LES CONTES ILLUSTRES DE CLAUDINE GOUX, peintre

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“Les couleurs des peintures éclatent dans tout leur jour. Des rouges, des bleus, des verts, des blancs se détachent de l'espèce de vernis qui sert de fond aux figures. Les uraeus gonflent leurs gorges bleues. Des pleureuses agenouillées se retournent, des prêtres offrent des lotus en fleur, des volatiles, des buires de liqueurs..." (¹).

Non, le visiteur n’est pas en train de violer l’intimité du mastaba d’une épouse aimée par Pharaon : Il entre dans l’univers coloré de Claudine Goux, côtoie ses animaux fabuleux, ses riches seigneurs couverts de brocarts défilant en grande pompe sur des toiles dont les encadrements ornés de rehauts, vergeurés à l’infini, semblent paradoxalement issus d’une séculaire cordouannerie.

A peine remis de sa surprise émerveillée, le voilà près d’un siège de culte polychrome d’une lointaine Océanie ; confronté aux serpents lovés autour des faces toronnées de hiératiques sachems le toisant du haut de quelque totem amérindien. II danse à perdre haleine dans la folie d’un carnaval vénitien ou se perd en rêveries, langoureusement allongé sur les coussins d'une gondole le ramenant vers la promesse d’un somptueux palais ! Du prince touareg vivant parmi les lions et les singes du désert à la douce ébriété des Chevaliers de la Table Ronde, point de repos pour ce voyageur improvisé, fasciné par la sagesse radieuse qui, de prime abord, émane des peintures de Claudine Goux.

A peine remis de sa surprise émerveillée, le voilà près d’un siège de culte polychrome d’une lointaine Océanie ; confronté aux serpents lovés autour des faces toronnées de hiératiques sachems le toisant du haut de quelque totem amérindien. II danse à perdre haleine dans la folie d’un carnaval vénitien ou se perd en rêveries, langoureusement allongé sur les coussins d'une gondole le ramenant vers la promesse d’un somptueux palais ! Du prince touareg vivant parmi les lions et les singes du désert à la douce ébriété des Chevaliers de la Table Ronde, point de repos pour ce voyageur improvisé, fasciné par la sagesse radieuse qui, de prime abord, émane des peintures de Claudine Goux.

VOIR AUSSI : TEXTE DE JEANINE RIVAIS : "LES CONTES ILLUSTRES DE CLAUDINE GOUX, peintre" BULLETIN DE L'ASSOCIATION LES AMIS DE FRANCOIS OZENDA N° 55 de JUILLET 1995. Et TEXTE DE JEANINE RIVAIS : "Musée de la Création franche 10e anniversaire des Jardiniers de la Mémoire" : BULLETIN DE L'ASSOCIATION LES AMIS DE FRANCOIS OZENDA N° 64 de JUIN 1999.