Meysse 2016

 

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LES PERFORMEUSES

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MARIE PETROLETTE

Mélancolie et humour grinçant

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Cette musicienne ouvrait la biennale, charmant ou amusant le public tantôt avec son arccordéon, tantôt avec sa guitare.

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ZOE CLIVIO 

Sculptrice de masques

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Le dimanche, Zoé Clivio réalisait une performance masquée, mêlant une gestuelle préparée et quelques touches d’improvisation. 

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YAMAY

Univers futuriste

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YAMAY incante notre monde en pleine mutation. Chanteuse  électro onirique, voix magnétique, transe charnelle.